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Souvenez-vous de cette chanson ! !
D
16 novembre 2005 23:37
C'est parfois vulgaire !



Doc Gynéco - Hexagonal
(album "Liaisons dangeureuses", lu 415 fois)

[Doc Gynéco]
J'm'en fous de ce qu'ils peuvent penser,
au moins moi, j'sais,
Qu'c'est pour eux
Qu'on ouvre des bordels en Thaïlande,
Y en qu'pour eux,
Ils disent que le France est grande,
Je me demande,
A quel Macro, j'paye des impôts,
C'est à celui qui'm traite de 'negro',
Qui m'dit qu'ça pue dans mes escaliers,
Et qu'ça gêne qui ?
Mon voisin de palier,
Un mec qui s'saoule au Ricard,
Et frappe sa femme,
Vivre au quartier, est tout son drame,
Qui, m'voit en BM et dit que je vends d'la came,
Qui fait des fausses dépositions,
qui, fout des mecs en prison,
qui va pleurer au poste et qui porte du Lacoste...

[Renaud]
"Etre né sous l'signe de l'hexagone
C'est vraiment pas une sinécure
Et l'roi descons sur son trône
Il est français, ça j'en suis sur"

[Doc Gynéco]
Qui prend d'l'ampleur,
et qui fait peur,
mais dis moi qui contrôle le secteur,
Je t'le demande,
qui a fait la meilleure propagande,
veux propulser,
et fais parler d'son gang,
qui peut changer une major,
en label indépendant,
qui fait des disques, de plus en plus bandants,
quel docteur te propose un diagnostic,
qui pousse la musique plus haut qu'le fric,
mais qui, j't'l demande pas, j'te l'dis qui t'écrase,
quel est le nom du joueur, qui est en première base?
Qui cache sa haine derrière une cravate
Le même qui t'fait béton quand tu l'savates...

[Renaud]
"Etre né sous l'signe de l'hexagone
On peut pas dire qu'ca soit bandant
Si l'roi descons perdait son trône
Y'aurait un max de prétendants

La France est un pays de flics
A tous les coins d'rue y'en a 100
Pour faire régner l'ordre public,
Ils assassinent impunément

Etre né sous l'signe de l'hexagone
On peut pas dire qu'ca soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône
Y'aurait 50 millions de prétendants"

Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
b
16 novembre 2005 23:47
un ex membre du ministere AMER!!!

un peu parti en cacahuète comme ses copains...

euh c koi le sujet gaza djenine smiling smiley
D
16 novembre 2005 23:52
euh c koi le sujet gaza djenine

De la nostalgie ! Je m'en lasse pas ! C'est tellement vrai !

Cette chanson avait fait beaucoup de bruit ! Elle est trés explicit !

Malheureusement dans ce pays certains font "la sourd oreille" aux revendications de chanteurs engagés et même au craquement d'allumette !

Jusqu'ici tout va bien !

Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
b
16 novembre 2005 23:53
toi tu devrais écouter La Rumeur... ça c'est de l'engagement winking smiley
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
D
16 novembre 2005 23:55
bulle a écrit:
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> toi tu devrais écouter La Rumeur... ça c'est de
> l'engagement
>
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> ________________
>
> Ils veulent qu'on fonce dans le mur, mais le mur
> qu'ils verront accueillera le murmure de leurs
> lamentations.
> __________________________________________________
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C'est de qui ? Doc ? Renaud ?
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
b
16 novembre 2005 23:56
c un groupe djenine...

t pas renseignée alàlàlàlà...

winking smiley
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
D
16 novembre 2005 23:59
bulle a écrit:
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> c un groupe djenine...
>
> t pas renseignée alàlàlàlà...
>
>
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> Ils veulent qu'on fonce dans le mur, mais le mur
> qu'ils verront accueillera le murmure de leurs
> lamentations.
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Non ! Mais ça me dis quelque chose !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
b
17 novembre 2005 00:02
1er album: l'ombre sur la mesure

2è album: regain de tension

par ailleurs, ils ont été attaqués en justice pour avoir dénoncé les bacures policières dans un journal paru en édition limitée avec ce deuxième album.

