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visite d'un cimetière
z
20 mars 2007 15:11
salam


j'aimerais savoir quels sont les comportements à avoir lors d'une visite dans un cimetière?

quelle(s) sourate(s) réciter? y a-t-il des dou3as spécifiques?

serait-il possible qu'une personne parmi vous me guide vers un site (je cherche mais en vain...)

je connais juste l'invocation à dire lorsque l'on pénètre dans un cimetière


ps: si possible en arabe phonétique + traduction


merci à voussmiling smiley
z
20 mars 2007 17:25
personne pour me venir en aide?
N
20 mars 2007 17:30
salam khti

personnellement je ne peux pas trop t'aider je ne connais pas trop le sujet mais j'ai trouvé ca après quelques recherches en espérant que ca t'aide inchALLAH:



[www.maison-islam.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/07 17:31 par Nawal..
[color=#CC6666][b][center]Il y a, dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont doués d'intelligence _ sourate 3/verset 190[/center][/color][/b]
f
20 mars 2007 17:39
salemoaleykom,
voici un court article

Le visiteur s'adresse aux morts comme le Prophète (saw) le faisait quand il se rendait au cimetière d'El ". Baqi. Il disait :"Que le salut soit sur vous, habitants de ces demeures, Croyants et Musulmans. Bientôt quand Dieu le veut, nous vous rejoindrons. Vous êtes nos pionniers et nous vous suivrons. Nous implorons Dieu de vous accorder et à nous aussi la sauvegarde. Seigneur pardonne les et accorde leur Ta miséricorde" (Hadith rapporté par Moslim).
As salamou alaykoum ah-la dayari minal mouminina wa mouslimina wa yar-hamoullahoul moustaqdimina minkoum wa moustakhirina wa inna inch Allah lahiqouna. As-aloullaha lana wa lakou moul-afiya antoum lana faratoun wa nahnou lakoum tabaoun. Allahouma la tahrimna ajrahoum wa la todillana badahoum.




Il faut éviter de commettre du mal, se répandre en lamentations, crier, se montrer en toilette, étaler ses charmes, supplier les morts d'accorder des faveurs ainsi que d'autres méfaits constatés en tout lieux de la part des visiteuses qui ignorent les règles de la religion.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/07 17:41 par cat's eyes.
[b]N'occasionnent aucuns frais et ne requièrent aucune pile.Ils sont non taxables et à l'abri de l'inflation.[/b] Ils ne causent aucun effet secondaire déplaisant.Ils constituent, à mon avis, un remède digne de Merlin : [color=#FF00FF]Ce sont, Les CÂLINS ![/color]
z
20 mars 2007 17:40
salam Nawal


merci de ton inter mais je n'arrive pas a ouvrir le lien, je ne sais pas si ça vient de moi perplexe
N
20 mars 2007 17:43
Citation
zit_zitoune_&_zitouna a écrit:
salam Nawal


merci de ton inter mais je n'arrive pas a ouvrir le lien, je ne sais pas si ça vient de moi perplexe

wa alaykoum as salam

ah en effet, ca veut pas s'ouvrir je sais pas pourquoiperplexe

je te copie le lien, c'est assez long :



Les principes à respecter lors de la visite aux tombes

Question :

Je m'interroge sur le fait de savoir si on peut se rendre sur une tombe. On me dit que c'est interdit (harâm). Je veux bien le croire mais je n'arrive pas à m'en convaincre. Pourriez-vous m'apporter des arguments clairs. Je vous remercie d'avance.


Réponse :

Ce qu'on vous a dit est faux : en soi, le fait d'aller visiter une tombe ne constitue pas un acte interdit. Par contre, c'est le fait d'adresser des invocations au défunt (comme lui demander de guérir sa maladie, etc.) qui est interdit car constituant un acte d'associationnisme (shirk) : ceci car l'invocation (du'â) est réservée à Dieu ; de même, sacrifier un animal au nom du défunt pour s'attirer ses faveurs est aussi un acte de shirk. Ce genre d'actes était et est, aujourd'hui encore, toujours pratiqué dans certaines sociétés humaines. Ainsi, à Madagascar, pays voisin de mon île et terre natale de mon père, un véritable culte est rendu aux ancêtres décédés… En Inde, c'est sur les tombes des hommes pieux que sont faits invocations, offrandes et sacrifices.
Etant donné que les tombes font parfois ainsi l'objet d'un véritable culte, l'islam a instauré à leur sujet une série de précautions, destinées à prévenir du risque de tomber dans cette forme d'associationnisme.


