Citation
nostradamusalgerois a écrit:
Le statut de la femme et de l’homme en droit islamique
Dans les pays islamiques, le droit de la famille émane de trois sources: le droit positif, le droit islamique classique et le droit coutumier (urf). Le droit de la famille a certes été codifié au XXe siècle et incorporé au droit positif, à l’instar d’autres domaines juridiques, comme le droit pénal. Mais il reste le domaine qui contient le plus grand nombre de renvois au droit islamique classique, car il n’a pratiquement pas été modifié, ni pendant la colonisation ni pendant l’ère postcoloniale. Dans la majorité des pays, la constitution renvoie, dans son préambule, aux normes du droit islamique classique pour toutes les questions que le droit positif ne régit pas.
Contexte politique du droit de la famille
Le droit de la famille des pays islamiques contient de nombreuses dispositions discriminatoires envers les femmes, car il se fonde sur une conception hiérarchique des rôles des hommes et des femmes. Si divers pays musulmans ont lancé des réformes durant le XXe siècle, les milieux conservateurs s’y sont toutefois souvent opposés, y voyant une attaque contre le droit islamique et ses valeurs. Le droit de la famille suscite par conséquent toujours des débats sur l’identité culturelle et religieuse. La réislamisation entreprise par quelques États islamiques dans la seconde moitié du siècle passé a empêché toute réforme du droit de la famille et, par conséquent, tout progrès dans l’égalité entre femmes et hommes.
Mariage
Dans l’Islam, le mariage est un contrat entre un homme et une femme, les deux devant en principe être consentants.
Si les mariages arrangés sont de fait devenus plus rares en ville, ils restent cependant fréquents à la campagne, avec ou sans le consentement des futurs époux (on parle alors dans ce dernier cas de mariage forcé).
Tutelle
Dans de nombreuses régions, la femme est mise sous la tutelle d’un homme (appelé wali, généralement le père), dont elle doit obtenir le consentement pour pouvoir se marier. Si le tuteur refuse de donner son accord, seul un juge peut outrepasser sa décision et autoriser le mariage.
Âge nubile
Dans le droit islamique classique, la nubilité est atteinte à la puberté, mais l’âge nubile effectif varie selon l’école juridique, et le droit positif peut prévoir un âge minimal plus avancé. Il n’en reste pas moins que dans de nombreux États islamiques, le mariage est autorisé à partir d’un très jeune âge, surtout pour les filles (voir Les droits de l’enfant dans l’Islam). Et même lorsque le droit positif prévoit un âge nubile plus avancé, le mariage contracté à un plus jeune âge selon le droit islamique n’est pas annulé, de sorte que le mariage d’enfants reste possible.
Mariage après un viol
Les normes pénales qui acquittent les violeurs s’ils épousent leur victime sont particulièrement problématiques. Cette disposition, en vigueur dans de nombreux pays islamiques, a pour but de sauvegarder l’honneur de la famille, mais ne fait guère cas du consentement de la femme ou de la fille.
Polygamie
Le Coran permet à un homme d’avoir quatre épouses s’il a les moyens de les traiter sur un pied d’égalité. Dans leur train de réformes, certains États comme l’Égypte (en 2000) et le Maroc (en 2004) ont introduit des restrictions dans le droit de la famille. Ils exigent notamment le consentement de la première femme pour les mariages supplémentaires. Par ailleurs, un juge doit s’assurer que l’homme dispose de moyens économiques suffisants pour assumer sa polygamie. Il reste à savoir si la première femme a réellement les moyens de s’opposer à un autre mariage, eu égard aux conséquences que ce refus peut avoir. La Turquie et la Tunisie interdisent la polygamie.
Mariage temporaire
Une particularité des chiites est le mariage temporaire. En Iran, cette formule est admise par la loi et l’homme a le droit de contracter un nombre illimité de mariages temporaires. Le statut de la femme qui contracte un mariage temporaire est inférieur à celui de la femme qui contracte un mariage classique, puisque le mari n’est pas obligé de subvenir à ses besoins. Étant donné que ce mariage peut être conclu sans témoin ni juge, la femme aura de la peine à en prouver l’existence si le mari le conteste. Dans les régions chiites, les prostituées travaillent sous le couvert du mariage temporaire et se retrouvent ainsi dans une situation particulièrement précaire, car la prostitution est illégale.
Dot
Élément essentiel du contrat de mariage, la dot (mahr, en arabe) doit être versée directement à la femme (et pas au père ou au tuteur, par ex.), du moins en théorie. Les opinions sur la fonction de la dot divergent. Pour certains, elle garantit l’indépendance financière de la femme après un divorce. En cas de divorce, elle peut faire office de «peine conventionelle», de façon à dissuader l'homme d’abuser de son droit de divorcer. Pour d’autres, la dot est une tradition dépassée qui ravale la femme au rang d’objet.