"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
a
17 novembre 2005 00:04
Je suis l'ombre sur la mesure le violent poison
À l'écart de tous soupçons
Dans ce sombre récit dont personne se méfiera
Il s'agira de sang sur les murs au crépuscule d'une bavure
Je murmurais la haine enclavée dans les ZUP en région parisienne
L'amour comme rampart à la dérive au registre de ces âmes charitables
Plutôt naïves se perdent donne à ma palabre son caractère
Sourire Kabyle dans les artères de ma ville
Voilà à quoi l'instinct de malfaiteurs ma foi se familiarisera aux effusions sanguines
D'une trop commune routine la rue se masacre sous le ciel des damnés
N'importe quel trou du cul aujourd'hui est armé
Hier encore l'ombre d'un regard de travers sur le pavé se dissipait
Dans un silence de mort le crime désormais a la parole trop facile
Crois-moi pour qu'on en rigole de joie sous ces lampadaires qui éclairent la misère
Et si j'exagère l'obscurité la plus dense n'est jamais loin de la lumière
La plus vive mourir de ces rumeurs de peur et de paranoia à des heures tardives
Sous le tranchant de la lame d'un cran d'arrêt à vos risques et périles
Derrière les guirlandes d'acier d'une maison d'arrêt ou sur un disque vinyle

Refrain (x3)
Considère moi comme une bombe dont tu as allumé la mèche
Et qui égrène les secondes d'une saison blanche et sèche

Je suis l'ombre sur la mesure à la pointe d'une écriture
L'ombre de ces murs aux milles blessures que des bouches murmurent
Entre deux rondes de furies bleues du plus criard au blaffard d'un girofard
Je tisse ma toile noire sur des coeurs agards
Et je traîne mes guêtres sous les fenêtres de ces ruelles
Qui ont le lèpre mon coeur au fond de la cour des miracles en débacles
Sous les arcades malades où crisent les voies croisées de la faim
Et du vice je suis l'ombre cerclée de gris rouillé verouillé sur une aire
Où rien ne brille où les corps se compriment où le vue décline
Et où brigadiers fulminent regarde ces silhouettes grises
Dont les rêves gisent sur le pavé couvert de pisse
Elles poussent toutes la même porte
En crachant sur le trotoir de leur illusions mortes
Nous n'avons à perdre que nos pensées ternes
Te dire on t'aime avec le feu dans les yeux
De ceux qui sont près à tanter la diable pourvu qu'il garnisse leurs tables
Et conjurent la misère le fer et la pierre qui les enssèrent
Je suis l'hombre sur la mesure et je sature dans les graves de cette basse
Qui montent d'une cave parmis la crasse et l'éther d'une trop vieille poudrière




D
17 novembre 2005 00:05
bulle a écrit:
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> 1er album: l'ombre sur la mesure
>
> 2è album: regain de tension
>
> par ailleurs, ils ont été attaqués en justice pour
> avoir dénoncé les bacures policières dans un
> journal paru en édition limitée avec ce deuxième
> album.
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> Ils veulent qu'on fonce dans le mur, mais le mur
> qu'ils verront accueillera le murmure de leurs
> lamentations.
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Comme tant d'autres ! La censure est chronique quant il s'agit de " l'Etat assassine" !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
b
17 novembre 2005 00:05
t'écoutes ça rifton? lol

winking smiley
b
17 novembre 2005 00:06
djenine, le groupe Assassin c'est fini lol!!!!!

