Si tu veux changer le monde, aimes un homme. Aimes le vraiment !
Choisis celui dont l’âme appelle véritablement la tienne, celui qui te voit et qui est suffisamment courageux pour avoir peur. Acceptes sa main et guides le doucement vers le sang de ton coeur où il peut sentir ta chaleur autour de lui et s’y reposer et brûler toutes ses lourdes charges dans tes flammes.
Regardes le dans les yeux, regardes au plus profond de lui et vois ce qui s’y trouve. Endormi ou éveillé, timide ou impatient, regardes le dans les yeux et vois ses pères et grands pères et toutes les guerres et autres folies que leur esprit ont combattues dans des contrées lointaines, il y a longtemps.
Regardes leurs souffrances et leurs luttes, leurs tourments et leur culpabilité, sans jugement et laisses cela partir. Ressens son fardeau ancestral et comprends que ce qu’il recherche en toi c’est un refuge sûr. Laisses le se fondre dans ton regard stable et saches que tu n’as pas besoin d’être le miroir de cette rage parce que tu as un utérus, une porte douce et profonde qui soigne et purifie les vieilles blessures.
Si tu veux changer le monde, aimes un homme. Aimes le vraiment !
Assieds toi devant lui dans toute ta majesté de femme, dans le souffle de ta vulnérabilité en jouant l’innocence enfantine dans les profondeurs de ton invitation à une mort florissante, te soumettant avec tendresse pour permettre à sa puissance d’homme de faire un pas vers toi et nagez ensemble dans l’utérus de la Terre dans un silence entendu.
Et quand il se retire, car il se retirera … fuyant par peur dans sa caverne, rassembles les grands mères autour de toi, enveloppes toi de leur sagesse, entends leurs doux murmures, apaises ton coeur de petite fille apeurée qui t’immobilisent et attends patiemment son retour. Assieds toi et chante près de sa porte le chant du souvenir pour qu’il soit encore une fois rassuré.
Si tu veux changer le monde, aimes un homme. Aimes le vraiment !
N’amadoues pas le petit garçon avec des ruses et des tours, de la séduction et des pièges pour le leurrer vers une toile destructrice, vers un lieu de chaos et de haine plus terrible encore que toutes les guerres combattues par ses frères. Ce ne serait pas féminin, ce serait une revanche, ce serait le poison de l’abus des époques, le viol de notre monde et cela ne donne aucun pouvoir à la femme. Elle se diminue en le castrant et elle nous tue tous. Et que sa mère l’ait soutenu ou pas, montres lui la vraie Mère, tiens le maintenant et guides le dans ta grâce et tes profondeurs brumeuses jusqu’au centre de la Terre. Ne le punis pas parce que ses blessures ne correspondent pas à tes besoins ou à tes critères. Pleures pour lui de douces rivières et ramènes tout à la maison avec ton sang.
Si tu veux changer le monde, aimes un homme. Aimes le vraiment !
Aimes le suffisamment pour être nue et libre. Aimes le suffisamment pour ouvrir ton corps et ton esprit aux cycles de naissances et de morts et remercies le pour l’opportunité de danser ensemble dans les tempêtes qui font rage et les bois silencieux. Sois assez courageuse pour être fragile et laisses le s’abreuver aux pétales doux et capiteux de ton être.
Fais lui savoir qu’il peut te tenir et se lever pour te protéger, tombes en arrière dans ses bras et fais lui confiance pour te rattraper, même si on t’a déjà laissée tomber des milliers de fois avant. Apprends lui à se rendre en te rendant toi même et fusionnez dans le doux néant du coeur de ce monde.
Si tu veux changer le monde, aimes un homme. Aimes le vraiment !
Encourages le, nourris le, autorises le, entends le, tiens le, guéris le et à ton tour, tu seras nourrie, soutenue et protégée par ses bras forts, ses pensées limpides et ses flèches affûtées, car il se peut, si tu le lui permets, être tout ce dont tu rêves. Si tu veux aimer un homme, aimes toi, aimes ton père, aimes ton frère, aimes ton fils, aimes ton ancien partenaire, du premier garçon que tu as embrassé au dernier pour lequel tu as pleuré.
Remercies pour les dons, des débris dans lesquels tu te trouvais jusqu’à la rencontre avec celui qui se tient devant toi maintenant et trouves en lui la graine du renouveau et du solaire, une graine que vous pouvez nourrir pour aider l’émergence d’un nouveau monde ensemble.
[center]Vous n'êtes pas vos pensées ! Vous êtes celui qui les choisit.
Je ne vous aime pas, Dieu vous aime à travers moi, c’est pour cela que c’est si fort.[/center]
Citation Coccinelle. a écrit: Condition sinéquanone.
Mais il le dit dés le début , il faut faire le bon choix : Choisis celui dont l’âme appelle véritablement la tienne,
[center]Vous n'êtes pas vos pensées ! Vous êtes celui qui les choisit.
