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Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah
14 juin 2014 17:32
Le Hâfidh Ibn Hajar Rapporte la Mécréance du Célèbre Soufi Ibn ‘Arabi


L'Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalânî a dit :



J'ai interrogé notre Sheykh Sirâj ad-Dîn Al-Balqînî sur Ibn el-‘Arabî (le soufi), il a alors prestement répondu : « C'est un Kâfir (un mécréant). »
Source : Lisân Al-Mîzân, volume 4, page 318, numéro 902.


EXPLOSIF ! Le Grand Shaykh Soufi Al-Jili Affirme Avoir Rencontré le Philosophe Platon
(Mort Quelques Siècles Plus Tôt !) et Que Platon Est un Grand Saint !!


.

le livre du très célèbre et grand Sheykh Soufi ‘Abdul-Karim Al-Jili intitulé « Al-Insanou Al-Kamil », publié par la maison d'édition Dar el-Kutub el-‘Ilmiyyah avec le tahqiq de Asim Ibrahim Al-Kayali ash-Shadhili ad-Darqawi (Tariqa Shadhiliyya Darqawiyya)

A la page 232, le soufi Al-Jili écrit :

J'ai rencontré Platon que les gens du dhahir (NDT : les Musulmans normaux) considèrent comme un Kafir. J'ai vu qu'il avais rempli l'univers invisible avec des lumières et de la joie et j'ai vu qu'il avait une position que je n'avais observé que chez peu de Saints (Awliyah).
Je lui ai demandé : « Qui est tu ? » Il m'a répondu : « Le pôle du temps et l'unique du temps. »


Conclusions :

1) ‘Abdul-Karim Al-Jili affirme avoir rencontré un mort et que ce mort est le philosophe mécréant Platon.

2) Il affirme que Platon a rempli le monde invisible (‘alam al-ghaybi) de lumières et de joie.

3) Il affirme que Platon, contrairement à ce que disent les gens du dhahir (les oulémas etc.), qui le considèrent comme un kafir, est en fait un Saint (Qotb Az-Zaman).

PS : Les soufis du site soufisme-fr proposent le livre de Abdul-Karim Al Jili en téléchargement sur leur site :
[www.soufisme-fr.com]

Le Pr. Ahmadou SAMB déclare en parlant du Sheykh soufi Tidjani ‘Abdel-‘Aziz Ad-Dabbagh SY :

Mon interlocuteur connaissait parfaitement le Phédon de Platon, dialogue dans lequel celui-ci traite de l'immortalité de l'âme. Il m'a confirmé que Platon était un des initiés et qu'il connaissait le Nom Suprême (Ismou Lâhil Ahzam). Ses vues sur le matérialisme de Lucrèce, qui a donné droit de cité, à Rome, à la philosophie grecque, étaient bien venues et témoignaient d'une réflexion profonde, d'un esprit alerte, soucieuse d'exactitude et de logique.
Source : [dmfl.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/06/14 07:54 par rosiles.
14 juin 2014 17:37
PART 1

Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah


Le soufisme est répandu dans le monde islamique.

Les gens, à son égard, sont divisés en deux parties : la première l'approuve tandis que l'autre le désapprouve.

A quelle partie le vrai musulman doit-il adhérer ?
Doit-il se placer et marcher avec ses partisants, ou bien doit-il s'en éloigner avec les opposants ?

Pour mettre fin à sa tergiversation on lui conseille de se référer au Coran et à la sunna pour choisir sa place en obtempérant aux ordres divins :

«En cas de désaccord, remettez-vous-en à Allah et à Son Prophète» (Qur'an 4,58)

Du temps du Messager d'Allah et de ses compagnons, on n'a jamais entendu parler du soufisme.

Plus tard, un groupe d'ascètes portèrent des habits de laine d'ou leur appellation(car en arabe le mot laine se dit : « as-souf ») ou comme d'autres ont avancé qu'il vient du mot «sophia» qui signifie «la sagesse».

Que ce soit l'un ou l'autre, cette nouvelle secte a causé la division des musulmans.

Il se peut que le nouveau soufisme diffère de l'ancien du fait du nombre d'innovations qui furent répandues.

Le Prophète nous a mis en garde contre cela en disant :

«Gardez-vous des pratiques nouvelles apportées à la religion, car toute pratique nouvelle est innovation et toute innovation est égarement»
(Rapporté par Tirmidhi).

Mais il faut quand même mettre les enseignements du soufisme dans la balance pour bien connaître ses buts :

Le soufisme comporte actuellement plusieurs groupes, à savoir :

Al-Tijania, Al Qadryia, Al-Naqchabandia, Al-Chazlia, Al-Rifa'yia et autres, dont chacun prétend être dans le vrai et les autres dans l'erreur, alors que l'Islam interdit la désunion.

Allah a dit à ce propos:

«Revenez repentants vers Lui ; craignez-Le, accomplissez la salate et ne soyez pas parmi les associateurs, parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu'il détenait. » (Qur'an 30, 31-32).


Extrait du Livre: Le soufisme dans la balance du Coran et de la sunna.
Par Mohammed ibn Jamil Zaynou.
traduit par...et revu et corrigé par Equipe alminhadj.fr
copié de alminhadj.fr
Cheikh Muhammad Ibn Jamil Zinou

[www.alghourabaa.com]



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14 juin 2014 17:44
PART 2


Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah



Les soufis invoquent d'autres qu'Allah, pris parmi les Prophètes

et les walis vivants ou morts quand ils dirent par exemple : «Ô Jilani, ô Rifa'i, ô Envoyé d'Allah aide-nous, ô Envoyé d'Allah nous nous fions à toi».

Allah interdit un tel comportement et ordonne de n'invoquer que Lui:

«N'invoque pas, en dehors d'Allah ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes. » Qur'an 10, 106

Et le Prophète a dit: «L'invocation, est l'adoration».

L'invocation est tout comme la prière, qui ne doit être adressée qu'à Allah même si celui qu'on invoque est un Prophète. Et ceci constitue un polythéisme qui anéantit les bonnes actions et jette l'auteur au Feu pour l'éternité.

Les soufis croient qu'Allah a conféré certains pouvoirs à des «Substituts» (Abdales), à des magnats ou à des walis pour expédier les affaires, oubliant qu'il a, en parlant des idolâtres, posé la question et répondu à leur place:

«Dis : « Qui vous attribue de la nourriture du ciel et de la terre ? Qui détient l'ouie et la vue, et qui fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant, et qui administre tout ? » Ils diront : « Allah »...» Qur'an 10, 31.

Et, en plus, ils demandent un refuge auprès d'un autre qu'Allah quand ils sont accablés de calamités. Allah n'a-t-Il pas dit :

« Et si Allah fait qu'un malheur te touche, nul autre que Lui ne peut l'enlever. Et s'il fait qu'un bonheur te touche ... C'est qu'Il est omnipotent.» Qur'an 6, 17.

Et en parlant des idolâtres du temps de l'ignorance, Il a dit :

« Et tout ce que vous avez comme bienfaits provient d'Allah. Puis quand le malheur vous touche, c'est Lui que vous implorez à haute voix. » Qur'an 16, 53.

