Alors qu’il se revendique comme porte-voix des Français juifs, le CRIF s’efforce régulièrement d’inciter notre pays à soutenir l’agenda gouvernemental israélien. Une confusion des genres qui exaspère plusieurs collectifs juifs en France.
Le 22 novembre 2024, au lendemain des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour «crimes de guerre et crimes contre l’humanité», le Conseil représentatif des institutions juives de France (le CRIF) vole au secours du gouvernement israélien en dénonçant une «instrumentalisation politique de la justice» ainsi qu’une «offense à toutes les démocraties», et va jusqu’à accuser la CPI (dont la France figure parmi les premiers États partie) d’«ostraciser» Israël.