Le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM) et le parti de l’Istiqlal ont décidé d’œuvrer pour la constitution d’une majorité au sein des communes dans lesquelles ils sont élus, «afin de renforcer les institutions communales et de créer une harmonie et une stabilité en leur sein, pour éviter les conflits et pour se consacrer à affronter les enjeux et les défis auxquels les citoyens font face», selon un communiqué signé par les trois parties.
Le même communiqué précise qu’à la suite des élections du 8 septembre, «la volonté de tous les acteurs politiques est de fortifier l’option démocratique et leur contribution significative à donner un nouveau souffle à la vie politique, à travers la libre expression et le choix démocratique». C’est pourquoi, les trois partis ont appelé leurs élus dans les conseils à adhérer à cette approche et à se conformer à la décision adoptée par les chefs de parti, en s’ouvrant aux autres composantes politiques. En cas de manquement ou de désaveu à cette obligation, il sera tenu, selon la notification, d’activer les procédures prévues dans ses statuts et de recourir aux procédures de suspension et de dépossession des contrevenants de leur qualité.
Le communiqué, signé par les chefs des trois partis, explique que cette décision résulte de leur appréciation de la responsabilité politique qui leur est confiée, dans le but de favoriser l’action au sein de la vie politique, tout en cherchant à «barrer la route à des pratiques indignes que certains partis tentent souvent pour contrôler la carte politique ou pour servir leurs intérêts, au lieu de servir l’intérêt général».