Extrait du Livre: Le soufisme dans la balance du Coran et de la sunna.
Par Mohammed ibn Jamil Zaynou.
traduit par...et revu et corrigé par Equipe alminhadj.fr
copié de alminhadj.fr
Cheikh Muhammad Ibn Jamil Zinou
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14 juin 2014 17:50
PART 3



Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah




Les soufis croient à l'unité de «l'existence», en d'autres termes, ils ne considèrent pas que dans cet univers il y ait un créateur et des créatures, tout être est créature et tout créateur est Dieu. Leur chef Ibn Arabi qui est enterré à Damas a composé ces vers :

Le serviteur est Seigneur, et le Seigneur est serviteur
Que je désire connaître qui est le redevable
Si je dis: c'est le serviteur, ce sera la vérité
Et si je dis le Seigneur, pourquoi devrai-je être redevable?

Le soufisme exhorte à l'ascétisme en ce monde en négligeant ses biens et le Jihad - la lutte dans le sentier de Dieu-, alors qu'Allah a dit :

«Et recherche à travers ce qu'Allah t'a donné, la Demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie. » Qur'an 28,77.

Et Il a dit aussi :

«Préparez pour lutter contre eux, tout ce que vous pouvez comme forces...» Qur'an 8, 60

Les soufis appellent les autres à conférer une place à leurs cheikhs (leurs maîtres) et demandent d'imaginer ces maîtres devant en invoquant Allah,même dans leurs prières.

J'ai vu (raconte l'auteur) un de mes proches mettre le portrait de son maître devant lui en priant, du moment que le Messager de Dieu a dit:

«L'excellence (l'Ihsan) consiste à adorer Allah comme si tu le voyais, si tu ne le vois pas Lui te voit.»
(Une partie d'un long hadith rapporté par Mouslim).

Les soufis prétendent que l'adoration d'Allah n'a pas pour but la crainte du Feu ou l'aspiration au Paradis.

A ces fins ils prennent pour argument ces paroles de Râbi'a al-'Adawyia:

«Oh mon Dieu ou Allahou akbar?, si je T'adore par crainte de Ton feu, précipites-y moi, et si je T'adore pour aspirer à Ton paradis prives-en moi».

J'ai entendu également un de leurs maîtres Abdul Ghani Nabulsi dire:

«Celui qui adore Allah par crainte de Son feu, aura adoré le feu, et celui qui l'adore pour chercher Son paradis, aura adoré une idole. ».

Ils ont oublié qu'Allah a fait l'éloge de Ses prophètes qui L'invoquaient pour obtenir Son Paradis et les préserver contre l'Enfer. Il a dit:

«Ils concourraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte...» Qur'an 21, 90.

Et Il a ordonné à Son Prophète de dire:

«Dis: « Je crains, si je désobéis à mon seigneur, le châtiment d'un jour redoutable.» Qur'an 6, 15.


Extrait du Livre: Le soufisme dans la balance du Coran et de la sunna.
Par Mohammed ibn Jamil Zaynou.
traduit par...et revu et corrigé par Equipe alminhadj.fr
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Cheikh Muhammad Ibn Jamil Zinou

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14 juin 2014 17:50
PART 4



Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah




Les soufis tolèrent la danse, le jeu au tambourin et l'invocation à haute voix alors qu'Allah a dit:

«Les vrais croyants sont ceux dont les coeurs frémissent lorsqu'on mentionne Allah...» Qur'an 8, 2.

Puis, on les entend répéter inlassablement le mot «Allah» tant qu'à la fin il ne disent plus que «Ah».

Le Prophète n'a-t-il pas dit:

« La meilleure formule de la mention d'Allah, est de dire : «Nul dévinité ne doit être adoré si ce n'est Allah». »

Elever la voix en mentionnant Allah et en L'invoquant est une façon qui contredit Sa parole :

« Invoquez votre seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Il n'aime pas les transgresseurs.» Qur'an 7, 55.

En entendant ses compagnons hausser la voix en implorant Allah, le Prophète leur dit:

«Ô hommes ! Ayez pitié de vous-mêmes, vous n'invoquez ni un sourd ni un absent, mais vous invoquez Allah qui écoute, qui est proche et qui est avec vous.»
Rapporté par Mouslim.


Les soufis mentionnent souvent le vin et l'ivresse.

Un de leurs poètes ibn Al-Fared a dit : En mentionnant notre bien-aimé, nous avons bu du vin. Nous nous en sommes enivrés avant même que les vignes ne soient créées.

Ces gens-là n'ont-ils pas honte de mentionner le vin alors qu'ils se trouvent dans une maison (mosquée) qui n'est bâtie pour ne mentionner qu'Allah ? Ont-ils oublié qu'Allah a dit:

«Ô les croyants! Le vin, les jeux de hasard, les pierres dressées, les flèches divinatoires ne sont qu'une abomination, œuvre du diable. Ecartez-vous en afin que vous réussissiez. » Qur'an 5, 90.

Les soufis courtisent les noms des femmes et des garçons dans leur assemblée pour mentionner et invoquer Dieu. Ils répètent souvent les mots de : l'amour, la passion, le désir, Laîla, Sou'ad et autres, c'est comme s'ils se trouvent dans des cercles de divertissement où on danse, boit du vin, applaudit et crie à haute voix.

Tout cela ne forme que des traditions héritées des idolâtres citées dans ce verset:

«Et leur prière, auprès de la maison, n'est que sifflements et battements de mains...» Qur'an 8, 35.

Extrait du Livre: Le soufisme dans la balance du Coran et de la sunna.
Par Mohammed ibn Jamil Zaynou.
traduit par...et revu et corrigé par Equipe alminhadj.fr
copié de alminhadj.fr
Cheikh Muhammad Ibn Jamil Zinou

[alghourabaa.free.fr]

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r
14 juin 2014 18:06
Salam aleykoum

Barak'Allah o fik pour le rappel.

j'était en train de lire le même texte sur mon téléphone, je me demande comment il peuvent tolérer les instrument de musique alors que la religion l'interdit et que les preuves sont clairs, malheureusement il y a beaucoup de frères et sœurs qui refusent d'entendre les arguments.
G
14 juin 2014 20:15
Citation
rifino nino a écrit:
Salam aleykoum

Barak'Allah o fik pour le rappel.

j'était en train de lire le même texte sur mon téléphone, je me demande comment il peuvent tolérer les instrument de musique alors que la religion l'interdit et que les preuves sont clairs, malheureusement il y a beaucoup de frères et sœurs qui refusent d'entendre les arguments.

Encore des gens qui parlent sans science smoking smiley

Question :

Que dit l’Islam à propos de la musique et des chants ?


Réponse :

Au nom d'Allâh, le Clément, le Miséricordieux, [2]


Dans le cas où quelqu'un est infecté par une maladie, le pire des scénarios est celui dans lequel cette personne refuse de croire qu'elle en est infectée. Ce phénomène est accepté et reconnu dans les maladies et les maux qui affectent le corps physique, il existe également en ce qui concerne les maladies et affections spirituelles.

