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Séries ramadanesques : La HACA brandit la liberté de création contre des plaintes d’organisations professionnelles

Publié
Affiche de la série «Kahwa ness ness» sur la SNRT
Temps de lecture: 2'

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a réagi, ce dimanche, à la polémique sur la représentation de certaines professions (avocats, huissiers, ...) dans les séries ramadanesques diffusées sur les chaînes nationales. Dans un communiqué, la HACA explique qu’elle «reçoit fréquemment des plaintes (…) au motif que certaines œuvres de fiction diffusées sur les chaînes de télévision nationales comporteraient des scènes ou des dialogues qui seraient préjudiciables à l’image de certaines professions voire qui porteraient offense à leurs membres». Des plaintes qui augmentent pendant le mois de Ramadan, «notamment en raison de la forte programmation d'œuvres de fiction nationale».

Ainsi, réuni le 27 avril pour étudié l'ensemble de ces plaintes, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a rappelé que «la liberté de création artistique telle que garantie par la Constitution fait partie intégrante de la liberté de la communication audiovisuelle consacrée par la loi n°77.03 relative à la communication audiovisuelle et par la loi n°11.15 relative à la réorganisation de la Haute autorité». «Ce droit à la liberté doit être garanti tout particulièrement quand il s’agit d’œuvres de fiction», affirme-t-on.

Pour le gendarme de l’audiovisuel, «la représentation critique d'une profession concernée dans une œuvre audiovisuelle de fiction ne constitue pas une diffamation telle qu'elle est légalement définie, ni ne comprend nécessairement une intention d’offenser ou de nuire». «Elle renvoie en revanche au droit de l’auteur de l’œuvre de faire, en toute liberté, les choix artistiques qui lui conviennent», tranche-t-on.  

De plus, face aux plaintes appelant à une «censure a priori», le CSCA souligne une «représentation inexacte, à la fois, du concept de la régulation des contenus médiatiques et du mandat institutionnel» de la HACA. Le CSCA a rappelé que l’une des finalités de la régulation est de «promouvoir les valeurs de la liberté, de favoriser le renforcement du potentiel d’initiative et de créativité médiatiques et d’alerter sur tout ce qui peut contrecarrer la réalisation de ces objectifs». «Une telle posture est la seule à même de contribuer significativement à la promotion d'une culture médiatique éclairée», conclut-on.

