Menu

Breve

Suisse : Le conseiller national d'un parti politique jugé pour discrimination raciale

Publié
Jean-Luc Addor, 53 ans, est dans le collimateur de la justice pour des propos tenus en 2014 suite à une fusillade dans une mosquée. / Ph. Keystone - la Tribune de Genève
Temps de lecture: 1'

Alors qu’il avait réagi, en août 2014, à la mort d'un homme dans une mosquée en écrivant dans un tweet «On en redemande!», le conseiller national suisse de l'Union démocratique du centre (UDC), Jean-Luc Addor sera jugé mardi 24 mai pour discrimination raciale.

Selon plusieurs médias suisses qui rapportent ce mardi l’information, le ministère public du canton du Valais (sud) a déposé son acte d'accusation devant le Tribunal du district, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué. Il a aussi fait savoir qu'il ne donnerait pas d'autres renseignements.

Le 22 août 2014, Jean-Luc Addor avait partagé sur Facebook et Twitter un article de 20 minutes relatif à une fusillade dans une mosquée de la ville de Saint-Gall (nord-est), qui avait fait un mort. Il l'avait commentée en écrivant «On en redemande!» sur Twitter, d'après La Tribune de Genève. Le Conseil central islamique suisse (CCIS) avait déposé une dénonciation pénale contre le politicien. Ses propos avaient également choqué dans le canton du Valais.

Dans un communiqué diffusé vendredi, l'UDC du Valais romand (UDCVR) accuse le ministère public de faire «le sale boulot des islamistes». Le parti qualifie d'«ironique» le tweet de Jean-Luc Addor et estime que les accusations dont il fait l'objet sont «sans fondements».

Le média suisse Le Nouvelliste rapportait en 2014 que le député s’était défendu en affirmant qu'il s'agissait d'une remarque «ironique». «Je ne me réjouis pas de ce genre de nouvelles, mais m'inquiète des événements liés à l'immigration», avait-il ajouté.

Soyez le premier à donner votre avis...
Convertisseur de devises
Montant :
De :
 :