Lorsqu’une personne commet un péché (Qu’Allâh nous en préserve), tout en sachant qu'il s'agit d'un péché puis ressent dans son cœur des regrets et des remords, alors ceci est bien meilleur que si elle commet un péché, tout en pensant que celui-ci est licite (hallal). Dans le premier cas, un seul péché est commis, et il est fort probable que l'individu se repente à cause des remords qu'il ressent. Dans le dernier cas, en plus du péché commis, il y a un péché plus grand du fait qu'on essaye de le justifier. Généralement, un individu de ce type n’a pas reçu la guidée nécessaire lui permettant de se repentir de son péché (Qu’Allâh nous en préserve, Ameen).


La musique et les chants

La musique et le chant illégal rentrent dans une même catégorie. Cela a été résolument interdit dans la Législation Islamique (Sharîah), comme nous le démontreront à l’aide de preuves tout au long de cet article. Il existe pourtant des individus qui ne sont pas prêts à croire que cela est interdit (haram).

Dans l'ère moderne, la musique est si répandue que personne ne peut y échapper. Les individus sont confrontés à des situations où ils sont forcés d'en écouter. Elle est présente dans presque tous les grands magasins et supermarchés. Si vous vous asseyez dans un taxi, passez un coup de fil, ou même descendez dans la rue, vous ne serez pas épargnés par ce mal. Les jeunes Musulmans conduisent leurs voitures avec de la musique à fond. La popularité croissante de la musique, qui est répandue dans notre société, constitue une grande menace pour les Musulmans.

La musique est une tromperie réalisée par des non-Musulmans. Une des causes principales du déclin des Musulmans est leur implication dans le divertissement inutile. Nous voyons aujourd’hui que les Musulmans sont impliqués, au premier rang peut être, dans beaucoup de maux et d'immoralités. La puissance spirituelle qui par le passé caractérisait un Musulman n'est plus visible... Parmi les principales raisons de ce déclin, il y a la musique et le divertissement inutile.


Les nuisances et les effets de la musique

Nous devrions être conscients que rien n'a été interdit par le Créateur Tout-Puissant si ce n'est ce qui est nocif pour les Musulmans et à la société dans son ensemble. Il y a dans la musique des nuisances et des maux importants.

L'Islam interdit totalement la fornication ainsi que les choses qui y mènent. Allâh le Très-Haut a dit :

« N'approchez pas la fornication ! Cela est en vérité une turpitude et une voie néfaste. » [3]

L'Islam interdit non seulement l'adultère et la fornication, mais aussi les choses qui peuvent y mener. C'est la raison pour laquelle le Qour’an ordonne aux Musulmans hommes et femmes d'abaisser leur regard. Il interdit de rester seul avec une personne du sexe opposé (khalwa). Les relations familières avec une personne du sexe opposé (NDT : hors mahârim et hors mariage) sont également interdites.

C'est également l'une des raisons principales de la prohibition de la musique, étant donné que celle-ci affecte les émotions, stimule, créée l'excitation, la passion et provoque aussi en la personne divers changements physiologiques. Il est prouvé que psychologiquement, la musique et la voix de la femme (pour les hommes), jouent un rôle important dans l'éveil du désir humain.

C’est la raison pour laquelle Allâh le Très-Haut a dit :

« Ô femmes du Prophète ! Vous n'êtes en rien comparables aux autres femmes. Si vous êtes pieuses, ne vous montrez pas trop complaisantes dans vos propos, afin de ne pas éveiller de désirs coupables dans certains cœurs malsains. » [4]

Ainsi, l'Islam interdit d'écouter la voix de la femme lorsqu’il y a concupiscence et désir. Le grand Juriste Hanafi, l’Imam Ibn Abidin rahimahullaah.gif a dit : « Il est permis aux femmes de converser avec des hommes qui ne sont pas leur mahram en cas de besoin (et vice versa). Cependant, il n’est pas permis qu'elles changent le ton de leur voix ou l’adoucisse d'une manière mélodieuse ». [5]

De même, il est également interdit que les femmes écoutent la voix des hommes qui ne sont pas leur mahram s'il y a concupiscence et désir. Un des grands penseurs de l'occident a dit : « La voix est l'une des manières les plus rapides qui amène une femme à tomber amoureuse d'un homme. C'est la raison pour laquelle beaucoup de femmes adorent les chanteurs ».

Le Messager d'Allâh saws.gif était également méfiant à cet égard quand il dit au Compagnon Bara Ibn Malik radiallahanhou.gif : « Ô Bara! Fais en sorte que les femmes n'entendent pas ta voix » [6]. La même (chose) a été également rapporté du Compagnon Anjasha radiallahanhou.gif .


Les effets physiques engendrés par la musique

Les expériences effectuées par des médecins et des chercheurs confirment que la musique est telle qu'elle affecte non seulement le cerveau, mais aussi chaque organe du corps. Il existe un rapport étroit entre la musique et les mouvements corporels.

Il est également prouvé que la musique affecte les émotions, augmente l'éveil en terme de vigilance et d'excitation et conduit également la personne à de divers changements psychologiques. Dans une expérience psychologique, il e été constaté qu'écouter un type de musique modérée augmente le battement normal du cœur, tandis que l’écoute d’une musique comme le rock conduit le cœur à battre encore davantage. Malgré cela, les gens clament que la musique n'a aucun effet.

En conclusion, la musique et les instruments utilisés en accompagnement du chant suscitent le désir sexuel d'un individu. Il est possible qu’elle mène une personne à l'adultère et à la fornication. Par conséquent, plutôt que de devoir souffrir des conséquences, l'Islam préfère prendre les mesures préventives. C'est également l'un des principes de la jurisprudence Islamique nommé "bloquer les moyens" (sadd al-dhara'i). Ceci est basé sur l'idée d'empêcher un mal avant que celui-ci ne se matérialise réellement, et cela provient du cœur même du Qour’an et de la Sounnah. La prévention des dommages passe avant la réalisation des bénéfices.


Ne plus se soucier d'Allâh

Une des nuisances causée par la musique est qu'elle éloigne l’humain de son Créateur. Elle est un moyen provisoire permettant de se procurer plaisir et satisfaction, ce qui a pour conséquence de nous faire oublier qui nous sommes réellement et pourquoi nous avons été créés. C’est la raison pour laquelle les instruments de musique sont appelés "malaahi" dans la langue arabe, ce qui signifie que les instruments empêchent les gens de se souvenir d'Allâh le Tout-Puissant.

L'homme a été créé pour une noble cause. Allâh le Très-Haut dit :

« Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M'adorent » [7]

La musique et les divertissements provisoires plongent l'homme dans les plaisirs physiques et l’empêchent d'accéder aux véritables bénéfices spirituels. En conclusion, la musique est un des principaux facteurs empêchant l'homme de réaliser le but de la création


Des valeurs non-Islamiques

Un autre dommage causé par la musique est qu'elle installe les idéologies des non-Musulmans dans le cœur et l'esprit. Les messages véhiculés par la musique d'aujourd'hui ont généralement pour thèmes l'amour, la fornication, les drogues et la liberté.

Nous constatons que le monde entier est hanté par le concept de koufr d’une liberté sans limite, c.-à-d. d’une liberté de parole et de mouvement, etc.… Cette idée de la liberté, que l’on peut résumer par « c'est ma vie, je fais ce que je veux » est un thème prédominant de la musique aujourd'hui. Ceci est employé pour propager dans les cœurs et les esprits les idéologies occidentales, celles-ci étant totalement contraires aux valeurs et aux enseignements Islamiques.