MDRR
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
a
17 novembre 2005 00:06
porc
Le chant est libre comme l'air , toujours le meme calibre , les chers confrere dans les mains , tuer pour nous dissuader , quelques fils de putin en travers de notre chemin , la coupe est pleine et on crache dans la soupe et sur les sales groupes et que quelqu un se la ramenes , j ai toujours pas trouver le sourire ni ce dancefloor de salope du rap et du r'n'b non-stop , ici le style a autant de srupule qu'une maison d'arret qui brule pour t'dire comme ca craint le pire comme ca sert a rien de nous ralentir ,je peux encore vous surprendre , aucune stelle ne sera assez grande pour qu ils se branlent sur nos sequelles comme des pucelles qui se rendent complice des parties de balle trappe de la police

refrain :
Pendant que la censure peine de tout ces efforts et que l obscure syndicat de porc
En cas d encombrante bavure invoque le coup du sort et nous convoque leur etats majors (2x)

Bref , rien de bien nouveau sous le soleil ,les memes vieilles chiennes sur leur vieille piles d oseille
nos bonnes vieilles lois pour nos bons vieux trous a rats un extras cette fois , un trophee ces derniers mois une portee de gorets s est coincee entre les mailles de mon filet j y ai meme trouver un code penal a tranche doré expedié par voie d huissier avec tout les bravos du 9 place boveau le ponpon et la cerise et je crois que ma plus grosse prise , ca me changera des frises et de cette bouillie pour chats qu on sert aux grandes fetes foraines republicaines hein ca m inspire l amour et la joie qui fait defaut a mes rengaines et des mes pensees charges de haine

refrain 2x

Encore du rap de fils d immigré contraire a leur codes pourtant si familier aux flics et a laur brutale methodes au rang des non alignes qualifiés d infames diffamateur encore trop d honneur qui distingues des amateurs c est la rumeur 4 tete a abbatre mais que les censeurs se rassurent il y a pas que le mesure qu on va battre 2004 pleinde haine meme interdit d antenne des centaines de detracteur au cul que mon son preoccupent je suis de ces braises pas eteintes qui crament dans leur enceintes ou dans les plaintes de ces fils de tympes assis au bord es accusés aux bord des priorités et la parole arraché par les minorités

Refrain




a
17 novembre 2005 00:07
oui bulle
aussi sniper

mais djenine aimerait plutot sniper "jeteurs de pierres"
D
17 novembre 2005 00:08
L'Etat assassine !


La justice n'a pas rendu le jugement
Que le peuple attend.
Voilà pourquoi, nous avons la haine
Contre leur système.

Shoot, shoot, le rythme suit sa route.
Plus de doute le posse Assassin fait partie des gens qu'on écoute.
Qui sont les criminels ?
Qui sont ceux qu'on enferme ?
A l'école on nous impose des modèles,
Mais la vie me révèle le côté réel des fils de pute qui nous gouvernent.
Pas un mot sur les crimes quand l'Etat assassine.
On t'opprime, si ça ne va pas, on te supprime.
Pô, pô, pô, voilà comment la police s'exprime.
Personne d'entre nous ne veut finir comme Malek Oussekine.
Bing, bang, la police est comme un gang.
De l'Afrique Noire au maghreb et de la Corse à l'Irlande.
Les minorités se lèvent, notre sang vient de la même sève.
C'est pour ça qu'il n'y a jamais de trève.
Je ne vote pas, la politique institutionnelle ne m'intéresse pas.
Je rappe pour les bas-fonds, pas pour les bouffons.
Notre cul n'est pas à vendre, mais pour le tien j'ai du plomb !
La justice juge sur des critères bien définis,
80 % des prisonniers sont ouvriers, chômeurs ou sans logis.
Combien de keufs sont incarcérés ?
Dites-moi simplement dans l'Histoire
Le nombre d'hommes politiques déjà condamnés ?
Christophe Matieu, Mohamed Diab ou le petit Thibeau
Sont tombés sous les balles, les porcs qui ont tiré sont bien au chaud.
Et nous, on nous reproche de semer la panique.
Atteinte à la sûreté de l'Etat quand Rockin' s'excite.
La jeunesse n'a pas besoin d'Assassin pour voir que l'Etat nous nique.
Et toutes ces conneries me donnent envie de shooter un ministre !
Zingue, zougue, zam, le undaground s'exprime.
Pendant que jour après jour l'Etat assassine !

