Citation
Rastapopûlos a écrit:Citation
a écrit:
Il y a quelques semaines, un incident à agité les débats entre parents d’élèves d’une école primaire de la région lyonnaise. La mère d’une élève racontait ainsi dans un débat récent cette anecdote : Pour préparer la fête de l’école, les enfants apprennent quelques chansons. L’équipe enseignante a pris l’habitude de leur en faire apprendre certaines dans des langues étrangères. Chansons anglaises, allemandes, espagnoles…
Mais voici que cette année, les enfants ont ramené dans leurs cahiers le texte de l’une de ces chansons, avec une transcription phonétique des paroles : une chanson en arabe. Ce scandale n’a pas tardé à émouvoir certains parents. Et ce qui devait arriver arriva, dans le cours des discussions qui s’en sont suivies, une mère de famille a fait observer que cette chanson (une chanson pour enfants parfaitement anodine) ne pouvait pas être admise pour la fête de l’école, parce que cela serait contraire au principe de laïcité. Parce qu’enfin, nous sommes en République !
Cela mérite-t-il un commentaire ? Cette mère de famille avait bien compris le sens profond du mésusage désormais bien acquis de l’appel à la laïcité. Il n’a bien souvent plus rien à voir avec l’indépendance réciproque de l’État et des religions. Depuis la loi anti-foulard de 2004, pour beaucoup, il signifie simplement ceci : « Il y en a marre des bougnoules ! »
Laurent Lévy
Citation
a écrit:
SALAAM - Une professeure mise en cause pour avoir enseigné une berceuse en arabe.
La petite commune du Pin, dans le Gard, est le théâtre d’une polémique dont elle se serait sûrement passée. Le quotidien Midi libre rapporte dans son édition du jour que certains parents d’élèves d’une classe de CP-CE1 ont critiqué la professeure dans une lettre anonyme pour avoir appris une chanson en français et en arabe à ses élèves. Il s’agit d’une berceuse extraite d‘Azur et Asmar, film réalisé par Michel Ocelot, qui raconte l’histoire de deux enfants, l’un blond aux yeux bleus et l’autre à la peau foncée.
Le texte affirme que plusieurs parents se disent “étonnés que leurs enfants apprennent une chanson arabe à l’école”. Que trois d’entre eux, “dont un délégué de classe et un membre du Syndicat intercommunal du regroupement pédagogique (SIRP)”, sont allés à la rencontre de l’institutrice concernée le 7 février pour “avoir une conversation quant au sujet qui les préoccupe”. Certains refuseraient même que leurs petits entonnent la berceuse à la kermesse de fin d’année.
“Nous parents, à l’heure où certaines catégories d’individus sifflent La Marseillaise, nous posons la question : “Pourquoi ne pas, plutôt que des chants arabes, enseigner notre Marseillaise à nos enfants ?” poursuivent les auteurs anonymes.
Cette missive a choqué d’autres parents d’élèves, ainsi que la communauté enseignante, qui fait bloc derrière l’institutrice concernée. L’inspecteur de l’éducation nationale rappelle ainsi que “ce travail autour de la berceuse s’inscrit totalement dans le cadre de l’opération nationale baptisée ‘Ecole et Cinéma’, qui rentre dans le cadre des projets sur l’ouverture au monde et aux cultures de l’éducation nationale et des programmes d’instruction civique“. Côté politique, le maire a manifesté son soutien à l’enseignante."