Sheikh `Abd Al-Hamîd Kishk > L’amour du Messager de Dieu Parmi les principes fondamentaux de la foi, c’est de vouer au Messager d’Allah, Paix et Bénédiction sur lui, un amour qu’il a décrit en disant : « Un serviteur [de Dieu] n’est vraiment croyant que lorsqu’il m’aime plus que sa famille, plus que sa fortune et plus que tous les humains ».
Certes, le Messager de Dieu est digne de cet amour. N’est-ce pas ce Prophète dont la renommée fut exaltée, dont l’honneur fut élevé ? Dieu a suivi Son Nom par le sien dans Sa Parole : « Alors qu’Allah - ainsi que Son messager - est plus en droit qu’ils Le satisfassent, s’ils sont vraiment croyants » ?
Dieu nous a-t-il pas mis en garde contre la désobéissance à ses ordres en disant (Sourate An-Nour) : « 63. Ne considérez pas l’appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres. Allah connaît certes ceux des vôtres qui s’en vont secrètement en s’entrecachant. Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux ».
Dieu n’a-t-il pas intimement lié l’obéissance [au Messager] à l’obéissance à [Sa Majesté] : « 4.80 Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien ».
Le Jour du Jugement, les pécheurs ne regretteront-ils pas leur désobéissance [au Messager] : « 33.66. Le jour où leurs visages seront tournés dans le Feu, ils diront : ’Hélas pour nous ! Si seulement nous avions obéi à Allah et obéi au Messager !’ ".
Dieu n’a-t-il pas montré qu’une preuve de son Amour c’est de suivre la guidance du Messager : "3.31 Dis : ’Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux".
Dieu nous a-t-il pas ordonné aux croyants de le saluer, sachant que Dieu et Ses anges prient sur lui ? « 56. Certes, Allah est Ses Anges prient sur le Prophète ; ô vous qui croyez priez sur lui et adresses [lui] vos salutations. 57. Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant" (Coran 33. 56-57).
Qu’Allah te bénisse ô étendard de la guidance, chaque fois que la brise souffle, ou que les colombes chantent leurs chagrins dans les feuillages.
Tous les cœurs au bien-aimé aspirent, et j’ai pour cela des témoins et des preuves. Les preuves quand je mentionne Muhammad, ce sont les larmes des gnostiques coulant en fleuves. Voici le Messager de Dieu, Voici l’Elu ! Voici l’envoyé par le Seigneur des mondes. Ô maître des deux univers, ô étendard de la guidance ! L’amant au cœur embrasé se réfugie dans ton rempart.
Que dire à ton sujet, ô messager de Dieu ? Que dire alors que Dieu a pris un engagement des prophètes dans un spectacle divin magnifique : " Et lorsqu’Allah prit cet engagement des prophètes : ’Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu’ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours.’ Il leur dit : ’Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition ?’ - ’Nous consentons’, dirent-ils. ’Soyez-en donc témoins, dit Allah. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins. " (Coran 3.81.)
Ce Messager hachémite Muhammad, lui qui est pour tous les mondes un Messager. Lui qui par la main remit les yeux, lorsque blessés, sur les joues apparurent. Lui qui honora l’univers par sa guidance, sa voie est celle des cheminants vers Dieu. Lui que le nuage abritait dans sa marche, protégeant le bien-aimé du soleil au zénith. Que Dieu te bénisse ô étendard de la guidance, chaque fois qu’un astre dans le ciel luit.
Mon exemple et le tien, ô Messager de Dieu, est celui d’un bédouin égaré dans le désert, qui vit la lune et retrouva sa voie par sa lumière. Il dit alors : que puis-je te dire ô lune ? Puis-je te dire, Dieu t’as élevé ? Il l’a certainement fait. Ou te dirais-je, Dieu t’a illuminé ? Certes, Il l’a fait. Ou encore, Dieu t’a embelli ? Il t’a embelli.
Et moi, que vais-je te dire mon maître, ô Messager de Dieu ? Vais-je dire : « Dieu t’a élevé » ? Il t’a élevé, " Et exalté pour toi ta renommée ? ». Ou bien, « Dieu t’a illuminé » ? Il l’a fait, « Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d’Allah ! ». Ou encore, « Dieu t’a embelli » ? Ô que oui, Il t’a embelli, « 33. 45. Ô Prophète ! Nous t’avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur. 46. appelant (les gens) à Allah, par Sa permission ; et comme une lampe éclairante ».
Ô Messager de Dieu, pardonne-moi lorsque le verbe tarit et l’éloquence s’éclipse. Comment parler de toi comme il se doit, alors que ton honneur dépasse mon imagination et ma pensée. Tel l’aube, tu vins, lumineux, appelant à Dieu avec simplicité et annonçant la bonne nouvelle. Sur ton front, brille la lumière de la vérité et dans tes mains, l’étendard de la justice et de la lumière.
Les cœurs des croyants t’ont aimé et ils ont connu ton honneur. Au plus profond de leur être, ils admirent ta sincérité et ta pureté.
Nous n’oublions pas le jour où marchant dans le souk, tu entendis un esclave mis en vente par son maître, dire : « Celui qui veut m’acheter qu’il ne me prive pas de prier derrière le Messager d’Allah, Paix et Bénédiction d’Allah sur lui ». L’esclave une fois vendu, pria assidûment derrière toi et ne rata jamais le début de la moindre prière. Quand un jour tu as appris qu’il était malade, tu es parti en personne lui rendre visite. Et lorsqu’il mourut tu accomplis à son égard la prière sur le défunt, afin que ta prière intercède en sa faveur le Jour du Jugement.