L'Etat assassine, un exemple Malek Oussekine,
Bing, bang, la police est comme un gang.
Car l'Etat assassine Makomé en a été victime,
Bing, bang, la police est comme un gang.
L'Etat assassine, à deux doigts Rodney King,
Bing, bang, paix à toutes les victimes !

Vous voulez qu'on respecte votre Etat policier.
Vous nous dites que tout les flics ne sont pas mauvais.
Que si la police n'était pas là, ce serait pire encore.
Que la société a besoin de vous sans compter ses morts.
Mais c'est fini, le peuple se réveille et nous demandons des comptes.
Le pouvoir judiciaire doit prendre au sérieux ce que l'on raconte.
Car lourde est l'ambiance quand la bavure frappe.
La police et l'armée sont des gangs organisés, donc je prends mes marques.
Un exemple, leurs comportement dans les émeutes du 18ème.
Ils frappent les jeunes, les vieux, les enfants afin que l'ordre règne.
Nous ne sommes pas au premier chapitre des enculeries politiques,
Financières, policières, le business des affaires est prospère
Quand il se règle dans les couloirs des ministères.
Et pendant qu'Assassin est censuré quand il s'exprime,
Le gouvernement est à la tête d'un Etat qui assassine.

{au Refrain}

Bing, bang, yeah money, je parle des bavures policières.
Oui mon frère, quand en un instant tout s'arrête.
Quand tu prends une bastos en pleine tête
Par les responsables du maintien de l'ordre public,
De l'ordre public, ou de l'ordre politique ?
Du délire d'un flic, ou l'erreur est humaine ?
Alors, moi aussi, dites- moi, je dégaine ?
Le crime, est-ce un produit du système ?
La haine appelle la haine, si ton esprit se referme.
Le doigt sur la gâchette, mon front transpire,
Mon cœur bat plus vite, mes pulsations s'excitent.
Le sang coule dans mes yeux, mais je mérite mieux.
Pourquoi le shooter lui et pas un autre ?
Si je shoote ce keuf, je devrais shooter les autres.
Mais ce sont des hommes !
Ça y est ma tête explose,
Toutes les valeurs s'entrechoquent,
Car la question que je me pose est:
Doit-on répondre de la même manière aux violences policières ?
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
b
17 novembre 2005 00:09
sniper j'aime pas... ils sont trop jeunes lol

moi j'écoute que les anciens winking smiley

au fait mas signature personne reconnaît??? incultes!! vous croyez quand même pas que c'est moi ki l'ai inventé...
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
b
17 novembre 2005 00:10
djenine je te conseille je connais tes cauchemars de LA RUMEUR

"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
D
17 novembre 2005 00:15
Qui Paiera Les Dégâts ? NTM



N'oublie jamais que les cités sont si sombres.
Tard lorsque la nuit tombe et que les jeunes des quartiers
N'ont jamais eu peur de la pénombre.
Profitant même d'elle tels des hors-la-loi
N'ayant pas d'autre choix que de développer une vie
parallèle.
Business illicite, la survie t'y invite
Comme persuadé de prendre le chemin de la réussite.
Mais pour ça, qui fait quoi? Quelle chance nous à donné
l'état?
Ne cherchez pas, intentionnel était cet attentat.
Laisser à l'abandon une partie des jeunes de la nation,
Ne sera pour la France qu'une nouvelle amputation,
Car quand la faute est faite, la fête est finie.
Fini de rire, pire, j'ai peur pour l'avenir,
Mais toi qu'as-tu à dire pour contredire mes dires?
Je n'invente rien contrairement à ce que tu peux lire,
Pas de brodages dans mes textes, pas de romance.
Car je sais que notre pensée peut avoir de l'influence.
Quelle solution préconise-t'on?
Mieux vaut prévenir que de guérir dit le dicton.
Mais de ca cas précis si guérison il y a,
Souvenez-vous que c'est à nos frais que seront les dégats.

