Si les pays à revenu faibles à moyens ont connu, depuis la crise financière de 2009, une croissance du PIB par habitant de 1,7% par an, des pays de la région MENA, comme le Maroc, souffrent d'une baisse significative de l'investissement, selon la BEI, la BM et la BERD.
Au Maroc, où la part de l’informel est estimée à 77% de l’emploi total, mais également dans l’ensemble de la région MENA, la création d'emplois par le secteur privé reste «médiocre», alors que les Etats doivent permettre à celui-ci «d’accéder aux marchés et de concurrencer à armes égales les entreprises publiques», estime la Banque mondiale.
S’il arrive au premier rang mondial pour la paix et la sécurité internationale sur 169 pays, le Maroc a du chemin à faire pour ce qui est de la Santé et du bien-être, la Culture et l’Ordre mondial, selon the Good Country Index.
Bien que 37% des Marocains considèrent le changement climatique comme un problème «très grave», la protection de l'environnement ne se hisse pas au niveau des priorités, selon le Baromètre arabe.
Sur la question des mineurs étrangers non-accompagnés au Maroc, le gouvernement cède la place à l’activisme des organismes, alors qu’il doit assurer «une immatriculation juridique» permettant à ces mineurs de «jouir de la protection inhérente aux droits fondamentaux de l’enfant».
Dans la 10e édition du Rapport mondial sur le bonheur du bonheur, établi par le Sustainable Development Solutions Network, le Maroc est classé à la 100e place, derrière la Libye (86e) et l’Algérie (96e).
Dans un rapport publié cette semaine, la Banque mondiale a estimé l’usage d’internet et des outils numériques, tels que les paiements par téléphonie mobile, n’est pas à la hauteur des attentes dans la région MENA. Elle donne l’exemple du Maroc où seulement 17% des Marocains affirment utiliser des paiements électroniques.
Classé à la 46e place mondiale sur 120 pays, le Maroc fait mieux que ses voisins africains et maghrébins. S'il atteint la moyenne en matière de «familiarité» et de «réputation», le royaume a toutefois du chemin à faire pour ce qui est de «l’influence».