Par la voix de son président, l’association Al Maghreb des immigrants marocains des Baléares a dénoncé, hier, la récente loi qui interdit le port du voile intégral dans la municipalité de Sa Pobla, à Majorque. Cette commune est devenue, lundi, la première de l’archipel des Baléares à voter une loi qui interdise de se couvrir intégralement le visage dans les lieux publics.
Convoquer des lycéennes pour leur demander de cesser de porter des robes longues sous pretexte qu’elles constituent un signe religieux ostentatoire tombant sous le coup de la loi n’est sans doute pas une pratique fréquente, mais semble sortir de l’exceptionnel. Le collectif Cheikh Yassine a été contacté, suite à l’affaire du lycée Blanqui. Il rapporte plusieurs témoignages d’adolescentes.
Le vote a eu lieu mardi 9 février au parlement espagnol. Désormais, les immigrés clandestins dont les enfants sont nés en terre espagnole peuvent obtenir un titre de séjour. La modification de la loi sur les étrangers protège également les clandestins victimes de violences qui n'osaient pas les dénoncer par peur d'être expulsés. La communauté marocaine, forte présente en Espagne, bénéficiera
Le Sénat français a adopté le projet de loi visant à interdire la dissimulation du visage dans l'espace public. Dans la ligne de mire de ce projet de loi définitivement approuvé par le Parlement, le port du voile intégral et du niqab. Le texte ne pourrait cependant pas être promulgué avant d’être validé par le Conseil constitutionnel, qui a un mois pour se prononcer.
Annoncé par plusieurs médias français comme particulièrement restrictif à l’égard des sans-papiers, le nouveau projet de loi sur l’immigration a été présenté en conseil des ministres ce 31 mars, par Eric Besson. Le ministre français de l’Immigration entend par le nouveau texte, «rendre plus cohérente l’action de la justice».