A) Est-il interdit de visiter la tombe d'une personne morte en étant non-musulmane ?

Dieu a dit au Prophète à propos des Hypocrites (ceux dont on savait qu'ils n'étaient pas musulmans bien qu'ils le disaient) : "Et ne prie (la prière du défunt) sur aucun d'entre eux qui meurt, ni ne te tiens pas debout sur sa tombe. Ils n'ont pas cru en Dieu et en Son Messager, et sont morts en étant incroyants" (Coran 9/84). Cependant, d'un autre côté, le Prophète a dit avoir demandé à Dieu la permission de se rendre sur la tombe de sa mère, décédée non musulmane (polythéiste précisément) et avoir obtenu la permission, par contre n'avoir pas obtenu la permission de demander le pardon de Dieu pour elle ; lors de la visite à cette tombe, le Prophète pleura, faisant pleurer ceux qui étaient autour de lui (Muslim, 976). En fait ce que le verset interdit, c'est seulement de se tenir debout sur la tombe de quelqu'un mort non musulman pour l'honorer (cf. Bayân ul-qur'ân, commentaire du verset sus-cité), ou avec le premier des deux objectifs que nous allons voir ci-après en B, car seul le second objectif est alors autorisé (B.2).


Cool Ce pour quoi il est permis de visiter une tombe :

Se rendre sur une tombe est permis et même recommandé si l'on ne fait aucun des actes interdits que nous allons voir en C et si l'on a l'un des deux objectifs suivants : saluer le défunt et prier Dieu pour lui, et se rappeler que la vie en ce monde est temporaire.

B.1) Saluer le défunt qui était croyant (salâm), invoquer (du'â) Dieu pour qu'Il lui accorde Son pardon. Car la visite est une "salutation que l'on adresse au défunt comme on adresse une salutation au vivant ; et on invoque Dieu pour le défunt comme on L'a invoqué pour lui au moment de l'enterrer ou juste après" (Al-Iqtidhâ, p. 301). "Il est recommandé, quand on se rend près d'une tombe, de saluer son habitant et de prier Dieu pour lui" (Ibid., p. 300). Ceci est en effet ce que le Prophète faisait : il se rendait au cimetière de Médine, en saluait les occupants et invoquait Dieu pour leur pardon (Muslim, 974). Le Prophète a dit : "Chaque fois qu'un homme se rend sur la tombe d'un homme qu'il connaissait en ce monde et le salue, Dieu rend son âme au défunt afin qu'il réponde à son salut" (authentifié par Ibn 'Abd il-barr, Al-Iqtidhâ, p. 301). On peut même, lorsqu'on invoque alors Dieu dans un cimetière, lever les mains : le Prophète a invoqué Dieu en levant trois fois ses mains quand il était au cimetière de Médine (Muslim, 974), ce que an-Nawawî décrit comme ayant été fait pour invoquer Dieu (Shar'h Muslim).

B.2) Se rappeler que la mort est une réalité qui concerne tout le monde (son tour viendra aussi et il faut donc préparer sa mort en faisant les actions bonnes) : en effet, le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Je vous avais interdit de visiter les tombes. Maintenant visitez-les ; elles rappellent la mort" (Muslim, 976). S'il s'agit de la tombe de quelqu'un qui est apparemment mort sans la foi en Dieu et en le message de Muhammad (sur lui la paix), il faut noter qu'il est permis de visiter sa tombe avec ce second objectif seulement et non avec le premier (Al-Iqtidhâ, pp. 302-303).


C) Ce qu'il est interdit de faire lors d'une visite à une tombe :

C.1) Demander à l'âme du défunt de réaliser un besoin qu'on a ("Iqdhi hâjatî kadhâ wa kadhâ"winking smiley :

Cela relève de l'associationnisme (shirk) vis-à-vis de Dieu (lire mon article : Pourquoi peut-on demander son aide à un ami mais pas à un saint défunt ?, point B.2).

C.2) Demander à l'âme du défunt d'adresser à Dieu telle invocation pour soi ("ud'u-llâha lî"winking smiley :

Cela n'est certes pas du shirk mais constitue malgré tout une innovation (bid'a) (lire mon article : Pourquoi peut-on demander son aide à un ami mais pas à un saint défunt ?, point D.2).

