La décision marocaine de retirer la confiance en Christopher Ross n’a pas eu, jusqu’à présent, l’effet escompté. Il semble qu’elle vient de donner au Polisario l’occasion de mener des contre-attaques à partir de Johannesburg et Madrid. Une offensive diplomatique qui intervient après des mois d’isolements.
Le conflit au Sahara est, par excellence, une affaire américaine. Après James Baker et Christopher Ross, voilà que le nom d’un autre américain circule comme possible successeur à Ross. Ce dernier n’a plus la côte auprès des responsables marocains.
Le conflit du Sahara est sur le point de connaître l’arrivée d’un nouveau médiateur de l’ONU. Christopher Ross n’a plus la cote auprès des responsables marocains.
Après deux semaines de controverse sur le rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara, la raison a fini par l’emporter. Le conseil de sécurité a mis sous le boisseau les demandes de l’élargissement des prérogatives de la Minurso. Un revers pour le Polisario.
Du 17 au 24 avril, la question du Sahara est l’un des sujets phares au Conseil de sécurité des Nations Unies. L’adoption d’une nouvelle résolution donne lieu à une forte opération de lobbying. Si le Maroc a dépêché Youssef Amrani, le n°2 de sa diplomatie, à Londres et Pékin, le Polisario s’appuie, outre sur l’Algérie et l’Afrique du sud, membre non-permanent au Conseil de
La mission de la Minurso sera-t-elle élargie à la surveillance des droits de l’homme ? Human Rights Watch est pour. Mohamed Taleb, membre du CORCAS, estime que le statu quo devrait être maintenu. Son argument : le contexte géopolitique et les autres priorités de la communauté internationale.
L’Algérie tient au Polisario au détriment du développement de ces relations avec le Maroc et le Maghreb. L’incident du retrait de la délégation marocaine lors des funérailles de Ahmed Ben Bella est juste un exemple, encore frais, de cette politique.