L’accord de pêche Maroc-Union européenne, qui arrivera à échéance le 17 juillet, alimente la guerre électorale ouverte entre le PSOE, au pouvoir, et le Parti Populaire, opposition de droite. Les deux formations essaient d’instrumentaliser cette carte afin de glaner les voix du secteur de la pêche.
En riposte à des «déclarations hostiles» au Maroc faites par le vice-président de la Commission européenne chargé de la Migration, Margaritis Schinas, Rabat a réaffirmé la marocanité de Ceuta et Melilla. Une précision qui a soulevé l’ire en Espagne.
A quelques semaines des élections du 28 mai, le gouvernement que préside Pedro Sanchez fait face à une pression des médias de droite et d’une compagnie pétrolière pour ouvrir une enquête sur les présumées «exportations» marocaines de diesel russe vers le marché espagnol.