Je ne vous aime pas, Dieu vous aime à travers moi, c’est pour cela que c’est si fort.[/center]
Voici la réponse a ce poéme , ecrit par une femme . Evidemment ca change tout . Vos avis
Si tu veux changer le monde… aime une femme… aime la vraiment.
Trouve une femme qui parle à ton âme, pas à ta raison. Jette ta check-list, mets ton oreille sur son coeur et écoute. Entends ses noms, ses prières, les chansons de chaque être vivant – les ailés, ceux à fourrure et à écailles, les souterrains et les marins, les êtres verts et fleuris, tous ceux qui ne sont pas encore nés et ceux qui sont en train de mourir… Entends leur mélancolie louer Celle qui leur a donné la vie. Si tu n’as pas encore entendu ton propre nom, c’est que tu n’as pas écouté assez longtemps. Si tes yeux ne sont pas remplis de larmes, si tu ne t’inclines pas à ses pieds, c’est que tu n’as pas assez souffert à l’idée de l’avoir presque perdue.
Si tu veux changer le monde… aime une femme…
Une femme au-delà de toi-même, au-delà du désir et de la raison, au-delà de tes préférences d’homme pour la jeunesse, la beauté, la variété et de tous les concepts superficiels de liberté. Nous nous sommes donnés tellement de choix que nous avons oublié que la véritable libération est de se tenir au milieu du feu de l’âme et de brûler dans notre résistance à l’Amour. Il n’y a qu’une Déesse. Regarde-La dans les yeux, et vois, vois vraiment, si elle est celle qui va mettre la hache au -dessus de la tête. Si ce n’est pas le cas, passe ton chemin. Maintenant. Ne perds pas ton temps à “essayer”. Sache que ta décision n’a rien à voir avec elle, car au final, ce qui compte ce n’est pas avec qui, mais quand nous choisissons de nous rendre.
Si tu veux changer le monde… aime une femme.
Aime la pour sa vie au-delà de ta peur de la mort, au-delà de ta peur d’être manipulé par la Mère dans ta tête. Ne lui dis pas que tu es prêt à mourir pour elle. Dis lui que tu es prêt à VIVRE avec elle, à planter des arbres avec elle et à les regarder pousser. Sois son héros en lui disant à quel point elle est belle dans sa vulnérabilité majestueuse, en lui rappelant tous les jours, par ton adoration et ta dévotion, qu’elle EST une déesse.
Si tu veux changer le monde…
aime une femme dans tous ses aspects, à travers toutes ses saisons, et elle te guérira de ta schizophrénie, de ta duplicité et de ta tiédeur qui maintiennent ton Esprit et ton corps séparés, qui t’isolent et te font chercher hors de toi quelque chose qui donne du sens à ta vie. Il y aura toujours une autre femme. Bientôt cette nouvelle femme brillante deviendra terne, et tu te sentiras à nouveau agité, chassant les femmes comme des voitures, chassant la Déesse comme le nouvel objet de ton désir. L’homme n’a plus besoin de choisir. Ce dont l’homme a besoin c’est de la Femme, de l’Attitude Féminine, de la Patience et de la Compassion, ne cherchant rien, ne faisant rien, de respirer ici et de se laisser couler dans les racines entrelacées si solides qu’elles retiennent la Terre quand elle se débarrasse du ciment et du métal sur sa peau.
Si tu veux changer le monde… aime une femme, une seule femme.
Aime-la et protège-la comme si elle était le dernier vaisseau sacré. Aime-la à travers ses peurs d’abandon qu’elle retient pour toute l’humanité. Non, il ne tient pas qu’à elle de guérir les blessures. Non, ce n’est pas de la faiblesse d’être codépendante.
Si tu veux changer le monde…
aime une femme sans faillir jusqu’à ce qu’elle croie en toi, jusqu’à ce que ses instincts, ses visions, sa voix, son art, sa passion, sa sauvagerie lui soient revenus – jusqu’à ce qu’elle soit une force d’amour plus puissante que tous les démons des média politiques qui cherchent à la dévaloriser et à la détruire.
Si tu veux changer le monde,
abandonne tes causes, dépose les armes et tes panneaux de protestation. Oublie ta guerre intérieure, ta rage vertueuse et aime une femme… au-delà de tous tes efforts de grandeur, au-delà de ta quête tenace pour l’illumination. Le saint-graal se tient devant toi à peine la prends-tu dans tes bras et abandonnes tes recherches au profit de quelque chose allant au-delà de l’intimité.
Et si la paix était un rêve que l’on peut réaliser seulement à travers le coeur d’une Femme? Et si l’amour d’un homme pour la Femme, l’attitude Féminine, était la clé pour ouvrir Son coeur?
Si tu veux changer le monde… aime une femme depuis les profondeurs de ton ombre jusqu’au sommet de ton Etre, de retour dans le jardin où tu l’as rencontrée pour la première fois, à la porte des rayons de l’arc-en-ciel que vous avez traversée ensemble lumineux et unis, jusqu’au point de non-retour, aux confins de la nouvelle Terre…