Traditionnellement, les présidences des pays hôtes des sommets arabes ordinaires durent au moins une année.
Cela veut dire que le Sommet arabe d'Alger était un échec, ce qui est normal, vu la position d'Alger qui défendait les intérêts de l'Iran et de sa protégée, la Syrie de Bachar al-Assad, sans parler des autres manigances qui visaient l'intégrité territoriale du Maroc.
Donc, pour surmonter cet échec, les pays arabes ont décidé, avec l'initiative de l'Arabie Saoudite, de refaire le match dans le respect total des règles qui régissent l'organisation des Sommets arabes.
Quand est-ce que la junte d'Alger comprendra que le temps passe et que l'époque des révolutions, des Kadhafi, des Boukharrouba et autres révolutionnaires Arabes et non Arabes est bien révolue. Que leur attitude au-delà d'être à contrecourant est incohérente et ne rime à rien, et est bien sûr contraire aux intérêt de leur peuple. Un sommet de la Ligue Arabe est juste un symptôme dans une compétition mondiale féroce qui se joue. Avoir des alliés solides et avoir une politique étrangère cohérente sont un gage de réussite. Et là, la junte aligne échec sur échec sans se poser la question où tout ça va la mener.