Weld.lhouma
Date : le 04 mai 2021 à 12h28
Ben le pire c'est que je suis tomb" dessus par hasard, je savais pas l'heure exacte, y'a rien de scandaleux ni injurieux. C'est vraiment prendre le peuple pour abruti, de croire parce qu'ils voient un avocat dans une serie, ils vont de suite stigmatiser à toute une profession.
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"AL MASSIRA" à écrit:
Dommage je n'ai pas suivi. Cette année j'ai fait Tarawih à la maison et je n'ai pas suivi la plupart des programmes du Ramadan. Mon épouse regarde en différé "bnat 3assass" mais je ne regarde pas.
AL MASSIRA
Date : le 03 mai 2021 à 22h54
Dommage je n'ai pas suivi. Cette année j'ai fait Tarawih à la maison et je n'ai pas suivi la plupart des programmes du Ramadan. Mon épouse regarde en différé "bnat 3assass" mais je ne regarde pas.
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Weld.lhouma à écrit:
Je suis entrain de regarder l’épisode de ce soir, et en gros l'histoire d'une élection et les 2 adversaires veulent avoir le café et les deux payent le proprio. Est ce que demain, on aura droit au parlement à un débat sur la serie et l'image qu'elle donne des politiques ? ptdr
Weld.lhouma
Date : le 03 mai 2021 à 21h38
Je suis entrain de regarder l’épisode de ce soir, et en gros l'histoire d'une élection et les 2 adversaires veulent avoir le café et les deux payent le proprio. Est ce que demain, on aura droit au parlement à un débat sur la serie et l'image qu'elle donne des politiques ? ptdr
AL MASSIRA
Date : le 03 mai 2021 à 17h57
Les questions que tu poses sont intéressantes. Ceci dit maintenant ça fait 20 ou 30 ans que la production nationale est très féconde et que le public commence à s'habituer. Je pense qu'il fait la part du vrai du faux. D'un autre côté ces fictions et ces productions artistiques ont pour missions de lancer des débats de société de façon distrayante mais elles n'inventent rien. Elles s'inspirent de situations qui existent. Une dernière chose, ces gens qui ont peur des clichés et de la généralisation n'auraient-il pas intérêt de lancer des débats médiatique ou dans les milieux artistiques plutôt que belliqueux en justice. C'est contreproductif. Ils se mettent le monde artistique comme la société à dos.
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Sarrazin à écrit:
Il est nécessaire de relativiser comme de ramener le problème à sa dimension réelle. Tout d'abord il s'agit de tenir compte du niveau des populations, de leur crédulité, de leur aptitude à séparer la fiction du réel, de généraliser abusivement, de donner sens. Pourrait-on au nom de cette liberté de création admettre une caricature de la fonction publique ou encore des atteintes aux institutions et corps d'état ? Une caricature excessive tissée autour de faits réels : quête de clients devenant obsessionnelle, ininterrompue, purement intéressée et matérielle contribue à donner une image négative d'une profession, celle des médecins et des cliniques, des avocats et autres. Le bat blesse dans la structure narrative comme dans les choix de caractères, dans le scénario : tout excès, toute insistance finit par rebuter comme toute répétition têtue et invariable en donnant l'impression d'un règlement de comptes. Bien sûr que l'on peut critiquer sans risquer de basculer dans une forme de diffamation en caricaturant les travers d'un individu en personnage : en mettant en avant sa nature propre plutôt que sa qualité et profession. En focalisant sur la profession au lieu de l'individu on prépare le terrain à la généralisation abusive du fait du recours à la dérision. Bref, les questions qui restent en solde : L'œuvre est-elle intéressante, amusante, s'inscrit-elle dans son genre ? Est-ce une comédie, provoque-t-elle le rire ou l'ennui ? L'argument de la liberté de création, avancé, ne tient pas la route, malgré la disparition du carré blanc de la censure, car elle reste subrogée à des règles morales, éthiques (éti9a) propres à la société marocaine que l'on ne peut comparer à celles des sociétés étrangères.
Weld.lhouma
Date : le 03 mai 2021 à 14h02
Et dire qu'il a fait ses études et travailler en France. Je pense surtout qu'il se prend pour je ne sais qui et estime que sa profession et sa personne son sacré. Le genre de personne qui doit rabaisser tout ce qu'il estime pas être à son prétendu niveau. Comment donner une résonance à une séquence de 2mn qui serait passer totalement inaperçu.
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"AL MASSIRA" à écrit:
On a affaire à des gens d'un autre âge, un peu trop autoritaires sur les bords. Heureusement qu'ils ne sont pas au pouvoir.
Sarrazin
Date : le 03 mai 2021 à 13h34