La différence entre la sagesse légale et la raison légale

Ce qui précède représente juste une partie de méfaits et des effets néfastes de la musique. Il faut se rappeler qu'il s'agit là des sagesses de cette interdiction et non de la raison (illah). Les règles de la Shariah sont basées sur la raison et non sur la sagesse. En d'autres termes le fait que les maux de la prohibition de la musique soient pris en charge, ne rend pas pour autant la musique permise.

Le vin et l'alcool provoquent l'hostilité et la haine entre les personnes et entravent le souvenir d'Allâh. Ceci illustre bien la sagesse qui réside dans cette interdiction. Cependant, la (véritable) raison c'est qu'il s'agit d'une substance intoxicante. Maintenant, imaginons qu'une personne en conclue que le vin est hallal pour elle, car après en avoir bu elle est prête à s'enfermer à clef et ne pourra donc causer aucune discorde. N'importe qui de raisonnable conclura que cette personne se trompe, car le vin est illicite (haram), en dépit du fait que l'on provoque ou non de la discorde ou du tord aux autres. La raison en est que la cause pour la prohibition du vin est son caractère toxique, indépendamment du fait, que la sagesse (Hikma) soit présente ou non.

C'est la même chose avec la musique. Si quelqu'un est préservé des maux mentionnés ci-dessus, la musique demeure tout de même Haram. Même si une personne s'estime préservée des nuisance qu'elle engendre, la musique ne devient pas licite pour autant. C'est un principe bien établi dans la Science des Fondements de la Jurisprudence (Usul Al-Fiqh).


Règles concernant les instruments de musique et les chants illicites

A la lumière des preuves que nous allons mentionner, ce qui suit est interdit dans la Shariah :

a) Les instruments de musique qui sont exclusivement conçus pour le divertissement et la danse et qui provoquent le charme, le plaisir et un sentiment de bonheur (même sans chant), comme la batterie, le violon, la guitare, le luth, la mandoline, l'harmonica, le piano, les instruments à cordes, etc. Il est interdit d'utiliser ce type d'instruments.

Il y a un consensus dans la communauté entière à ce sujet. Depuis le premier siècle, les compagnons (les sahabas), leurs disciples (les tabi'in), les juristes (fuqaha) et les savants ont été unanimes sur cette règle.

b) Les chants qui engendrent un péché sont également interdits selon le consensus des Savants, comme c'est le ca des chansons qui distraient des obligations (fard et wadjib).

c) Les chants qui sont accompagnés d'autres péchés, comme les chansons composées de thèmes illégaux, immoraux et sexuels, ou qui sont chantés par des femmes non-Mahram, etc. sont considérés comme interdits.


Les Preuves

Nous allons tenté d'en examiner quelques unes :

1) Allâh le Très Haut a dit : « Il est des gens qui, au mépris de toute science, prônent de futiles discours pour écarter leurs semblables de la Voie du Seigneur, en la discréditant à leurs yeux. À ceux-là est réservé un supplice avilissant ». [8]

Le grand Compagnon, Sayyiduna Abd' Allâh Ibn Mas’ud radiallahanhou.gif a dit à propos de l'expression " futiles discours" : « Par Allâh, il s'agit de la musique! » [9]

L'Imam Ibn Abi Shayba radiallahanhou.gif a relaté, par sa propre transmission, qu'Ibn Mas’ud radiallahanhou.gif a dit : « Je jure par Celui en dehors de Qui il n'y a point de Dieu que cela se réfère au chant » (132/5).

Le Grand compagnon et exégète du Qour'an, Abd' Allâh Ibn Abbas radiallahanhou.gif a dit : « La signification de ce mot est la musique, le chant et tout ce qui s'y rapporte ». [10]

Il a aussi déclaré : « La musique et l'écoute des chanteuses » [11]

Hasan Al-Basri radiallahanhou.gif a dit : « Ce verset a été révélé par rapport aux chants et aux instruments de musique » [12]

La même explication a été rapportée de Mujahid, Ikrima, Ibrahim Nakha'i, Mak'hul et d'autres - radhia Allâhou anhoum -.

Le verset du Qour'an cité ci-dessus, ainsi que les déclarations concernant sa signification stipulent clairement l'interdiction de la musique. Il sert également d'avertissement sévère pour ceux qui sont impliqués dans le commerce de la musique sous une forme ou une autre et à qui Allâh réserve « un supplice avilissant ».

Quant à ceux qui disent que le verset se rapporte aux choses qui font obstacles au souvenir d'Allâh et non à la musique, cela ne contredit en rien l'explication mentionnée ci-dessus. L'interprétation du verset par « les choses qui font obstacles au souvenir d'Allâh » est plus générale et inclut la musique et la chanson dans les premiers maux qui empêchent le souvenir d'Allâh. C'est la raison pour laquelle la majorité des exégètes du Qour'an ont interprété le verset en faisant référence uniquement à la musique, ou à tous les actes qui empêchent d'accéder à la vérité, avec la musique au premier rang.

2) Allâh Le Très-Haut dit lorsqu'Il décrit les attributs des serviteurs du Tout Miséricordieux (ibad al-Rahman) :

« Ceux qui ne portent pas de faux témoignages et qui, se trouvant en présence de frivolités, s'en écartent avec dignité. » [13]

L'Imam Abu Bakr al-Jassas rapporte de Sayyiduna l'Imam Abou Hanifa radiallahanhou.gif que la signification de "frivolités" (zur) renvoie à la musique et au chants. [14]

3) Allâh le Très-Haut a dit à Shaytan : « Excite, par ta voix, ceux d’entre eux que tu pourras » [15]

Le grand exégète Mujahid radiallahanhou.gif a interprété le mot "voix" (sawt) par la musique, les chants, la danse et ce type de choses futiles. [16]

L'Imam as-Suyuti rahimahullaah.gif a cité Mujahid en disant : « La voix (dans ce verset) correspond à la flute et au chant ». [17]

Un autre exégète, Dahhak rahimahullaah.gif a également interprété le mot "sawt" par la flute. [18]

Ici également, une interprétation générale peut être donnée, comme d'ailleurs quelques exégètes du Qour'an l'ont fait, mais ceci, comme expliqué précédemment, ne contredit pas les explications fournies par Mujahid et Dahhak, étant donné que celles-ci sont incluses dans la signification la plus large et la plus générale.


