Bourse du travail de Nice. Estrosi "expulse" la CGT
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé jeudi 3 mai 2012 qu’il ne souhaitait plus que l’union départementale de la CGT réintègre la Bourse du travail de la place Saint-François, dans le Vieux-Nice.
L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse improvisée au cours de laquelle il a annoncé ses projets de restauration des bâtiments de la Bourse du travail, dont certains datent du moyen-âge. Un musée de l’histoire locale doit notamment y prendre place. La CGT, "locataire" des lieux depuis 1896, soit 116 ans, avait dû les quitter l’an dernier en raison de travaux de sécurité.
Mais une convention la liant à la mairie permettait au syndicat d’y revenir. Or, Christian Estrosi a annoncé également qu’il comptait faire annuler cette convention par le conseil municipal. L’union départementale CGT estime que son syndicat paye ses prises de positions et son engagement. Elle envisage une action en justice.
Ce cas n’est pas isolé. Xavier Bertrand, maire de Saint Quentin en Yvelines a récemment contesté la présence CGT dans les locaux de la Bourse du travail.