C.3) Faire la prière rituelle pour Dieu mais la faire de sorte que la tombe soit entre soi et la direction de La Mecque :

Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Ne vous asseyez pas sur les tombes et n'accomplissez pas la prière rituelle dans leur direction" (Muslim, 972). Il a donc interdit de faire la prière (salât) quand il y a une tombe face à soi dans la direction de la Kaaba (la "Maison de Dieu", qui se trouve à La Mecque), et ce même si son intention n'est pas d'adorer la tombe mais d'adorer Dieu ; Alî al-qârî a même écrit que si on a l'intention de se prosterner devant le défunt, alors c'est un acte d'incroyance, tandis que c'est le fait d'avoir bien l'intention de se prosterner devant Dieu mais de faire alors sa prière tourné vers la tombe qui est visé dans ce Hadîth (Mirqât ul-mafâtîh). Anas avait un jour commencé une prière sans se rendre compte qu'un peu plus loin, une tombe se trouvait entre lui et la direction de la Mecque : Omar l'interpella alors pendant même qu'il accomplissait sa prière (Fat'h ul-bârî, 1/679).

C.4) Invoquer Dieu en levant les mains et prendre alors la direction d'une tombe ("raf' ul-yadayn li du'â' illâhi ma'a-t-tawajjuhi nahwa-l-qabr"winking smiley :

Nous l'avons vu : le seul fait de lever les mains pour invoquer Dieu dans un cimetière est permis, car le Prophète a invoqué Dieu en levant trois fois ses mains quand il était au cimetière de Médine (Muslim, 974). Cependant, il ne faut pas prendre la direction d'une tombe pendant qu'on lève ainsi les mains pour l'invocation, car des savants tels que Aboû Hanîfa, Mâlik, ash-Shâfi'î et Ahmad ont fait une analogie avec le cas de la prière rituelle disant qu'il ne faut pas faire une prière rituelle (salât) en prenant la direction d'une tombe (Hadîth cité plus haut) : ces savants en ont déduit que si on lève les mains pour invoquer Dieu (du'â ma'a raf' il-yadayn), il faut également ne pas rester tourné vers la tombe dont on est venu saluer l'occupant (cf. Al-Iqtidhâ, p. 335-336).

C.5) Accomplir la prière rituelle (salât) pour Dieu et sans prendre la direction d'une tombe, mais le faire dans un cimetière :

Le Prophète a dit : "Toute la terre est un lieu pour accomplir la prière rituelle, sauf le cimetière et le hammam" (Abû Dâoûd, 492, at-Tirmidhî, 317, Ibn Mâja, 745, authentifié par Ibn Taymiyya : al-Iqtidhâ, p. 307). Est concerné par cette règle tout le lieu qui, alentour de la tombe, est nommé "lieu de la sépulture" ("mâ dakhala fi-sm-il-maqbarati mimmâ hawl-al-qubûr"winking smiley (Al-Ikhtiyâr ul-'ilmiyya, Ibn Taymiyya, cité dans Ahkâm ul-janâ'ïz, p. 274).

C.6) Faire la prière rituelle près d'une tombe, pensant bénéficier ainsi de la baraka du défunt :

Rechercher la proximité d'une tombe pour accomplir la prière rituelle... D'après al-Baydhâwî, 'Alî al-Qârî, cela est autorisé à condition que l'on ait vraiment l'intention de tirer personnellement profit de la baraka du défunt, et non de vénérer celui-ci (Fat'h ul-bârî 1/680 et Mirqât ul-mafâtîh 2/202). Mais Ibn Taymiyya a écrit que ce cas relève aussi de ce que le Prophète a interdit quand il a dénoncé le fait que certains hommes avaient fait des tombeaux de leurs prophètes des lieux de prosternation ("ittakhadhû qubûra anbiyâ'ihim massâdjid"winking smiley : il s'agit tant d'édifier une mosquée sur une tombe ou de se prosterner sur celle-ci que de chercher à faire la prière près d'elle (Al-Iqtidhâ, p. 304, pp. 306-307).

C.7) Se rendre spécialement près de la tombe d'un pieux personnage pour invoquer Dieu, pensant que les invocations sont plus acceptées en se plaçant près de la tombe d'un pieux personnage ("taharri-d-du'â 'inda-l-qabr"winking smiley :

