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Sens de l'histoire et caractère physiologique.
1 janvier 2024 12:58
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

Le patriarcat étant assis sur la force physique et la brutalité, caractéristiques qui ne sont plus aussi cruciaux à la vie et la survie que jadis, depuis l'avènement des machines à combustible fossile, la place dominante de l'homme est contestée.

La force physique et la brutalité ne sont plus nécessaires que dans des tâches peu valorisées. La production est mécanisée à l'extrême.
La découverte de savoir, l'ingénierie et la gestion sont les piliers du monde actuel.

L'homme perd sa domination naturelle. L'état d'esprit qui va avec. Esprit de construction par transformation de son environnement ou destruction.
La femme gagne en influence. Son esprit dans la gestion globale. Il n'y a qu'une seule humanité, sortie d'un seul utérus primordial. Une seule planète, qui est une sorte d'utérus pour l'humanité.

Avant le commencement de chaque sourate (sauf une), il y a la basmala. Allah S’y définit par Ar-Rahmāne et par Ar-Rahīme.
La rahma : en tête de chaque sourate (sauf une) et doublement représentée. A ce niveau de répétition, c’est plus qu’insister sur Sa rahma.
Et c'est aussi présent dans la sourate Al-Fatiha qu'on récite à chaque raka'at de chaque salat.

D’un point de vue étymologique, Ar-Rahmāne et Ar-Rahīme ont la même racine que le mot utérus, RHM. Détails ici.

S'il fallait un dessein pour l'humanité, il est probable que les valeurs de RHM ont leur toute place. Et qui est le mieux placé pour faire valoir ces valeurs si ce n'est quelqu'un qui a un rhm ?

L'histoire est en marche.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
B
1 janvier 2024 13:43
Salam,

Le patriarcat à d'autres fondations : rapports dominants à dominés, grégarité et sociabilité, tribus et "chefs", biochimie, patrimoine hormonal et génétique forgé par des millénaires, quasi universalité indépendamment des cultures sauf le cas du peuple mythique des amazones et de certaines tribus matriarcales qui n'ont pas pu prospérer, ni s'ériger en "états".

L'histoire souligne les exceptions avec les reines, chefs de gouvernement, ministres ou chefs de guerre jusqu'à nos jours ce qui transparaît statistiquement dans la représentation féminine dans les corps armés : armée, gendarmerie, police, douane etc...

Effectivement au niveau intellectuel on recense nombre de "femmes savantes" autres que celles de Molière, telles Marie Curie, Sophie Germain et quelques-unes autres, un nombre cependant bien inférieur à celui des hommes.

Un fait statistique indéniable qui souligne que les compétences des unes et des uns se situent sur des plans différents, il n'y a pas de parité, ni d'égalité. Paradoxalement les jeunes filles excellent et majorent parfois jusqu'aux niveaux universitaires ou des grandes écoles comme si la maturation des unes précédait celles des jeunes hommes, puis la situation s'inverserait ?

Enfin, la modernité est encore trop récente pour modifier significativement les profils au sein des populations, de plus les contraintes liées à la condition (maternité, allaitement, charge de famille) réduisent les degrés de liberté et canalisent les intérêts et énergies autrement que pour les hommes.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 01/01/24 13:53 par Blagueur*.
F
1 janvier 2024 14:58
Sauf que la mécanique est bien rouillée. On voit bien qu'occuper la place de l'homme pour occuper la place de l'homme, au mieux, ne donne pas de bons résultats.

Sans des buts nobles et des valeurs fortes, le copinage et les règlements de comptes n'ont jamais été la mesure.

Le féminisme milite pour que les vulnérabilités féminines soient perçues comme discriminatoires, mais ne revendiquent pas les domaines où les hommes ont un avantage naturel.

En d'autres termes, espérer les avantages sans les inconvénients sous-jacents fera que l'histoire ne peut donc pas marcher...

La patriarcat repose sur des valeurs sociales, culturelles et religieuses. Il distribue les rôles en tenant compte des forces et faiblesses de chacun. C'est ainsi que les femmes sont perçues comme étant bienveillantes et compassionnées avec leurs enfants ou leurs bien-aimés, mais penser que cette Rahma soit généralisée relève de l'utopie, il n'y a qu'à voir comment elles se comportent entre elles.

Un patriarche n'acceptera pas, sauf exception, qu'une femme aille combattre, ou fasse des travaux physiques exigeants à sa place. Allah (swt) S'est aussi décrit comme étant Aziz (Puissant), Qadér (Capable), 3adl (Juste), Qawiy (fort), puisque le sujet est une énième confrontation homme vs femme, qui est mieux placé pour porter ces valeurs ?

En réalité, l'équation est très simple, il n'y a aucune vulnérabilité discriminatoire mais une complémentarité intrinsèque entre les hommes et les femmes. S'accorder sur un équilibre est possible, mais l'imposer sera toujours voué à l'échec.
*
1 janvier 2024 15:01
Salam,

La Rahma, c'est la grâce. On peut comprendre facilement le lien avec l'utérus, qui porte la "grâce de la pro-création". On parle aussi de conception, en arabe comme en français, qui se rapporte en arabe à la racine خ ل ق (KHaLaQa).

Dans le concept de Grâce, on retrouve trois axes :
- le don inconditionnel
- le pardon inconditionnel (gracier)
- l'harmonie parfaite (ex: on dit une personne qu'elle gracieuse).
 
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