Un procès «punitif et inéquitable», «une condamnation pour toutes les Marocaines» ou encore un verdict «sévère» impactant l’image du Maroc. Plusieurs ONG marocaines, comme l’AMDH et l’OMDH, ou encore internationales, à l’image de RSF et Amnesty International, ont réagi à la condamnation, lundi, de la journaliste d’Akhbar Al Yaoum, à un an de prison ferme.
Le tribunal de première instance de Rabat a fixé une nouvelle date d’audience de la journaliste Hajar Raissouni au 16 septembre prochain. En attendant, elle restera en détention préventive, malgré les requêtes de sa défense, rejetée ce lundi soir.
A Marrakech, le mémorial en mémoire des juifs et LGBTQ+ victimes de l’Holocauste fait encore parler de lui. Alors qu’il a été détruit hier par les autorités locales, la section locale de l’Association marocaine des droits humains révèle que l’association en charge du projet n’en serait pas à sa première tentative de propagande pour une normalisation avec Israël.
Y a-t-il des détenus politiques au Maroc ? Face aux assurances de la présidente du CNDH, certains militants associatifs et ONG la contredisent, citant notamment le cas des détenus des Hiraks et celui de Taoufik Bouachrine.
Présenté ce juillet au siège de l’organisation, le rapport annuel de l’Association marocaine des droits humains fait état de violations continues et de restrictions de libertés ciblant les militants, surtout en matière de droits civils, politiques et sociaux.
Pour Khadija Riadi, ancienne présidente de l’AMDH, la problématique est sous-estimée car considérée comme appartenant à des temps anciens et révolus. Les populations subsahariennes sont pourtant les premières victimes du racisme au Maroc.
Les migrants mineurs ont difficilement accès aux soins et à la scolarisation. Le parcours du combattant commence parfois dès la naissance, lorsque leurs mères accouchent et ne disposent d’aucun document d’identité.