Nous avons vu en de voir qu'il n'y avait aucun problème à invoquer Dieu – même en levant les mains – dans un cimetière, à condition de ne pas se diriger vers la tombe. Cependant, se rendre spécialement près d'une tombe en pensant que les invocations ont plus de chances d'y être acceptées n'est pas conforme aux principes de l'islam. Ibn Taymiyya écrit : "Il est relaté que des actes miraculeux se passent près des tombes des prophètes et des pieux" : il cite ensuite plusieurs choses, parmi lesquelles le fait qu'il arrive que l'on voit des lumières ou des anges auprès de ses tombes, que des animaux refusent de s'approcher de ces tombes, qu'un feu s'étant déclaré dans le voisinage ait tout brûlé sauf ces tombes et leurs abords immédiats, que l'on ressente une tranquillité de cœur auprès de ces tombes, que quelqu'un qui ait voulu profaner ces tombes ait reçu une punition divine", etc. Il cite également le fait que Sa'îd ibn al-Mussayyab, réfugié tout près de la tombe du Prophète pendant la tuerie de al-Harra, n'avait eu connaissance des horaires des prières que par un son qu'il entendait de la tombe [ce qui est rapporté par ad-Dârimî, n° 93]. Ibn Taymiyya observe : "Cela est vrai en soi (…), mais n'implique nullement qu'il soit bien de se rendre près de ces tombes pour prier Dieu" (pp. 343-345). "C'est là quelque chose que Dieu et Son Messager n'ont pas institué, et que n'a fait aucun Compagnon, ni Tâ'bi'î, ni référent des musulmans ("a'immat ul-muslimîn"winking smiley, et que n'a cité aucun savant ni pieux des premiers temps. (…) Pourtant les Compagnons ont eu à faire face à la sécheresse et à d'énormes difficultés plusieurs fois. Pourquoi ne se sont-ils pas rendus tout près de la tombe du Prophète pour invoquer Dieu et Lui demander la pluie ou Son aide ? Au contraire, Omar sortit en emmenant al-'Abbâs et lui demanda de faire des invocations demandant à Dieu la pluie ; ils ne l'ont pas fait près de la tombe du Prophète" (pp. 312). "On dit que les gens de Constantinople se rendent près de la tombe de Abû Ayyûb pour invoquer Dieu auprès d'elle. Certes, mais ces gens ne sont pas nos références [Constantinople était encore chrétienne à l'époque de Ibn Taymiyya]. Il y a de nombreuses tombes des Compagnons dans différentes villes, où habitaient des Tâbi'ûn et des savants venus après eux parmi les référents ("a'imma"winking smiley. Eux ne se sont jamais partis auprès de la tombe d'un Compagnon pour y invoquer Dieu en Lui demandant Son aide ou la pluie …" (p. 313).
Nous avons vu plus haut que "il est recommandé, quand on se rend près d'une tombe, de saluer son habitant et de prier Dieu pour lui" (Al-Iqtidhâ, p. 300). Cependant il y a une différence entre le fait de se rendre sur la tombe d'un homme, de saluer celui-ci puis de faire des invocations incidemment ("dhimnan"winking smiley, et le fait de se rendre sur la tombe de cet homme avec l'objectif premier d'y faire des invocations : le premier est acte de bien, le second est une innovation (pp. 310-311, p. 348).


D) Se rendre sur la tombe du Prophète à Médine :

Il est tout à fait autorisé de se rendre près de la tombe du Prophète à Médine et de présenter ses salutations au Prophète : l'objectif est de présenter ses salutations au Prophète (Qâ'ida jalîla fit-tawassul wal-wassîla, p. 97). Ibn 'Awn relate qu'un homme questionna Nâfi' : "Est-ce que Ibn Omar saluait le Prophète dans sa tombe ? – Oui, répondit Nâfi', je l'ai vu le faire une centaine ou plus d'une centaine de fois : il se rendait près de la tombe, se tenait debout près d'elle et disait alors : "La paix soit sur le Prophète, la paix soit sur Abû Bakr, la paix soit sur Omar, mon père" (rapporté par Ibn Batta avec une chaîne de transmission authentique : Al-Iqtidhâ, p. 302). "Quand Ibn Omar revenait d'un voyage [car il habitait Médine], il se rendait près de la tombe du Prophète, le saluait puis envoyait ses prières sur lui ; puis il disait : "La paix soit sur toi ô Abû Bakr, la paix soit sur toi ô père"" (rapporté par Sa'îd ibn Mansûr, Al-Iqtidhâ, p. 337).