Citation
nostradamusalgerois a écrit:
je vais en mettre sur les hommes moi je suis pour l'égalite entre l'homme et la femme
Citation
nostradamusalgerois a écrit:
Le statut de la femme et de l’homme en droit islamique
Dans les pays islamiques, le droit de la famille émane de trois sources: le droit positif, le droit islamique classique et le droit coutumier (urf). Le droit de la famille a certes été codifié au XXe siècle et incorporé au droit positif, à l’instar d’autres domaines juridiques, comme le droit pénal. Mais il reste le domaine qui contient le plus grand nombre de renvois au droit islamique classique, car il n’a pratiquement pas été modifié, ni pendant la colonisation ni pendant l’ère postcoloniale. Dans la majorité des pays, la constitution renvoie, dans son préambule, aux normes du droit islamique classique pour toutes les questions que le droit positif ne régit pas.
Contexte politique du droit de la famille
Le droit de la famille des pays islamiques contient de nombreuses dispositions discriminatoires envers les femmes, car il se fonde sur une conception hiérarchique des rôles des hommes et des femmes. Si divers pays musulmans ont lancé des réformes durant le XXe siècle, les milieux conservateurs s’y sont toutefois souvent opposés, y voyant une attaque contre le droit islamique et ses valeurs. Le droit de la famille suscite par conséquent toujours des débats sur l’identité culturelle et religieuse. La réislamisation entreprise par quelques États islamiques dans la seconde moitié du siècle passé a empêché toute réforme du droit de la famille et, par conséquent, tout progrès dans l’égalité entre femmes et hommes.
Mariage
Dans l’Islam, le mariage est un contrat entre un homme et une femme, les deux devant en principe être consentants.
Si les mariages arrangés sont de fait devenus plus rares en ville, ils restent cependant fréquents à la campagne, avec ou sans le consentement des futurs époux (on parle alors dans ce dernier cas de mariage forcé).
Tutelle
Dans de nombreuses régions, la femme est mise sous la tutelle d’un homme (appelé wali, généralement le père), dont elle doit obtenir le consentement pour pouvoir se marier. Si le tuteur refuse de donner son accord, seul un juge peut outrepasser sa décision et autoriser le mariage.
Âge nubile
Dans le droit islamique classique, la nubilité est atteinte à la puberté, mais l’âge nubile effectif varie selon l’école juridique, et le droit positif peut prévoir un âge minimal plus avancé. Il n’en reste pas moins que dans de nombreux États islamiques, le mariage est autorisé à partir d’un très jeune âge, surtout pour les filles (voir Les droits de l’enfant dans l’Islam). Et même lorsque le droit positif prévoit un âge nubile plus avancé, le mariage contracté à un plus jeune âge selon le droit islamique n’est pas annulé, de sorte que le mariage d’enfants reste possible.
Mariage après un viol
Les normes pénales qui acquittent les violeurs s’ils épousent leur victime sont particulièrement problématiques. Cette disposition, en vigueur dans de nombreux pays islamiques, a pour but de sauvegarder l’honneur de la famille, mais ne fait guère cas du consentement de la femme ou de la fille.
Polygamie
Le Coran permet à un homme d’avoir quatre épouses s’il a les moyens de les traiter sur un pied d’égalité. Dans leur train de réformes, certains États comme l’Égypte (en 2000) et le Maroc (en 2004) ont introduit des restrictions dans le droit de la famille. Ils exigent notamment le consentement de la première femme pour les mariages supplémentaires. Par ailleurs, un juge doit s’assurer que l’homme dispose de moyens économiques suffisants pour assumer sa polygamie. Il reste à savoir si la première femme a réellement les moyens de s’opposer à un autre mariage, eu égard aux conséquences que ce refus peut avoir. La Turquie et la Tunisie interdisent la polygamie.
Mariage temporaire
Une particularité des chiites est le mariage temporaire. En Iran, cette formule est admise par la loi et l’homme a le droit de contracter un nombre illimité de mariages temporaires. Le statut de la femme qui contracte un mariage temporaire est inférieur à celui de la femme qui contracte un mariage classique, puisque le mari n’est pas obligé de subvenir à ses besoins. Étant donné que ce mariage peut être conclu sans témoin ni juge, la femme aura de la peine à en prouver l’existence si le mari le conteste. Dans les régions chiites, les prostituées travaillent sous le couvert du mariage temporaire et se retrouvent ainsi dans une situation particulièrement précaire, car la prostitution est illégale.
Dot
Élément essentiel du contrat de mariage, la dot (mahr, en arabe) doit être versée directement à la femme (et pas au père ou au tuteur, par ex.), du moins en théorie. Les opinions sur la fonction de la dot divergent. Pour certains, elle garantit l’indépendance financière de la femme après un divorce. En cas de divorce, elle peut faire office de «peine conventionelle», de façon à dissuader l'homme d’abuser de son droit de divorcer. Pour d’autres, la dot est une tradition dépassée qui ravale la femme au rang d’objet.
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nostradamusalgerois a écrit:
C’est une réponse à qui est écrit
Pourquoi ça gêne cet article moi je n’y Suis pour rien