Pourquoi la mouche traine dans les endroits les plus sales, ou il ya beaucoup de microbes mais elle n'est jamais malade?
Une petite réflexion...est ce que la science ne doit pas faire une petite expérience avec la mouche...inventer une pelule faite de mouche pour renforcer le systéme huminitaire...et donner un petit coup aux anticorps?...
La mouche et le policier Les larves et les adultes d’insectes créophage ou nécrophage donnent de précieuses indications pour dater un décès. Elles attaquent les cadavres par escouades, les premières arrivant 5 minutes après le décès. Par " escouades " on entend par là que les espèces s’y succèdent selon un ordre bien déterminé, exploité en entomologie policière.
La mouche et le médecin Certaines larves de diptère (lucilia sericata, et notre mouche domestique), s’attaquent aux tissus nécrosés des plaies .Cette thérapie a été appliquée dès le 16ème siècle et jusqu’à l’arrivée des antibiotiques dans les années 40. Aujourd’hui en Californie, des chercheurs de l’International School of Survival et des praticiens attachés à l’Université de Californie (Irvine) se consacre à cette " maggot therapy ". Des médecins l’utilisent en service hospitalier, avec succès à titre expérimental, depuis 1989, particulièrement sur des malades diabétiques. Cette thérapie est indiquée en cas d’échecs de traitement antibiotiques ou d’impossibilité de recourir à la chirurgie, particulièrement pour les mastoïdiens, les brûlures, les plaies infestées, les ulcères et certaines tumeurs ou l’ostéomyélite. Bien entendu les asticots utilisés sont des souche stérilisée et ne s ’attaquent qu’aux tissus nécrosés...
La mouche et la gastronomie Les Indiens d’Amériques centrales raffolent des gâteaux d’éphydrides, alors qu’en Afrique orientale on adore les chironomides. Cette consommmation est un apport non négligeable pour les population, en particulier pour les enfants qui prennent ces asticots pour des friandises.
La mouche drosophile La drosophile transporte les produits qui permettent le fermentation du vin et son cycle de reproduction très rapide a permis de mieux comprendre le fonctionnement des cellules du corps humain.
La mouche et la vache La sarcophaga carnaria vecteur de la maladie de la vache folle ? Un article de Lancet de décembre 1999 rapporte une expérience de laboratoire où un hamster est contaminé par la tremblante (analogie de la vache folle chez la brebis) lors de l’ingestion d’asticots contaminés par la maladie.
La mouche et le biologiste Pour mesurer le degré de pollution de l’eau en pesticide, on pense utiliser la drosophile (drosophila melanogaster) qui est très sensible à la pollution. Elle succombe dans un temps plus ou moins long selon le degré de pollution après contact avec de l’eau souillée. Ce laps de temps pourrait déterminer le niveau de pollution.
La mouche et les fourmis Pour éradiquer le fléau des fourmis de feu (solenopsis invicta) qui envahissent les Etats-Unis, on importe des mouches décapiteuses (psedacteon tricuspus) de l’Amérique du Sud. Ces mouches pondent dans la fourmi, l’asticot se développe dans sa tête, puis il secrète une substance qui fait chuter la tête de la fourmi.
Des chercheurs japonais de l'institut des neurosciences de Tokyo ont montré que les humains ne sont pas les seuls êtres vivants à voir leurs fonctions intellectuelles décliner avec l'âge. Les mouches drosophiles (mouches du vinaigre) seraient également touchées par une dégénérescence intellectuelle.
C'est la première fois que l'état de sénilité est confirmé sur une espèce autre que les mammifères.
L'équipe a observé que la mémoire des mouches se dégrade au fur et à mesure qu'elles vieillissent. Leur mémoire à moyen terme disparaît en sept à huit heures sous l'effet d'un gène spécifique de l'amnésie.
Les chercheurs espèrent maintenant cibler un gène similaire chez les souris et faire progresser la recherche sur les traitements liés au déclin des fonctions neuronales.
La mouche commune a une espérance de vie de 40 jours et elle devient sénile à son vingtième jour, l'équivalent de la quarantaine pour l'être humain.
Les résultats complets de cette étude sont publiés dans le magazine Science.