Cependant, il ne faut pas se rendre de façon abondante sur la tombe du Prophète pour lui présenter ses salutations, car cela contredit le Hadîth où le Prophète a dit : "Lâ taj'alû qabrî 'îdan" : "Ne faites pas de ma tombe un Eid" (Abû Dâoûd, 2042) : le terme "Eid" signifie "fête", mais des savants pensent qu'il désigne, d'une façon plus générale, tout temps ou tout lieu que les gens établissent comme objectif ("Ittikhâdh ul-makâni 'îdan huwa-'tiyâdu ityânihî lil-'ibâda 'indah" : p. 348). Ils traduisent donc ce Hadîth ainsi : "Ne faites pas de ma tombe un lieu de célébration". Ainsi, al-Hassan ibn il-Hassan ibn Alî, arrière petit-fils du Prophète, vit un jour un homme qui se rendait souvent auprès de la tombe du Prophète. Il lui dit : "Toi ! le Prophète a dit : "Ne faites pas de ma tombe un lieu de célébration. Et envoyez vos prières sur moi, votre prière ma parviendra où que vous soyez." Toi et un homme se trouvant en Andalousie sont semblables par rapport à lui [au sujet de la retransmission de la salutation]" (rapporté par Sa'îd ibn Mansûr, cité dans Qâ'ida jalîla fit-tawassul wal-wassîla, p. 103, Al-Iqtidhâ, p. 298). Un autre arrière petit-fils du Prophète, Alî ibn al-Hussein, a tenu des propos très voisins à un autre homme (Al-Iqtidhâ, p. 297). "Toi et un homme se trouvant en Andalousie sont semblables par rapport à lui" signifie ceci : qu'on se trouve à Médine et qu'on salue le Prophète devant sa tombe ou bien qu'on se trouve en Andalousie et qu'on adresse des salutations au Prophète, dans les deux cas ses salutations sont retransmises au Prophète. En effet, le Prophète a dit : "Dieu a des anges qui parcourent la terre, me retransmettent la salutation de ma Oumma" (an-Nassâ'ï, 1282) ; "Envoyez abondamment les prières sur moi le vendredi – jour et nuit – ; cette prière que vous envoyez m'est présentée. – Comment te sera-t-elle présentée quand tu seras mort ? – Dieu a interdit à la terre de manger le corps des prophètes" (Abû Dâoûd, 1047).
Il y a certes un Hadîth qui dit : "Celui qui enverra ses prières sur moi près de ma tombe je l'entendrai, et celui qui me les enverra de loin, on me les fera parvenir" ; cependant, as-Suyûtî a déclaré cette parole "faible" (note de bas de page sur Qâ'ida jalîla fit-tawassul wal-wassîla, p. 102).
Ibn Taymiyya écrit : "… C'est pourquoi Mâlik ibn Anas et d'autres ulémas ont déclaré qu'il était déconseillé ("mak'rûh"winking smiley pour les habitants de Médine qu'à chaque fois que l'un d'entre eux se rend à la mosquée il se rende près de la tombe puis salue le Prophète et ses deux Compagnons. Mâlik a dit : "Cela ne devrait être fait que lorsqu'on revient d'un voyage ou lorsqu'on part en voyage, ou autre chose de ce genre." Certains savants ont permis que l'on adresse ses salutations au Prophète quand on se rend dans la mosquée pour accomplir la prière. Mais avoir l'objectif permanent de se rendre près de sa tombe pour envoyer ses prières et ses salutations sur lui, je ne connais personne qui l'ait autorisé, car cela consiste d'une certaine façon à en faire un lieu de célébration" (Al-Iqtidhâ, pp. 336-337).

Après avoir salué le Prophète près de sa tombe, il n'y a aucun mal non plus à invoquer Dieu (du'â) (Al-Iqidhâ, p. 335). Cependant, deux précisions sont à faire ici…
La première précision est que quand on salue le Prophète près de sa tombe, si on invoque Dieu ensuite, il faut également se tourner vers la Kaaba et non pas rester tourné vers la tombe du Prophète. Les référents des quatre écoles juridiques classiques l'ont précisé (cf. Qâ'ida jalîla, p. 193). On relate certes que le calife Al-Mansûr demanda à Mâlik si, pour invoquer Dieu [après avoir salué le Prophète], il devait se tourner vers la Kaaba ou bien rester tourner vers la tombe et que Mâlik lui aurait répondu : "Comment détournerais-tu ton visage de lui alors qu'il est ton intermédiaire et l'intermédiaire de ton ancêtre Adam auprès de Dieu le jour du jugement ? Tourne-toi vers lui et demande son intercession, Dieu te l'accordera…". Cependant, la chaîne de transmission de cette parole attribuée à Mâlik est faible, comme le démontre Ibn Taymiyya (Qâ'ida jalîla, pp. 93-94, voir aussi p. 193).
La seconde chose à préciser ici est que, comme nous l'avons vu, il y a une différence entre le fait de se rendre sur la tombe du Prophète, saluer celui-ci puis faire des invocations incidemment (dhimnan), et se rendre sur la tombe du Prophète avec l'objectif premier d'y faire des invocations (Al-Iqtidhâ, pp. 310-311, p. 348) : le premier est bien, le second est à éviter, car en islam n'existe pas l'idée que les invocations seraient plus agréées lorsque faites près de la tombe du Prophète.


