En vue de contrer l’offensive diplomatique marocaine en Afrique, le Polisario a envoyé des émissaires dans certains pays du continent. Des membres de la direction du Front se sont rendus en Ethiopie, en Ouganda et en Mauritanie, pays qui reconnaissent la «RASD». Le Polisario veut tout faire pour empêcher un changement de la charte de l’Union africaine qui permettrait de l’expulser de l’organisation panafricaine.
C’est sur la scène internationale que le Maroc a réussi à marquer des points, défendant mieux ses positions sur le Sahara occidental et prenant l’initiative de demander son adhésion à l’Union africaine (UA). Une requête appuyée par la majorité des membres de l'Union panafricaine.
Avant même que le Maroc ne présente officiellement sa demande d’adhésion à l’Union africaine, Alger s’est d'ores et déjà lancée dans une campagne destinée à persuader des membres de l’UA à ne pas suivre Rabat dans sa volonté d'exclusion de la "RASD" de l'organisation continentale. Le Niger est le premier pays dans le viseur de la diplomatie algérienne. Explications.
Les cinq mois qui nous séparent du prochain sommet de l’Union africaine seront décisifs. Par la voix de son Premier ministre, Alger a rappelé que la «RASD» est un membre fondateur de l’UA. Du côté marocain, Salaheddine Mezouar se dit convaincu que la «suspension» de l’entité autoproclamée en 1976 n’est «qu’une question de temps». C’est donc une nouvelle bataille diplomatique
L’Egypte est dans le viseur de certains médias et analystes marocains pour ne pas avoir signé la motion demandant la suspension de la «RASD» des instances de l’Union africaine. Face à la vague de critiques en provenance du royaume, la diplomatie du Caire se devait d’expliquer sa position. C'est désormais chose faite.
Le message du roi Mohammed VI au président tchadien n’a pu être lu à l’assemblée de la réunion des chefs d’Etats de l'Union africaine. Même sort réservé pour la motion signée par 28 Etats réclamant la suspension de la «RASD». Malgré ces deux blocages, les alliés du Maroc ont réussi à forcer le report, au prochain sommet de l’UA, de l’élection du
Les services du ministère des Affaires étrangères ont refusé d’accorder un visa d’entrée au Maroc au président du gouvernement provisoire kabyle en exil, le chanteur Ferhat Mehenni. Ce dernier était invité à prendre part à une conférence organisée en marge du festival musical Timitar.