Le projet de résolution, déposé par des sénateurs démocrates et républicains, évoque les cas des journalistes Taoufik Bouachrine, Ali Anouzla, Omar Radi et Soulaiman Raissouni ainsi que celui de l’historien Maati Monjib.
Dans son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde, le département d’État a estimé que la torture et les traitements dégradants se poursuivaient au Maroc, sans que les allégations donnent lieu à des investigations approfondies. Le document pointe un «manque de transparence» des enquêtes sur les violations commises par les forces de sécurité.
De l’atteinte au droit au respect de la vie privée, avec l’affaire Pegasus aux arrestations liées à la liberté d’expression et d’association, le rapport d’Amnesty International sur les droits humains au Maroc en 2021, publié cette semaine, réserve même une partie aux violations ayant touché des militants pro-Polisario au Sahara.