Le Maroc a été élu pour héberger l’Académie internationale de la francophonie scientifique, une nouvelle entité qui vise à «promouvoir le multilatéralisme scientifique et soutenir la coopération solidaire et génératrice de valeur dans le monde francophone», s'est félicité Saaid Amzazi, ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique
«Cette nouvelle entité permettra une structuration de la vision académique et scientifique de la francophonie et s’articulera autour de trois pôles stratégiques : la veille, la gouvernance et les publications scientifiques», a annoncé Slim Khalbous, recteur de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) lors de l'ouverture de la première édition de la Semaine de la francophonie scientifique, organisée du 21 au 24 septembre à Bucarest.
En parallèle, la présidente de l’université Hassan II de Casablanca a été élue en tant que membre représentante universitaire au sein du nouveau conseil d’administration de l’AUF, pour la période 2021-2025, ainsi que le président de l’université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal, Nabil Hmina, en tant que membres suppléants.
La Semaine de la francophonie scientifique comprenait notamment la 18e assemblée générale quadriennale de l’AUF, avec le dévoilement de sa nouvelle stratégie 2021-2025, les premières assises de la francophonie scientifique, le lancement du premier livre blanc de la francophonie scientifique et les célébrations du 60e anniversaire de l’AUF.
Mohamed Khalfaoui, secrétaire général du département de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a participé aux premières Assises de la francophonie scientifique, où il a appelé à la mise en place de structures de valorisation et d’accélération du transfert de technologie, à la création d’un fonds de recherche francophone et à la mise en place du classement des universités membres du réseau de l’AUF.