Zakya Daoud, la fondatrice de la défunte revue Lamalif, est enfin récompensée par le Maroc officiel, qui l’avait poussée à retourner en France, son pays natal.
Le Grand Prix du Maroc, auquel le Salon du livre donne un peu plus de visibilité, lui est revenu, dans la catégorie “essais”. Ironie du sort, le livre primé évoque les “Marocains de l’autre rive”. Son éditeur, Bichr Bennnani, le directeur de Tarik Editions, déclare avoir “une pensée pour l’écrivain Ahmed Bouzfour qui avait refusé le Prix. D’autant que les mêmes conditions qu’il avait décriées persistent”. L’auteur, pour sa part, ne crache pas sur les 50.000 DH qui lui reviennent de droit. Félicitations.
Source: Telquel