E) Des actes liés à la visite des tombes et qui font l'objet d'avis divergents entre les savants :

E.1) Réciter le Coran dans un cimetière :

Est-il permis de réciter le Coran dans un cimetière ? Les avis des ulémas sont divergents sur le sujet : Abû Hanîfa et Mâlik pensent que cela est déconseillé (mak'rûh), certains ulémas hanafites disent que cela est permis (p. 349).

E.2) Se rendre sur une tombe en ayant un des deux objectifs permis, cités plus haut, mais entreprendre spécifiquement un voyage pour cela :

Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "On ne doit voyager que pour se rendre à trois mosquées : la Mosquée Sacrée, ma Mosquée que voici et la mosquée Al-Aqsâ" (rapporté par Al-Bukhârî entre autres).
# Certains ulémas comme Ibn Batta, Ibn 'Aqîl, (Al-Iqtidhâ, pp. 303-304), al-Qâdhî 'Iyâdh (Fat'h ul-bârî, 3/85) et Shâh Waliyyullâh (Hujjat ullâh il-bâligha, 2/543) sont d'avis qu'entreprendre un voyage spécialement pour se rendre sur une tombe est concerné par ce Hadîth et est donc interdit. D'après ces savants, est concerné par ce Hadîth tout voyage fait avec un objectif purement cultuel ("ta'abbudî"winking smiley et avec l'intention de retirer une bénédiction d'un lieu précis : cela ne peut être fait qu'en ce qui concerne les trois mosquées sus-citées. Bien sûr, il n'est pas interdit de voyager pour la recherche du savoir, l'effort dans la voie de Dieu, le commerce, etc., puisque cela n'est pas fait pour, en soi, le lieu précis et avec un objectif purement cultuel. Par contre, disent ces savants, en vertu de ce Hadîth il ne faut pas entreprendre un voyage pour se rendre sur une tombe car l'objectif est purement cultuel et est lié à la tombe elle-même. Ces savants font donc la différence entre le fait de se rendre sur une tombe située à proximité – ce qui est permis et même recommandé tant que l'on respecte les principes que nous avons vus – et le fait d'entreprendre un voyage avec l'objectif de se rendre sur une tombe – ce qui est interdit selon l'interprétation du Hadîth que ces savants ont faite. Shâh Waliyyullâh écrit qu'il s'agit là d'une mesure de précaution, et que le fait de voyager ainsi vers une tombe ou bien vers le lieu où un pieux musulman (walî) a prié, pensant ainsi en retirer des bénédictions, tout cela est inclus dans l'interdiction formulée dans ce Hadîth (Hujjat ullâh il-bâligha, 1/543).
# D'autres ulémas comme al-Ghazâlî et al-Maqdissî (Al-Iqtidhâ, p. 304) sont d'avis que ce Hadîth ne concerne que le fait d'entreprendre un voyage pour se rendre dans une mosquée : cela ne doit être fait que pour l'une des trois mosquées sus-citées ; par contre, entreprendre un voyage pour se rendre sur une tombe n'est pas concerné par ce Hadîth et demeure donc permis à condition que l'on ne fasse aucun des actes interdits par le Prophète (cf. Fath ul-bârî). Cheikh Habîb ur-Rahmân al-A'zamî a montré dans son livre Al-Albânî shudhûdhuhû wa akhtâ'uh pourquoi il pense que c'est bien le voyage vers les mosquées qui est concerné par ce Hadîth : ce dernier signifie qu'il n'y a pas à rechercher à se rendre dans telle mosquée avec l'objectif d'y accomplir telle prière ou d'y faire des invocations ("taharrî masjidin ghayr il-massâjid ath-thalâtha lis-salât fîh, aw id-du'â, aw idh-dhikr, aw il-qirâ'a aw il-i'tikâf"winking smiley.

Il y a ainsi deux avis sur le sujet au sein de l'ensemble des savants sunnites. Et si Ibn Taymiyya, convaincu du premier avis, a voulu montrer que le second est erroné, il n'a pas dit que ce second avis constituait un égarement : il a fait la takhtia du second avis et non sa tadhlîl (cf. al-Iqtidhâ, pp. 303-304). Rien de plus normal quand on sait que tous deux sont fondés sur un effort de réflexion, les uns pouvant ne pas partager le résultat de l'effort de l'autre et pouvant le leur montrer mais où seule la takhtia est possible. On peut donc défendre l'avis duquel on est convaincu, mais on ne peut aller – comme le font malheureusement trop de frères qui ont assez de science pour se quereller mais pas assez pour comprendre les différents types de divergences – jusqu'à traiter d'"égaré" ("dhâll", "ghayr muwahhid"winking smiley celui qui est du second avis. Fa-l-yattaqullâh fî mâ yaqûlûn.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).



