Dans des déclarations relayées par l'agence de presse Servimedia, Rahmouni s'est dit préoccupé par l'augmentation des voix de l'extrême-droite en Belgique et aux Pays-Bas, qui « parrainent les discours racistes et xénophobes sur la question d'immigration, d'intégration, et de la religion ». Les partis politiques espagnols, particulièrement ceux de gauche, doivent prendre leurs responsabilités pour que les droits des immigrants ne soient pas en jeu et qu'ils ne soient pas bafoués en raison de la crise économique », a conclut Rahmouni.
À l'instar de l'ATIME, tous les immigrés sont inquiets de la percée des partis d'extrême droite en Europe. « Le triomphe de ces parties pourrait avoir un impact négatif sur la situation des 12 millions d'étrangers vivant dans le continent » d'après une déclaration du 9 juin à Associated Press, de Victor Sáez, porte-parole de la Fédération des associations d'immigrants et réfugiés (FERINE).
Aux Pays-Bas, l'extrême-droite a fait une poussée en se classant deuxième après le parti chrétien-démocrate (CDA) avec 17% des suffrages. Elle fera son entrée au Parlement européen avec 4 députés sur 25 attribués aux Pays-Bas. En Belgique elle rafle deux siège, un de moins qu'en 2004. En Italie aussi la droite connait un succès. Les autres grandes victoires de l'extrême droite sont arrivées en Autriche, en Finlande et en Hongrie.