La guidée du Messager d'Allâh saws.gif

Il existe de nombreux Hadiths dans lesquels le Saint Prophète saws.gif a interdit la musique et l'usage des instruments de musique, à tel point que les Savants ont recueillis près de 40 Hadiths, dont certains possèdent un chaine de transmission "authentique" (sahih), d'autres "bonne" (hasan) et d'autres "faible" (da'if). Nous allons en mentionner ici quelques uns :

1) Sayyiduna Abou Malik Al-Asha'ri radiallahanhou.gif rapporte qu'il a entendu le Prophète saws.gif dire : « Il viendra des gens de ma communauté (Ummah) qui vont déclarer licites la fornication, le port de la soie (pour les hommes), la consommation du vin et les instruments de musique » [19]

2) Abou Malik Al-Asha'ri radiallahanhou.gif rapporte un hadith similaire mais avec des mots différents. Il rapporte que le Messager d'Allâh saws.gif a dit : « Apparaîtront des gens de ma Ummah qui boiront de l’alcool en lui donnant un autre nom (en le considérant permis). On jouera pour eux des instruments de musique et des chanteuses chanteront pour eux. Allâh les engloutira alors dans la Terre et il fera d’eux des singes et des porcs. » [20]

Dans ces deux narrations, le mot ma'azif est utilisé. Les savants de la langue Arabe sont unanimes pour dire qu'il se réfère aux instruments de musique. [21]

L'interdiction des instruments de musique apparait clairement dans ces deux Hadiths. Le premier Hadith (présent dans le Sahih de Boukhari) précise que certaines personnes issues de la communauté du Messager d'Allâh saws.gif essayeront de justifier la permission de l'utilisation des instruments de musique, mais aussi de l'adultère, de la soie et de l'alcool, en dépit du fait que ces choses soient interdites (haram) dans la Législation islamique (Shari'ah).

D'ailleurs, le fait que la musique soit mentionnée avec des choses comme l'adultère et l'alcool prouve à quel point le péché est grave. Celui qui essaye de rendre licite la musique est semblable à celui qui permet l'alcool ou l'adultère.

Le second Hadith décrit le sort réservé à ce type de personne. La terre aura ordre de les engloutir et ils seront transformés en singes et en porcs (Puisse Allâh nous en préserver). L'avertissement est spécifique à ceux qui tiendront la musique, l'alcool, la soie ainsi que l'adultère pour licites. Ceci devrait leur permettre de prendre conscience de la gravité de rendre licite ce qui ne l'est pas.

En outre, dire que la musique est interdite uniquement si son écoute est combinée avec la consommation d'alcool, la pratique de l'adultère et le port de la soie n'est pas correct. Si tel était le cas, pourquoi l'exception porterait-elle uniquement sur la musique? Il serait alors aisé d'en conclure (à tort) la même chose à propos de l'adultère, de l'alcool et de la soie. On pourrait, dans ce cas là, déclarer que l'alcool et l'adultère sont également permis à partir du moment où ils ne sont pas consommés en combinaison avec les autres choses!

Ainsi, les deux récits du bien-aimé d'Allâh saws.gif qui sont cités ci-dessus sont des preuves claires de l'interdiction formelle de la musique et des chants.

3) Imran Ibn Husain radiallahanhou.gif rapporte que le Prophète Muhammad saws.gif a dit : « Dans cette Ummah, certains connaitront l'ensevelissements par la terre, la transformation en animaux, et recevront une pluie de pierre ». Un homme parmi les Musulmans demanda : "O Envoyé d'Allâh ! Quand cela aura-t-il lieu?" Il dit : « Lorsque les chanteuses et les instruments de musique apparaitront et que la consommation d'alcool sera répandue ». [22]

4) Sayyidunna Ali Ibn Talib radiallahanhou.gif relate que le Messager d'Allâh saws.gif a dit : « Quand ma Ummah commencera à faire quinze choses, elle se verra infligée de tribulations, et (parmi ces quinze choses, il cita : « Quand les chanteuses et les instruments de musique proliféreront ». [23]

5) Na’fi radiallahanhou.gif rapporte qu'Abd Allâh Ibn 'Umar saws.gif entendit le son d'une flûte. Il se boucha les oreilles à l'aide de ses doigts et écarta sa mule de la route en disant: « Ô Nafi’ ! Nafi’ ! Entends-tu ? » Je (Nafi’) répondis par l'affirmative. Il continua d'avancer (avec les doigts sur les oreilles) jusqu'à ce que je lui dise : "Je n'entends plus le son". Il retira alors ses doigts et revint vers la route. Il dit alors : « J'ai vu le Prophète Muhammad saws.gif faire la même chose lorsqu'il entendit la flûte d'un berger ». [24]

6) Sayyiduna Abd Allah ibn Umar radiallahanhou.gif rapporte que le Messager d'Allâh saws.gif a dit : « En vérité, Allâh a interdit l'alcool, les jeux de hasard, le tambour et les instrument à cordes, de même, toute substance intoxicante est haram ». [25]

7) Abu Umama radiallahanhou.gif rapporte que le Prophète Muhammad saws.gif a dit : « Allâh - Puissant et Majestueux - m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les croyants et Il m'a ordonné de faire disparaître les instruments de musique, les flûtes, les instruments à corde, les crucifix , ainsi que ce qui s'est fait (NDT comme mauvais actes d'adoration) durant la période d'ignorance pré-Islamique (ad-Djâhiyliyah) ». [26]

8) Sayyiduna Abd Allah ibn Mas’ud radiallahanhou.gif rapporte que le Messager d'Allâh saws.gif a dit : « La musique fait pousser l'hypocrisie dans le cœur, tout comme l'eau fait pousser la verdure ». [27]

9) Sayyiduna Anas radiallahanhou.gif rapporte que le Messager d'Allâh saws.gif a dit : « Celui qui s’assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour du jugement dernier. » [28]

10) Sayyiduna Abu Hurayra radiallahanhou.gif rapporte que le Messager d'Allâh saws.gif a dit : « La cloche est la flute de Shaytan » [29]

Il y a beaucoup d'autres récits du Messager d'Allâh saws.gif concernant la prohibition des instruments de musique et des chants illégaux. Je me suis contenté d'en mentionner quelques-uns en exemple.

L'illustre Imam de l'école Shafi'ite, l'Imam Ibn Hajar al-Haytami rahimahullaah.gif a recueilli tous ces Hadiths qui s'élèvent approximativement à 40 dans son excellent ouvrage ‘Kaff al-Ra’a an Muharramat al-Lahw wa al-Sama’. Il a dit : « L'ensemble de ces preuves textuelles explicites démontrent que tous les instruments de musique sont interdits ». [30]


Les position tenues pas les Juristes (fuqaha)

Le grand juriste Hanafite, l'Imam al-Kasani rahimahullaah.gif stipule :

« Si un chanteur rassemble des personnes autour de lui uniquement dans le but de les divertir de sa voix, alors il ne sera pas considéré une personne droite (a’dil), même s'il ne consomme pas d'alcool, car il sera considéré comme le chef de fil des pécheurs. Si cependant, il ne chante que pour lui-même en vue d'éradiquer la solitude, il n'y a alors rien de mal.

Il en va de même pour celui qui utilise les instruments de musique. Si les instruments eux-mêmes ne sont pas illégaux, comme le bambou et le tambourin, il n'y a alors aucun mal et la personne sera considérée comme étant droite. Cependant, si l'instrument est illégal, comme le luth et ses semblables, la personne ne sera pas considérée comme droite (pour être un témoin dans une cour), car ces instruments ne pourront jamais être permis ». [31]

Il est énoncé dans Khulasat Al-Fatawa :

« Écouter le son des instruments musicaux est illicite (haram), comme l'a indiqué le Messager d'Allâh saws.gif lorsqu'il a dit : « Écouter des chansons est un péché ». [32]

L'Imam Ibn al-Humam rahimahullaah.gif , le grand mujtahid Hanafite a émis un avis juridique décisif dans son fameux livre Fath al-Qadir. Il y déclare :

« Le chant illicite, c'est celui dont le thème de la chanson se compose de choses illicites. On peut citer les chansons qui décrivent la beauté d'une personne vivante et ses caractéristiques, celles qui font l'éloge du vin et qui engendrent le désir de sa consommation, celles qui détaillent les vies privées des gens, ou encore les chansons dans lesquelles on se moque ou on ridiculise autrui.

