Le Maroc s’apprête à adhérer à l’Union africaine. En réalité, ce n'est que l'aboutissement d’une politique d’ouverture sur le continent préparée à petit feu, où l’économie tient le haut du pavé. Une ouverture qui ne concerne pas uniquement les alliés traditionnels du royaume mais qui cible également les pays reconnaissant la «RASD». Une rupture
A deux semaines de la tenue du 28e sommet de l’Union africaine, prévu dans la capitale éthiopienne, le chef du gouvernement algérien déclare que le Maroc a d'ores et déjà remporté les voix nécessaires à son adhésion à l’UA.
Un gouvernement d’expédition des affaires courantes est-il habilité à appeler les deux Chambres du Parlement à examiner la Charte de l’Union africaine ? Les opposants à une telle décision brandissent l’article 37 de la loi organique portant sur l’organisation des travaux du gouvernement pour justifier leur position. Or, le Conseil constitutionnel, dans son verdict du 4 mars 2015, a consacré une observation
La demande marocaine d’adhésion à l’Union africaine est à l’origine d’un ballet diplomatique inhabituel sur le continent. Même le choix du président de l’UA, poste honorifique pour un mandat d'une année, fait l’objet de négociations et de manœuvres en coulisse. En cause, la proximité avec le royaume du candidat favori. En vue de rassurer les Algériens, le président Alpha Condé
Benkirane a jeté un nouveau pavé dans la marre : il vient d’interdire à tous les PJDistes de donner des déclarations à la presse. Un ordre qui intervient seulement 24 heures après l’appel du roi Mohammed VI aux deux Chambres du parlement d’accélérer l’adoption de l’Acte constitutif de l’Union africaine.