Trop longtemps plongés dans le noir,
À l'écart des lumières et des phares,
Éclairés par l'obscure clarté de l'espoir,
Les enfants des cités ont perdu le contact,
Refusent de paix le pacte.
Conscients qu'ils n'en sortiront pas intacts,
Vivre libre, aspirer au bonheur,
Se donner les moyens de sortir du tunnel pour voir la lueur.
Et pouvoir tapisser de fleurs les murs de l'amour.
Voilà ce qu'on reproche à mes proches à ce jour,
Le pourquoi du comment et préférant se baser sur des
préjugés,
Pour porter un jugement à la hate, dans le vent.
Non, non, décidément un monde nous sépare alors foutez-moi le
camp.
C'est clair, je pense vous avez saisi la sentence,
La France est accusé de non-assistance à personne en danger,
Coupable crient les cités, mais l'état malgré ça fera payer
les dégats.

Tout le monde est conscient maintenant du besoin d'argent,
Et comme en haut lieu, la cité à sa propre règle du jeu,
Avec ses coups du sort et ses coups malheureux.
On ne joue pas éternellement avec le feu sans se bruler.
Ne prends pas ça comme une moralité,
J'essaie en vérité de te dire qu'un jour il faudra bouger,
Pour ne pas rester prisonnier du béton,
Et à plus forte raison des portes des prisons.
Non, je ne prends parti pour personne,
Je donne mon avis, ma philosophie,
Prends ton gen-ar et fais ta vie,
Car le business doit être une étape pour changer de cap.
Prends-en conscience avant que le malheur ne te frappe.
Ne t'attends pas de leur coté à de la compassion,
La machine judiciaire se jouera de ton sort,
Comme on se joue d'un pion.
Attention à la sanction!
N'oublie pas qu'à leurs yeux tu n'es qu'un parasite pour la
nation.
Un: ton avenir est entre tes mains, je dis deux
Sache retirer à temps tes billes du jeu,
Pour le trois, j'accuserai les lois et l'état de quoi,
De toujours nous faire payer les dégats.




Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
a
17 novembre 2005 00:15
Je suis un arabe non daté, extrait d'une longue plaie grattée et d'un dressage raté par les chemins barrés. Je traîne les marques typiques de fragments d'Afrique qui ont poussé sur le sol froid des briques, des grilles et des griffes périphériques. 30 piges d'absorptions toxiques et j'ai le souffle bref d'un vieux poumon sans frère, sans remède à sa fièvre, à l'extrême côté des tripes et des lèvres. Au creux des cages de fer, chaque verrou a son horaire et l'heure me presse aux pulsions réfractaires les plus sommaires. Dans le Paris des muselières, je marche l'arme légère, un pied de biche en bandoulière. Une effraction intime, un keffieh noué à chaque rime, je trinque sec à la santé d'une émeute légitime et pisse un coup aux heures volées au fond du trou où j'apprends à me tenir debout sur ce mince fil qui manque de casser d'un coup, sur ce mince fil qui me sépare des fous. Je suis un arabe repris, en sursis m'a-t-on dit, une tige d'ortie promise aux ennuis et qu'il en soit ainsi !

Refrain
Inscrivez greffier, le prévenu n'exprime aucun regret ! Veuillez verser au dossier, à charge pour dommages et intérêts, article 25 bis alinéa premier.