[www.maison-islam.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/07 17:44 par Nawal..
[color=#CC6666][b][center]Il y a, dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont doués d'intelligence _ sourate 3/verset 190[/center][/color][/b]
z
20 mars 2007 17:45
Alikoum salam cat's eyes


merci beaucoup smiling smiley


Nawal, j'ai pu ouvrir le lien enfin de compte, mais ce n'est pas ce que je recherche merci quand même pour ta recherche
z
20 mars 2007 17:46
En fait, j'aimerais savoir quel dou3a il faut faire?


et quelle sourate réciter?


est-ce qu'il y en a des précises pour ce genre de situation?
N
20 mars 2007 17:49
Citation
zit_zitoune_&_zitouna a écrit:
Alikoum salam cat's eyes


merci beaucoup smiling smiley


Nawal, j'ai pu ouvrir le lien enfin de compte, mais ce n'est pas ce que je recherche merci quand même pour ta recherche


salam


désoléesmiling smileyj'essaierai de rechercher un peu plus inchALLAHwinking smileysmiling smiley
[color=#CC6666][b][center]Il y a, dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont doués d'intelligence _ sourate 3/verset 190[/center][/color][/b]
f
20 mars 2007 17:51
Citation
zit_zitoune_&_zitouna a écrit:
En fait, j'aimerais savoir quel dou3a il faut faire?


et quelle sourate réciter?


est-ce qu'il y en a des précises pour ce genre de situation?



en faite la seule do'a qui est rapportée que le prophète faisait est celle ci:

Il disait :"Que le salut soit sur vous, habitants de ces demeures, Croyants et Musulmans. Bientôt quand Dieu le veut, nous vous rejoindrons. Vous êtes nos pionniers et nous vous suivrons. Nous implorons Dieu de vous accorder et à nous aussi la sauvegarde. Seigneur pardonne les et accorde leur Ta miséricorde" (Hadith rapporté par Moslim).

en transcription arabe ça donne:


As salamou alaykoum ah-la dayari minal mouminina wa mouslimina wa yar-hamoullahoul moustaqdimina minkoum wa moustakhirina wa inna inch Allah lahiqouna. As-aloullaha lana wa lakou moul-afiya antoum lana faratoun wa nahnou lakoum tabaoun. Allahouma la tahrimna ajrahoum wa la todillana badahoum.


sinon tu peux faire des do'as personnelles en plus,comme Allah leur fasse Misericorde.
[b]N'occasionnent aucuns frais et ne requièrent aucune pile.Ils sont non taxables et à l'abri de l'inflation.[/b] Ils ne causent aucun effet secondaire déplaisant.Ils constituent, à mon avis, un remède digne de Merlin : [color=#FF00FF]Ce sont, Les CÂLINS ![/color]
N
20 mars 2007 17:55
salam khti


j'espère que ca t'aidera cette fois lolwinking smiley


161 - Le devoir de faire des invocations pour le mort après son inhumation et de s'asseoir près de sa tombe environ une heure pour prier pour lui, pour demander à Dieu de l'absoudre et pour lire le Coran

946. 'Othmàn Ibn 'Affàn (das) a dit: «Le Prophète (bsdl), quand on avait fini d'enterrer le mort, se tenait debout devant sa tombe et disait: «Priez pour l'absolution de votre frère et demandez à Dieu d'affermir sa langue dans ses réponses aux Anges de la mort car il est en train d'être questionné».

Commentaire

La mort n'est qu'un passage dans une vie nouvelle et un monde nouveau servant de pont entre ce monde et l'autre. Ce pont s'appelle «Barzakh» (isthme). L'âme, en effet, est immortelle contrairement au corps qui doit en général se décomposer et disparaître. Pendant cette période isthmique l'âme est soumise à un examen terrifiant qui fixera le mort sur sa destination soit au Paradis, soit à l'Enfer. Un Hadith affirme que «la tombe est ou bien l'un des jardins du Paradis, ou bien l'une des fosses de l'Enfer».