Toutefois, les chants qui sont exempts de ce type de choses illicites et qui se composent de descriptions des choses naturelles, comme les fleurs et les ruisseaux, etc… sont permis. Si ces chants sont accompagnés d'instruments de musique, ils seront considérés comme illégaux même si la chanson est pleine de conseils et de la sagesse, non pas pour le contenu du chant, mais plutôt en raison des instruments musicaux qui accompagnent ce chant ».

Et Ibn Qudamah rahimahullaah.gif stipule dans al-Mugni (madhhab Hanbali), que les instruments de musique sont de deux types :

1) Illicites, comme ceux qui sont conçus spécifiquement pour le divertissement et le chant, comme la flûte et la mandoline, etc.

2) Licites, comme le tambourin (daff) durant les mariages et les autres occasion réjouissantes de ce type. [33]

Ceci a également été mentionne de manière plus ou moins similaire dans d'autres ouvrages de savants Hanafites comme al-Ikhtiyar, al-Bahr al-Ra’iq, al-Fatawa al-Hindiyya et autres.

L'Imam an-Nawawi rahimahullaah.gif , le grand savant du Hadith et du Fiqh Shafi'ite déclare :

« Il est illicite d'utiliser ou d'écouter les instruments de musique, comme ceux que les buveurs apprécient, tels que la mandoline, le luth, les cymbales et la flute. Il est permis de jouer du tambourin (daff) lors des mariages, des circoncisions et en d'autres occasions, même s'il possède des cymbalettes sur son côté. Battre du Kuba, un long tambour avec un centre étroit, est également interdit ». [34]

Il y a beaucoup d'autres avis de Juristes et de savants, comme al-Qurtubi rahimahullaah.gif , et ce dans chacune des 4 écoles, mais pour rester concis, je vais me limiter à ce qui a été précédemment mentionné.

Quant à ceux qui déclarent la licéité de la musique, ils se basent généralement sur un Hadith présent dans le Sahih d'al-Bukhari dans lequel 2 filles chantaient en présence du Messager d'Allâh saws.gif et de Sayyida A'isha -Radhia Allâhou 'anha-.

Cependant, la permission d'écouter de la musique ne peut pas être justifiée par ce Hadith. L'expert dans le Hadith, al-Hafidh Ibn Hajr al-Asqalani rahimahullaah.gif a réfuté cette théorie dans son livre Fath al-Bari. [35]

Premièrement, ces jeunes filles chantaient sans instruments de musique illicites, et deuxièmement, la chanson parlait de la guerre, ce qui est parfaitement légal. En outre, elles n'étaient pas des chanteuses professionnels, comme celles dont parlent les Hadiths.

D'autres essayent d'autoriser la musique en utilisant le Hadith dans lequel est mentionné la permission de jouer du tambourin (daff).

Cependant, comme cela est indiqué dans les ouvrages des Juristes, il est permis de jouer du tambourin lors des mariages, car il n'est pas utilisé uniquement pour le divertissement et le plaisir, mais plutôt pour l'annonce, etc…


Conclusion

À la lumière des preuves citées ci-dessus, tirée du Qour'an, des paroles du bien-aimé Messager d'Allâh saws.gif et de divers textes de Juristes, voici l'avis retenu concernant la musique :

Les instruments de musique qui sont uniquement conçus pour le divertissement sont interdits, qu'ils soient accompagnés ou non de chants. Cependant, il est permis de jouer du tambourin (daff) lors des mariages (et en certaines autres occasions, selon certains Juristes).

Concernant les chants, s'ils se composent de choses illicites ou qu'ils éloignent de l'exercice des obligations religieuses, alors ils seront considérés comme illicites. Cependant, s'ils ne contiennent pas les choses mentionnées ci-dessus (et qu'ils ne sont pas accompagnés d'instruments de musique), alors il sera permis de les chanter.

Et Allâh est plus Savant,


Mufti Muhammad ibn Adam al-Kawthari
Darul Iftaa
Leicester, UK



Notes :


Ps : En complément, vous pouvez lire ici et là nos deux articles complémentaires exposants l'avis des 4 écoles sur la Musique et les chansons (publiés sur notre page Facebook) A lire également, cette discussion sur Aslama.

Re-Ps : Le sujet relatif à la musique et aux chants fait l'objet d'une divergence. Nous reconnaissons et respectons cette divergence dans ce qui est juridiquement acceptable, mais restons attaché à l'avis de la majorité.


[1] Lire ici la biographie du Mufti
[2] Fatwa traduite par l’équipe de Sunnisme.com
[3] Qour’an, S17/V32
[4] Qour’an, S33/V32
[5] Radd al-Muhtar, V.1, P. 406
[6] Kanz al-Ummal, 7/322
[7] Qour’an S51/V56
[8] Qour'an S31/V6
[9] Sunan al-Bayhaqi, 1/223 & authentifié par al-Hakim dans son Mustadrak, 2/411
[10] Sunan al-Bayhaqi, 1/221 & Musannaf Ibn abi Shayba, 132/5
[11] Musannaf Ibn Abi Shayba, 132/5
[12] Tafsir ibn Kathir 3/442
[13] Qour’an S25/V72
[14] Ahkam al-Qour’an, 3/428
[15] Qour’an S17/64
[16] Ruh al-Ma’ani, 15/111
[17] Al-Iklil fi istinbat al-tanzil, 1444
[18] Qurtubi, al-Jami` li Ahkam al-Qour’an 10/288
[19] Sahih al-Bukhari
[20] Sahih Ibn Hibban & Sunan Ibn Majah, avec une bonne chaine de transmission
[21] Ibn Manzur, Lisan al-Arab, V.9, P.189
[22] Tirmidhi, Ibn Majah dans leurs recueils de Sunan respectifs. La version rapportée ici est issue des Sunan d'at-Tirmidhi
[23] Sunan at-Tirmidhi
[24] Ahmad dans son Musnad, Abu Dawud et Ibn Majah dans leur Sunans
[25] Ahmad dans son Musnad et Abu Dawud
[26] Dans le Musnad d'Ahmad & Abu Dawud Tayalisi
[27] Sunan d'al-Bayhaqi
[28] Hadith rapporté par Ibn Asakir & Ibn al-Misri
[29] Sahih de Muslim & Sunan d'Abu Dawud
[30] ‘Kaff al-Ra’a an Muharramat al-Lahw wa al-Sama’ 2/270
[31] Bada’I al-Sana’i, 6/269
[32] Khulasat Al-Fatawa 4/345
[33] Voir Ibn Humam, Fath al-Qadir, 6/36
[34] Mugni al-Muhtaj, 4/429, & Reliance of the traveller, 775
[35] Fath al-Bari, 2:345
G
14 juin 2014 20:17
Pour la danse soufi:

atwa au sujet de la « Danse » des Soufis
Par Shaykh Ahmad ibn Muhammad ibn Ajibah al-Hasani [1]