Ici, l'usage est de ramper et de lécher m'a-t-on répété, les yeux et l'âme courbés, à portée de pied. Ici l'usage est d'apprendre à se tenir, comme on apprend à se voir souffrir, comme on pose des cadenas sur l'avenir. C'est voté, vu et revu, je suis un arabe non avenu, rompu au grand art du tir à vue, une teigne connue des rubriques du chahut et des chasseurs d'intrus. Et la peur me précède à chaque fenêtre ouverte où j'ai le malheur de mettre la tête et de planter ma silhouette. Cette peur, son odeur, ses chiffres, ses penseurs, ses marchands, ses clients, ses balles sifflantes en châtiment, cette peur par milliers de programmes hertziens, son ministère, ses gardiens, cette peur au poids de plomb, par décret d'application, par folles exhortations à chaque veille d'élections, cette peur à la faveur du pouvoir et de l'argent, cette peur qui fatalement finira par changer de camp.

Nous sommes des foules à marcher les deux pieds couverts d'ampoules, des foules sous l'édifice en flammes, à tant bien que mal dénouer nos drames. Jusqu'à quand, combien de temps le ghetto restera-t-il aussi patient ? Jusqu'à quand, combien de temps le ghetto restera-t-il aussi patient ?

b
17 novembre 2005 00:16
rifton75 a écrit:
-------------------------------------------------------
> Je suis un arabe non daté, extrait d'une longue
> plaie grattée et d'un dressage raté par les
> chemins barrés. Je traîne les marques typiques de
> fragments d'Afrique qui ont poussé sur le sol
> froid des briques, des grilles et des griffes
> périphériques. 30 piges d'absorptions toxiques et
> j'ai le souffle bref d'un vieux poumon sans frère,
> sans remède à sa fièvre, à l'extrême côté des
> tripes et des lèvres. Au creux des cages de fer,
> chaque verrou a son horaire et l'heure me presse
> aux pulsions réfractaires les plus sommaires. Dans
> le Paris des muselières, je marche l'arme légère,
> un pied de biche en bandoulière. Une effraction
> intime, un keffieh noué à chaque rime, je trinque
> sec à la santé d'une émeute légitime et pisse un
> coup aux heures volées au fond du trou où
> j'apprends à me tenir debout sur ce mince fil qui
> manque de casser d'un coup, sur ce mince fil qui
> me sépare des fous. Je suis un arabe repris, en
> sursis m'a-t-on dit, une tige d'ortie promise aux
> ennuis et qu'il en soit ainsi !
>
> Refrain
> Inscrivez greffier, le prévenu n'exprime aucun
> regret ! Veuillez verser au dossier, à charge pour
> dommages et intérêts, article 25 bis alinéa
> premier.
>
> Ici, l'usage est de ramper et de lécher m'a-t-on
> répété, les yeux et l'âme courbés, à portée de
> pied. Ici l'usage est d'apprendre à se tenir,
> comme on apprend à se voir souffrir, comme on pose
> des cadenas sur l'avenir. C'est voté, vu et revu,
> je suis un arabe non avenu, rompu au grand art du
> tir à vue, une teigne connue des rubriques du
> chahut et des chasseurs d'intrus. Et la peur me
> précède à chaque fenêtre ouverte où j'ai le
> malheur de mettre la tête et de planter ma
> silhouette. Cette peur, son odeur, ses chiffres,
> ses penseurs, ses marchands, ses clients, ses
> balles sifflantes en châtiment, cette peur par
> milliers de programmes hertziens, son ministère,
> ses gardiens, cette peur au poids de plomb, par
> décret d'application, par folles exhortations à
> chaque veille d'élections, cette peur à la faveur
> du pouvoir et de l'argent, cette peur qui
> fatalement finira par changer de camp.
>
> Nous sommes des foules à marcher les deux pieds
> couverts d'ampoules, des foules sous l'édifice en
> flammes, à tant bien que mal dénouer nos drames.
> Jusqu'à quand, combien de temps le ghetto
> restera-t-il aussi patient ? Jusqu'à quand,
> combien de temps le ghetto restera-t-il aussi
> patient ?
>
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TOUT SIMPLEMENT EXCELLENTE CELLE CI !!!!!!!!!!!!
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
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