C’est toi qui a établi la Balance de la Justice, c’est toi qui brandit l’étendard de la vérité le jour où tu appris à l’univers la Parole d’Allah : « Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux » (Coran 49.13.)
Nous nous rappelons encore du jour où tu rentras sur Thawbân, ce jeune garçon pauvre et modeste, que tu vis pleurer. Tu l’interrogea : « Pourquoi pleures-tu ô Thawbân ? ». Il te répondit : « Ô Messager d’Allah, lorsque tu es loin de moi tu me manques et les larmes coulent alors de mes yeux. Et lorsque je me rappelle la vie de l’au-delà, je pense que je ne serai pas près de toi dans le Paradis et là, mes larmes coulent avec plus d’abondance ». A ce moment, l’Ange Jibrîl descendit avec la Parole de Dieu : « Quiconque obéit à Allah et au Messager... ceux-là seront avec ceux qu’Allah a comblés de Ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels compagnons que ceux-là ! * Cette grâce vient d’Allah. Et Allah suffit comme Parfait Connaisseur » (Coran 4:69-70) [...]
Et voici un spectacle qui comble l’âme et qui témoigne du sincère amour que vouaient les Compagnons au Messager de Dieu, Paix et Bénédiction de Dieu sur lui.
L’Imâm Muslim rapporte selon Rabi`âh Ibn Mâlik Al-Aslamiyy : « Le Messager d’Allâh me dit : « demande [une faveur] », je répondis : « t’accompagner dans le Paradis ». il dit : « [désires-tu] autre chose encore ? », je répondis : « c’est tout ce que j’espère », il dit : « aide-moi donc à vaincre ton ego en multipliant les prosternations ».
J’invoque Dieu pourqu’Il nous rassemble le Jour du Jugement sous l’étendard du Prophète Muhammad, et qu’Il nous fasse boire de sa noble main une gorgée d’eau après laquelle nous ne connaîtront jamais la soif.
Que Dieu fasse miséricorde au cheikh 'Abd al-Hamîd Kishk, il était de ces amoureux envers le Bien-Aimé saydinâ Mohammed sur lui le salut et la paix, et la preuve ces mots provenant du cœur d'un amoureux :
"Ce Messager hachémite Muhammad, lui qui est pour tous les mondes un Messager. Lui qui par la main remit les yeux, lorsque blessés, sur les joues apparurent. Lui qui honora l’univers par sa guidance, sa voie est celle des cheminants vers Dieu. Lui que le nuage abritait dans sa marche, protégeant le bien-aimé du soleil au zénith. Que Dieu te bénisse ô étendard de la guidance, chaque fois qu’un astre dans le ciel luit.
Mon exemple et le tien, ô Messager de Dieu, est celui d’un bédouin égaré dans le désert, qui vit la lune et retrouva sa voie par sa lumière. Il dit alors : que puis-je te dire ô lune ? Puis-je te dire, Dieu t’as élevé ? Il l’a certainement fait. Ou te dirais-je, Dieu t’a illuminé ? Certes, Il l’a fait. Ou encore, Dieu t’a embelli ? Il t’a embelli.
Et moi, que vais-je te dire mon maître, ô Messager de Dieu ? Vais-je dire : « Dieu t’a élevé » ? Il t’a élevé, " Et exalté pour toi ta renommée ? ». Ou bien, « Dieu t’a illuminé » ? Il l’a fait, « Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d’Allah ! ». Ou encore, « Dieu t’a embelli » ? Ô que oui, Il t’a embelli, « 33. 45. Ô Prophète ! Nous t’avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur. 46. appelant (les gens) à Allah, par Sa permission ; et comme une lampe éclairante ».
Ô Messager de Dieu, pardonne-moi lorsque le verbe tarit et l’éloquence s’éclipse. Comment parler de toi comme il se doit, alors que ton honneur dépasse mon imagination et ma pensée. Tel l’aube, tu vins, lumineux, appelant à Dieu avec simplicité et annonçant la bonne nouvelle. Sur ton front, brille la lumière de la vérité et dans tes mains, l’étendard de la justice et de la lumière.
Les cœurs des croyants t’ont aimé et ils ont connu ton honneur. Au plus profond de leur être, ils admirent ta sincérité et ta pureté."
Malheureusement, il y a ceux qui se disent savants et ne veulent même pas dire ( quand ils mentionnent le Prophète (s.s.p)) "notre maître Mohammed", "Saydnâ Mohammed", et celui qui le dit par amour ou par respect, on peut même l'accuser de chirk ou de bid'a ! C'est vraiment désolant. Avec une telle logique, on ne peut comprendre des paroles d'un amoureux comme celles qui ont été prononcées par cheikh Kichk, ou comme celles-là, prononcées par cheikh al-Alawi :
J'aimerais te glorifier, ô Taha Mais les mots ne peuvent te décrire. Certaines louanges n'atteignent en rien ta juste valeur, Toute comparaison étant vaine par rapport à ce que tu es. Tel des étoiles dans le ciel, Ma vue faible ne peut t'atteindre.
Et de loin tu apparais à mes yeux
Élevé comme les Pléiades, tu est un astre scintillant. O Mohammed, le Créateur t'a élu. Par le cœur, je te loue La langue ne pouvant le faire Décrire le Bien-Aimé est au-dessus de mes moyens...
Épris de toi toute la vie,
Mon cœur palpite, mes larmes abondent. O Mohammed, le Créateur t'a élu. Par le cœur, je te loue La langue ne pouvant le faire Décrire le Bien-Aimé est au-dessus de mes moyens...