La danse en elle-même est divisée en trois catégories:

1. La danse interdite
2. La danse permise
3. La danse recommandée



1. La catégorie interdite est la danse du commun des gens, avec des femmes et des jeunes garçons présents. Cela peut amener à la corruption et à la perte de contrôle sur les bas instincts, sur notre moi satanique etc. Son but est de se montrer et d’exhiber un état qui n’est pas réel. C’est également interdit. C’est pour cela que certains ont dit que la danse en général est interdite. [2]

2. La catégorie de danse permise est la danse des gens de la droiture et des foqara, sans extase ou autre résultat. Ils la pratiquent comme une relaxation de l’ego et pour vivifier leurs cœurs, remplissant les conditions appropriées quant au moment, au lieu, et de la compagnie des frères. Aucune femme n’y participe, ni de jeunes garçons. Cela est permis, et ne peut être interdit car les causes de l’interdiction de la danse ont été mentionnées plus haut. Or, ce cas-ci n’est pas affecté par ces conditions. Si cette danse est comparée à celle de Samiri quand il adorait le veau, nous disons que leur danse était interdite car elle était corrompue. Leur intention était de glorifier le veau, et d’en tirer une joie. C’est de la mécréance (kufr). Si leur danse n’avait pas été entachée par cela, elle n’aurait pas été illicite pour eux. Il a été confirmé que Ja’far ibn Abu Talib dansa en présence du Prophète quand il lui a dit, salallahu ‘alaihi wa salam : « Tu me ressembles dans ma constitution et mon comportement. » [3]

Ce fut mentionné par shaykh Sanusi dans son musrat al faqir. Ibn Layun at-Tujibi a dit : « Quant à la danse dans une mosquée, il est rapporté dans le Sahih Muslim que ‘Aisha a dit : « Une armée vint d’Abyssinie en jouant des tambours le jour du festin dans la mosquée. Le Prophète salallahu ‘alaihi wa salam m’y invita et mit mes mains sur ses épaules et les regarda s’amuser (zafaf). » »

Ibn ‘Aynia a dit que «zafaf » était le fait de danser. Ainsi, il a été confirmé que la danse est permise. Si elle était interdite en elle-même, elle n’aurait pas été pratiquée devant le Messager d’Allah salallahu ‘alaihi wa salam.

3. La catégorie de la danse qui est recommandée est celle des Soufis, les gens du goût et de l’état spirituel, qu’ils soient en état d’extase ou qu’ils la cherchent par cela, qu’ils l’accomplissent pendant le dhikr ou pendant le sama’. Il n’y a pas de doutes que la guérison des cœurs de l’insouciance et la rencontre avec Allah doit être recherchée par quelque moyen que ce soit, tant qu’ils ne sont pas interdits avec une déclaration claire et explicite de leur interdiction. Nous connaissons la parole d’al-Junayd quand on l’interrogea sur le sama’.

Al-Fasi dit dans son commentaire sharh al hissn de Shaykh al-Islam al-Suyuti que ce dernier a dit : « Comment peut-on condamner le fait de pratiquer le dhikr debout, ou de se lever pendant le dhikr, quand Allah dit : «… ceux qui invoquent Allah debout et sur leur coté. » [4]

Et A’isha a dit : « Le Prophète salallahu ‘alaihi wa salam avait l’habitude d’invoquer Allah à chacun de ses instants » [5] Et si la danse est ajoutée au fait de se tenir debout, cela ne peut être reproché, car cela est du à la joie de la vision spirituelle et à l’extase, et il existe le hadith [6] où Ja’far ibn Abi Talib a dansé devant le Prophète salallahu ‘alaihi wa salam quand le Prophète salallahu ‘alaihi wa salam lui a dit : « Tu me ressembles dans ton apparence et dans ton caractère », il dansa à cause de la joie qu’il ressentit d’être décrit ainsi, et le Prophète salallahu ‘alaihi wa salam ne l’a pas condamné pour cela, ce qui est la base pour les Soufis de la validité juridique de leurs danses de joies dues aux extases de leurs expériences [spirituelles]. » [7]

Parmi ces gens il y a eu de grands imams, l’un d’entre eux fut le Shaykh al Islam ‘Izzuddun ibn ‘Abdul Salam, comme il a été mentionné dans l’ihya [8]. Ceci est également confirmé par le hadith rapporté par A’isha, que les Abyssins dansaient. Le Prophète salallahu ‘alaihi wa salam lui dit : « veux-tu regarder la danse des Abyssins ? » Ibn Zakri l’a mentionné dans son commentaire du nasihaj.
Il a été rapporté des époques passées, d’Orient comme d’Occident, que les Soufis avaient coutume de se rassembler pour invoquer Allah, et qu’ils dansaient à ces occasions. Il n’a été rapporté d’aucun savant digne de ce nom qu’ils l’avaient interdit. J’ai vu à Fez, dans la Zawiyya d’as-siqilli, un groupe qui avait l’habitude de faire le dhikr et de danser de l’heure du ‘assr jusqu’à la ‘isha, le jour du Jumu’a, avec autour d’eux de nombreux savants. Aucun n’a condamné ce qu’ils faisaient. Il m’a été rapporté que notre Shaykh, le chaykh du groupe Sidi at-Tawdi ibn Suda, y assistait parfois en leur compagnie. Il n’a rien condamné des actions des fuqara, sauf celui qui était un imitateur froid ou un adversaire en argumentation.

Étudie le soufisme qui est le coeur de l'islam In love

Bye
14 juin 2014 22:47
Citation
Princesse Maboule a écrit:
Pour la danse soufi:

atwa au sujet de la « Danse » des Soufis
Par Shaykh Ahmad ibn Muhammad ibn Ajibah al-Hasani [1]


La danse en elle-même est divisée en trois catégories:

1. La danse interdite
2. La danse permise
3. La danse recommandée



Ce fut mentionné par shaykh Sanusi dans son musrat al faqir. Ibn Layun at-Tujibi a dit : « Quant à la danse dans une mosquée, il est rapporté dans le Sahih Muslim que ‘Aisha a dit : « Une armée vint d’Abyssinie en jouant des tambours le jour du festin dans la mosquée. Le Prophète salallahu ‘alaihi wa salam m’y invita et mit mes mains sur ses épaules et les regarda s’amuser (zafaf). » »



Étudie le soufisme qui est le coeur de l'islam :

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FATAWA DIABOLIQUE SUR LA DANSE HALAL



1- LA DANSE HALAL ; danse islamique selon les soufi
2- DU VIN HALAL c'est pour bientot
3- COCHON HALAL c'est pour bientot
4- MAILLOT DE BAIN HALAL: maillot de bain islamique, voir sur google,

et quoi encore les gens de bid'a ne cesse de halalisé , islamisé leur passion, et LES IMBÉCILES croient sans poser des question.

Princesse qu Allah le guide, prend tout les ordure qu'il trouve chez les soufis, meme si cava en opposition avec la sounna.

