Dans son bilan sur l’évolution législative marocaine depuis la réforme de la Constitution en 2011, le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, répond aux rapports associatifs en considérant au contraire que le pays a réalisé «une rupture apparente» avec «les usages du passé».
Présenté ce juillet au siège de l’organisation, le rapport annuel de l’Association marocaine des droits humains fait état de violations continues et de restrictions de libertés ciblant les militants, surtout en matière de droits civils, politiques et sociaux.
L’ONG a pointé du doigt les condamnations de plusieurs journalistes, notamment ceux ayant couvert les manifestations du Hirak du Rif. Elle a souligné toutefois des avancées en matière de protection des femmes et des travailleurs domestiques.
«Recours excessif à la force», restrictions des activités d’ONG ou encore absence d’enquête sur les allégations de violations des droits de l’homme… Human Rights Watch a rendu public jeudi son rapport sur la situation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara durant l’année dernière.
Mustapha Ramid à l’étroit dans son maroquin des Droits de l’Homme, rêve à nouveau de justice. Mais pas pour tous... Billet d’humeur.
Le mouvement Al Adl Wal Ihsane, interdit mais toléré au Maroc, a rendu public cette semaine son rapport politique. La Jamaâ fondée par Abdeslam Yassine revient sur les faits marquants de la période entre novembre 2017 et octobre 2018. Elle évoque l’annonce de l’échec du modèle de développement au Maroc, les Hirak et la campagne de boycott.
Presque tous les pays de la Ligue arabe sont solidaires avec l’Arabie saoudite dans sa crise avec le Canada à l’exception du Qatar et du Maroc. Cette exception ne fait pas, pour autant, de Doha et de Rabat deux havres du respect des droits de l’Homme.