947. 'Amr Ibn Al 'As (das) a dit: «Une fois que je serai mort, restez autour de ma tombe le temps qu'il faut pour sacrifier un chameau et pour distribuer sa viande (entre les pauvres) afin que vous m'aidiez ainsi à supporter ma solitude et afin que je sache quoi répondre aux questions des Messagers de mon Seigneur (les Anges de la mort)». (Rapporté par Moslem)

Ashàfî'i a dit: «II est bon alors de lire auprès du mort une partie du Coran, et, si on le lit en entier, c'est une bonne chose
N
20 mars 2007 17:56
salam

a widi j'ai meme pas eu le temps de finir mon message il s'est posté tout seulOhlol

il manquait la sourcewinking smiley

[www.mekkaoui.net]
[color=#CC6666][b][center]Il y a, dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont doués d'intelligence _ sourate 3/verset 190[/center][/color][/b]
N
20 mars 2007 17:57
salam

Pour le mort pendant l'office funéraire



156 - "Ô Seigneur ! Pardonne-lui et accorde-lui Ta miséricorde. Accorde-lui le salut et le pardon. Assure-lui une noble demeure. Elargis-lui sa tombe et lave-le avec l’eau, la neige et la grêle. Nettoie-le de ses péchés comme on nettoie le vêtement blanc de la saleté. Donne-lui en échange une demeure meilleure que la sienne et une épouse meilleure que la sienne. Fais-le entrer au Paradis et préserve-le du châtiment de la tombe (et du châtiment de l’Enfer)."



Allâhumma ghfir lahu wa rhamhu wa h âfihi, wa hfu hanhu, wa akrim nuzulahu, wa wassic mudkhalahu, wa ghsilhu bi-l-mâ'i wa th-thalji wa-l-baradi. Wa naqqihi mina-l-khatâya kamâ naqqayta th-thawba-l-abyada mina d-danasi. Wa abdilhu dâran khayran min dârihi, wa ahlan khayran min ahlihi, wa zawjan khayran min zawjihi. Wa dkhilhu-l-jannata wa ahidh-hu min hadhâbi-l-qaqbr [wa cadhâbi n-nâr].


157 - "Ô Seigneur ! Pardonne à nos vivants et à nos morts, aux présents et aux absents, aux jeunes et aux vieux, aux hommes et aux femmes. Ô Seigneur ! Celui d’entre nous que Tu maintiens en vie, fais-le vivre sur la voie de l’Islam et celui d’entre nous dont Tu as repris l’âme, fais-le mourir dans la foi. Ô Seigneur ! Ne nous prive pas de sa récompense et ne nous égare pas après sa mort."


Allâhumma ghfir li-hayyinâ wa mayyitinâ, wa shâhidinâ wa ghâ'ibinâ, wa saghîrinâ wa kabîrinâ, wa dhakarinâ wa unthânâ. Allâhumma man ahyaytahu minnâ fa-ahyihi halâ-l-islâmi. Wa man tawaffaytahu minnâ fa-tawaffahu halâ-l-îmâni. Allâhumma lâ tahrimnâ ajrahu wa la tudillabâ bahdahu.


158 - "Ô Seigneur ! Untel fils d’untel est sous Ta protection et à l’abri de Ton voisinage (compagnie). Préserve-le donc de la tentation de la tombe et du châtiment de l’enfer. Ô Toi digne de loyauté et de raison, pardonne-lui et accorde-lui Ta miséricorde car c’est Toi le Pardonneur, le Très Miséricordieux."



Allâhumma inna (citer le nom) fî dhimmatika wa habli jiwârika. Fa-qihi min fitnati-l-qabri wa hadhâbi n-nâri. Wa anta ahlu-l-wafâ'i wa-l-hhaqqi. Fa-ghfir lahu wa rhamhu, innaka anta-l-ghafûru r-rahîm.


159 - "Ô Seigneur ! Il est Ton esclave, fils de Ton esclave (féminin), il a besoin de Ta miséricorde et Tu n’as nul besoin de son châtiment. S’il était bienfaiteur, augmente-lui le nombre de ses bonnes actions et s’il était pécheur alors pardonne-lui."


Allâhumma habduka wa bnu amatika ihtâja ilâ rahmatika. Wa anta ghaniyyun han hadhâbihi. In kâna muhsinan, fa-zid fî hasanâtihi. Wa in kâna musî'an fa-tajâwaz hanhu.


[islammedia.free.fr]


ALLAHI RHAM JAMI3 MOUSLIMINE WA MAWMININE

AMINEEEEE



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/07 18:00 par Nawal..
[color=#CC6666][b][center]Il y a, dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont doués d'intelligence _ sourate 3/verset 190[/center][/color][/b]
z
20 mars 2007 20:40
Merci encore Nawal & cat's eyes j'ai finis par trouver ce que je recherchais


merci pour votre aide winking smiley
 
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