Une rencontre de haut niveau sous le thème «l’eau pour le développement» a été organisée, récemment à Rabat, par le ministère de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, en partenariat avec la Banque mondiale. Lors de cette réunion tenue en visioconférence, à laquelle a pris part le ministre de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, l'accent a été mis sur la situation actuelle et les réalisations dans le secteur de l’eau ainsi que les contraintes et les défis à relever pour assurer l’approvisionnement durable de notre pays en eau.
La sécurité hydrique nécessite la combinaison de la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, dont le coût est relativement élevé, de la gestion de la demande, de la rationalisation et de l’efficacité dans l’utilisation de l’eau ainsi que de la lutte contre la pollution, souligne le ministère dans un communiqué.
Selon les projections réalisées dans le cadre du Plan national de l’eau (PNE) 2020-2050, l'approvisionnement du Royaume en eau de manière durable nécessite un budget d'environ 400 milliards de dirhams, dont 115,4 milliards de dirhams dédiés au Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation (PNAEPI) 2020-2027, dont le lancement avait été donné par le Roi Mohammed VI le 13 janvier 2020.
La mobilisation des ressources financières pour assurer la maintenance et l’exploitation aussi bien des nouvelles infrastructures que des infrastructures existantes, constitue l’un des défis majeurs à relever à l’avenir et interpelle le système actuel de recouvrement des coûts de l’eau.
Ainsi, les discussions ont porté sur les enjeux majeurs auxquels le développement du secteur de l’eau est confronté au regard des défis de la raréfaction de la ressource en eau due à l’impact des changements climatiques, de la limitation du financement, de la prise en compte du nexus eau-énergie-sécurité alimentaire et de la dimension de la régionalisation avancée.