4 mois d’un long procès intenté par Driss Ajbali à Yabiladi.com qui a pris fin en seulement 8 jours. Comment la manœuvre judiciaire initiée par le coordinateur général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) pour intimider et museler un média devenu gênant a-t-elle fini par trouver une issue en dehors du tribunal ? Plongée dans les coulisses.
Vendredi, le tribunal militaire de la capitale était sous les feux de la rampe. Y accéder n’était guère une sinécure. Des mesures de sécurité draconiennes à cause de l’ouverture du procès de Sahraouis accusés par la justice marocaine d’avoir tué des éléments des forces de sécurité lors de l’opération d’évacuation du camp de Gdim Izik.
Suite au démantèlement du campement de Gdeim Izik et aux sanglantes manifestations qui avaient suivi à Laâyoune, le 9 novembre 2010, 185 personnes ont été arrêtées. 24 d'entre elles, surnommées le «groupe de Gdeim Izik», devraient comparaître devant le tribunal militaire de Rabat, le 1er février, si leur procès ne souffre pas d'un nouveau report.
L’étau devait se refermer tout doucement sur Silvio Berlusconi. L'ancien chef du gouvernement italien est poursuivi notamment pour incitation de mineure à la prostitution dans la célèbre affaire du Rubygate. Néanmoins, le Cavaliere, âgé de 70 ans, fait tout pour ne pas être condamné. Karima El Mahroug, témoin capital du procès et plus connue sous le nom de Ruby, ne s’est pas présentée hier au
Aujourd’hui, la salle 7 du tribunal de Ain Sebaâ à Casablanca avait rendez-vous avec la troisième audience du procès intenté par M. Driss Ajbali contre le site Yabiladi.com.
Le département des affaires pénales et de la grâce au sein du département de Ramid a réalisé un «diagnostic de la justice pénale» au Maroc. Sombre tableau.
La deuxième audience du procès intenté par Driss Ajbali, responsable au sein du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, contre Yabiladi.com pour diffamation dans l'article «Argent public : Le fabuleux train de vie d’un employé du CCME», a eu lieu ce lundi matin. Une audience fleuve durant laquelle Driss Ajbali a reconnu l'essentiel des faits révélés dans l'article.