Si la danse aurai ete une bonne chose, le Messager d Allah nous aurai enseigner, les sahaba l'aurai transmit, les 4 grande imam l'aurai enseigner aux gens.

concernant le recit sur ( Une armée vint d’Abyssinie......
il y a aucune preuve indiquant qu'il dansait comme les soufi, ho! hohohohoh

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r
14 juin 2014 23:45
Princesse maboule est ce que tu fait reference a ce genre de chose entre autre, le dhikr Innové des soufis comme les dervich tourneurs?



Citation
Princesse Maboule a écrit:


3. La catégorie de la danse qui est recommandée est celle des Soufis, les gens du goût et de l’état spirituel, qu’ils soient en état d’extase ou qu’ils la cherchent par cela, qu’ils l’accomplissent pendant le dhikr ou pendant le sama’. Il n’y a pas de doutes que la guérison des cœurs de l’insouciance et la rencontre avec Allah doit être recherchée par quelque moyen que ce soit, tant qu’ils ne sont pas interdits avec une déclaration claire et explicite de leur interdiction. Nous connaissons la parole d’al-Junayd quand on l’interrogea sur le sama’.

lis cela

Ainsi ' Amr Ibn Salamah a relaté : Nous avions l'habitude de nous asseoir à la porte de ' Abdullah Ibn Mas'ud avant la prière du matin, pour que, quand il sort, nous marchions avec lui vers la mosquée. Un jour Abu Musa Al-Ash'ari est venu à nous et a dit : est-ce que Abou ' Abdur-Rahman (c'est-à-dire Ibn Mas'ud)est déjà sorti ? Nous avons répondu : Non! Donc il s'est assis avec nous jusqu’à ce qu'il sorte. Quand il sortit, nous nous sommes tous levés avec lui, et Abu Musa lui a dit : ô Abou ' Abdur-Rahman! Je viens de voir quelque chose dans la mosquée que j'ai considérée comme étant mauvais, mais – la louange est à Allah - je n'ai vu rien que du bien. Ibn Mas'ud demanda, "qu’as-tu vu ?" Abu Musa répondit : ' si tu vis, tu le verras aussi. Dans la mosquée j'ai vu les gens assis dans des cercles attendant la prière. Dans chaque cercle ils avaient des cailloux dans leurs mains et un homme disait : Répétez Allahu Akbar cent fois. Donc ils le répétaient cent fois. Puis il disait : répétez La ilaaha illallah (aucune divinité digne d'adoration en dehors d'Allah) cent fois. Donc ils le répétaient cent fois. Puis il disait : répétez Subhanallah (gloire à Allah) cent fois. Donc ils le disaient cent fois. ' Ibn Mas'ud demanda alors, "que leur as-tu dit ?" Abu Musa dit, ' je ne leur ai rien dit. Plutôt, j'ai attendu d’entendre ton avis, ou ce que tu dis. ' Alors nous sommes allés avec lui, jusqu’à ce qu'il arrive à l’un de ces cercles, se tint debout et dit : "qu’est-ce que je vous vois faire ?" Ils répondirent, ' à ô Abu 'Abdur-Rahman! Ce sont des cailloux avec lesquels nous comptons les takbir, tahlil et tasbih. ' Il leur dit, "Plutôt, vous comptez vos mauvais actes. Car je vous assure qu'aucune de vos bonnes actions ne sera perdu. Malheur à vous ô Umma de Muhammad (sallallahu ' alayhi wa sallam)! Comme vous vous dirigez rapidement vers la destruction! Ceux-ci sont les compagnons de votre Prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) et ils sont répandus. Ses vêtements ne se sont pas encore délabrés et ses ustensiles encore intactes. Par Celui dont mon âme est dans Sa main! Etes-vous sur une religion mieux guidée que la religion de Muhammad (sallallahu ' alayhi wa sallam), ou ouvrez-vous les portes de l’égarement. "Ils dirent, ' ô Abu ' Abdur-Rahman! Par Allah! Nous ne voulons que le bien. ' Il leur dit," Combien sont nombreux ceux dont l'intention est bonne, mais ne l’atteigne pas.
[color=#FF0033][b]Nino du rif[/b][/color]
14 mars 2015 16:40
L'Imam Malik se Moque de la Hadra (Danse) des Soufis !




L'histoire suivante nous est racontée dans le livre Tartib al-Madarik wa Taqrib al-Masalik du Qadi ‘Iyad (volume 2, p. 54) au travers de la narration qu'en fait ‘Abdullah ibn Yusuf at-Tanîsî, qui était présent lors de cette histoire et qui est un des célèbres compagnons de l'Imâm Malik :

At-Tanîsî a dit :

Nous étions avec Malik alors qu'il été entouré de ses compagnons, quand un homme, des gens de Nasibîn, dit : Ô Aba Abdillah (c-à-d. l'Imam Malik), nous avons des gens appelés Soufis, qui mangent beaucoup, puis récitent de la poésie, se lèvent et dansent.

Malik dit : Sont-ce des enfants ?

L'homme répondit : Non.

Il demanda alors : Sont-ils fous ?

L'homme répondit : Non, ce sont de grandes personnes et en plus saines d'esprit !

Malik dit : Je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un des gens de l'Islam qui ferait une telle chose.

L'homme ajouta : Ils mangent, puis se lèvent et dansent, certains d'entre eux se frappent la tête et d'autres se giflent le visage.

L'Imam Malik se mit à rire, puis se leva, et entra dans sa maison. Les compagnons de l'Imam Malik dirent à l'homme : « Tu es un malheur pour notre compagnon, nous nous sommes assis avec lui pendant trente et quelques années et nous ne l'avons jamais vu rire jusqu'à ce jour ! »


Ibn Al-Jawzi rapporte la même histoire dans son

« Talbîs Iblîs », page 392, par le biais de 'Abdel-Malik Ibn Ziyad An-Nasîbî qui a dit :


Nous étions avec [l'Imam] Malik lorsque je lui parlai des Soufis de mon pays, je dis : Ils portent les habits les plus luxueux du Yémen, et font telle et telle chose. Il dit : Malheur à toi (ndt : c'est une expression arabe), sont-ils Muslims ?! Il rit ensuite jusqu'à s'étendre sur le dos. Un de ses compagnons qui était assis avec lui me dit : Ô toi, nous n'avons pas vu de calamité plus grande que toi sur ce Sheykh [l'Imam Malik], c'est la première fois que nous le voyons rire.

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21 juin 2015 14:32
Mise en garde contre Habib al Jifri - cheikh al Fawzan

B
21 juin 2015 14:38
"Les modèrès ne critiquent pas les savants"?????? Quelle vision illimunée du savoir ...
21 juin 2015 14:40
Citation
Beldi10 a écrit:
"Les modèrès ne critiquent pas les savants"?????? Quelle vision illimunée du savoir ...


Les égarement et Les mensonges d'Ali Jifri
[www.dailymotion.com]
21 juin 2015 14:47
Mise en garde contre Habib al Jifri - cheikh al Fawzan
[www.youtube.com]


Les égarement et Les mensonges d'Ali Jifri

[www.dailymotion.com]
21 juin 2015 21:21
Citation
Beldi10 a écrit:
"Les modèrès ne critiquent pas les savants"?????? Quelle vision illimunée du savoir ...



Les égarement et Les mensonges d'Ali Jifri

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