Recenser les habitants des camps de Tindouf s’est toujours heurté au refus du Polisario et de l’Algérie. Et pourtant les demandes émanant de l’ONU ne sont guère récentes, elles remontent au début du conflit. A deux reprises, en 2011 et 2012, le conseil de sécurité appelle le HCP à opérer un enregistrement de la population, en vain.
A l’approche du second anniversaire, le 8 novembre 2010, du démantèlement du camp de fortune de Gdeim Izik à Laâyoune, nombreux sont les Européens qui ont fait le déplacement au Sahara. Une ruée que désapprouvent les autorités marocaines, preuve en est l’expulsion en une journée de quatorze citoyens du Vieux continent.
La délégation marocaine présente aux funérailles de Chadli Benjedid a réussi sa mission. Azziman et El Otmani ont déjoué tous les pronostics. Ils ont fait mieux que Benkirane et Fassi Fihri. Les deux hommes avaient donné, en avril, un cadeau au Polisario lors des obsèques de Ahmed Ben Bella.
Le «ministre» de la Défense du Polisario a été relevé de ses fonctions. Une mesure décidée par l’Algérie. L’homme, pourtant de nationalité algérienne, a gaspillé son capital de confiance à cause de ses accointances avec les groupes terroristes et le trafic de drogue. Une éviction qui n’est pas sans lien avec la préparation d’une opération
Mme Kerry Kennedy, la présidente du Centre Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme vient d’ouvrir un nouveau front d’hostilité avec les autorités marocaines en attaquant l’action de la DST marocaine à Laâyoune. Elle l'accuse d'avoir frappé une militante sahraouie.
La très controversée visite de Kerry Kennedy au Sahara fait encore une fois l’actualité. Cette fois, c’est une supposée opération d’enlèvement de la présidente du Centre Robert Kennedy dans les camps de Tindouf par AQMI qui en est la cause.
Christopher Ross, envoyé des Nations Unies pour le Sahara, comptait mener, en mai dernier, une délégation internationale au Sahara pour s’enquérir sur place de la situation des droits de l’Homme. Une mission rejetée par le Maroc mais dont l’objectif est toujours d’actualité. Le Centre Robert Kennedy envoie, fin août, une mission composée de représentants d'associations des droits de l'homme. Cette visite
Le sort de la guerre au Sahara a été scellé à tout jamais lors de l’achèvement de la ceinture défensive en 1982. En effet dans la période 1976-1982 l’issue de la guerre n’était pas encore prévisible, malgré la supériorité numérique dont disposait les FAR.
L’option de l’autonomie comme solution au conflit au Sahara ne date pas de 2007. En 1996, le Maroc et le Polisario la discutaient déjà, en catimini, à Genève. A l’époque, le Front traversait une mauvaise passe. L’Algérie était enlisée dans sa guerre civile et le baril du pétrole ne dépassait pas les 20 dollars.