Le gouvernement d'Aziz Akhannouch n’a pas accédé à la demande des députés de prendre la parole, au terme de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants de ce lundi, pour aborder «les crimes et les agressions sionistes contre les lieux saints, les citoyens et les journalistes». Un rejet contesté par le député PJDiste Mustapha Ibarhimi, qui s’est dit surpris par le refus de l’exécutif d’apporter des explications alors que l’Etat marocain a pris des «positions courageuses» sur ce sujet.
L'élu a rappelé que le royaume a déjà condamné l’incursion, en avril, des forces d’occupation israéliennes dans la mosquée Al Aqsa. L’intervention du PJDiste a fait bondir deux députés du RNI, Younès Benslimane (un ancien du PJD) et Mohamed Simou (un ex-Mouvement populaire). Les deux ont condamné une «surenchère» de la part des islamistes sur une question qui bénéficie, selon leurs dires, de l’adhésion de l’ensemble du peuple marocain.
L’article 152 du règlement intérieur de la Chambre des représentants autorise les élus à solliciter de prendre la parole au terme des sessions des questions orales mais accorde au gouvernement le droit de programmer ou d'ignorer les requêtes.