Il est nécessaire de relativiser comme de ramener le problème à sa dimension réelle. Tout d'abord il s'agit de tenir compte du niveau des populations, de leur crédulité, de leur aptitude à séparer la fiction du réel, de généraliser abusivement, de donner sens. Pourrait-on au nom de cette liberté de création admettre une caricature de la fonction publique ou encore des atteintes aux institutions et corps d'état ? Une caricature excessive tissée autour de faits réels : quête de clients devenant obsessionnelle, ininterrompue, purement intéressée et matérielle contribue à donner une image négative d'une profession, celle des médecins et des cliniques, des avocats et autres. Le bat blesse dans la structure narrative comme dans les choix de caractères, dans le scénario : tout excès, toute insistance finit par rebuter comme toute répétition têtue et invariable en donnant l'impression d'un règlement de comptes. Bien sûr que l'on peut critiquer sans risquer de basculer dans une forme de diffamation en caricaturant les travers d'un individu en personnage : en mettant en avant sa nature propre plutôt que sa qualité et profession. En focalisant sur la profession au lieu de l'individu on prépare le terrain à la généralisation abusive du fait du recours à la dérision. Bref, les questions qui restent en solde : L'œuvre est-elle intéressante, amusante, s'inscrit-elle dans son genre ? Est-ce une comédie, provoque-t-elle le rire ou l'ennui ? L'argument de la liberté de création, avancé, ne tient pas la route, malgré la disparition du carré blanc de la censure, car elle reste subrogée à des règles morales, éthiques (éti9a) propres à la société marocaine que l'on ne peut comparer à celles des sociétés étrangères.
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"AL MASSIRA" à écrit:
Mais pas par des actions en justice, plutôt par de la critique. Ce n'est pas le cas ici. Ici ce sont les cheminots qui ont estimé que leur métier a été "sali" dans je ne sais ^lus quelle série alors qu'ils ont transporté les marcheurs de la marche verte. Et puis les avocats (si je me souviens bien bien) ont estimé que la fiction donne une mauvaise image de leur corporation. Ce n'est pas de la critique mais une défense de catégories.
AL MASSIRA
Date : le 03 mai 2021 à 13h33
On a affaire à des gens d'un autre âge, un peu trop autoritaires sur les bords. Heureusement qu'ils ne sont pas au pouvoir.
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Weld.lhouma à écrit:
Je viens de faire une recherche vite fait sur le sujet et maintenant ils s'en prennent même à la HACA https://article19.ma/accueil/archives/141978 Tout ça c'est juste une question d'ego, pour eux ils sont intouchables, y'a les simples mortels et eux. J'imagine pas le calvaire que ça doit être d'avoir affaire à ces gens au quotidien, qui doivent être tellement méprisant, hautain et imbu de leur personne.
Weld.lhouma
Date : le 03 mai 2021 à 13h29
Je viens de faire une recherche vite fait sur le sujet et maintenant ils s'en prennent même à la HACA https://article19.ma/accueil/archives/141978 Tout ça c'est juste une question d'ego, pour eux ils sont intouchables, y'a les simples mortels et eux. J'imagine pas le calvaire que ça doit être d'avoir affaire à ces gens au quotidien, qui doivent être tellement méprisant, hautain et imbu de leur personne.
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"AL MASSIRA" à écrit:
Ils vivent encore à une époque préhistorique. Mais c'est bien que la HACA ne les suive pas dans leur délire.
AL MASSIRA
Date : le 03 mai 2021 à 13h18
Ils vivent encore à une époque préhistorique. Mais c'est bien que la HACA ne les suive pas dans leur délire.
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Weld.lhouma à écrit:
On nage en plein délire. Sincèrement c'est désespérant, comment vous voulez construire un avenir, avec des gens comme ça, comment faire avancer un pays, quand le combat de certains, c'est que leur saint et sacré métier doit pas être caricaturé. Des avocats, qui doivent élever le niveau intellectuellement et être des leaders pour un avenir meilleur, la lance de fer pour des jours meilleurs, etc... Non, leur préoccupation c'est de combattre une série de 15mn qui passe durant le ramadan.
Weld.lhouma
Date : le 03 mai 2021 à 13h03
On nage en plein délire. Sincèrement c'est désespérant, comment vous voulez construire un avenir, avec des gens comme ça, comment faire avancer un pays, quand le combat de certains, c'est que leur saint et sacré métier doit pas être caricaturé. Des avocats, qui doivent élever le niveau intellectuellement et être des leaders pour un avenir meilleur, la lance de fer pour des jours meilleurs, etc... Non, leur préoccupation c'est de combattre une série de 15mn qui passe durant le ramadan.
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"AL MASSIRA" à écrit:
Je me suis pincé en lisant l'info sur les cheminots.C'est véridique. https://fr.le360.ma/medias/la-sitcom-koulna-mgharba-dans-le-collimateur-des-cheminots-la-haca-interpellee-237719 Je ne sais pas si mon lien va passer mais la recherche est facile.
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