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SDreams off a écrit:
C'est pas le sevrage qui l'a tué. Il y a tellement de facteur à prendre en compte dans son cas et le manque de suivit évident.
74 ans, passer de 3 paquets par jour à plus rien, avec tous les antécédents de la patiente. Il etzit claire qu'elle allait subir.
Bpco c'est une horreur pour les fumeurs.
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Cawit a écrit:
Si, c'est ce qui a déclenché tout ça.
Si elle avait été suivie, on aurait diminué sa dose de theophylline en conséquence et aurait été suivie jusqu'à atteindre la bonne dose.
Ceci n'a pas pu être fait car son sevrage s'est fait sans tenir compte de ses médicaments.
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SDreams off a écrit:
Oui, elle a pas été suivit. Mais c'est pas le sevrage le problème.
Tout sevrage doit être suivit médicalement car justement ça implique des changement chimique et physique énorme.
Mais c'est le non suivit qui l'a tuée, non le sevrage.
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Cawit a écrit:
Salam aleikoum
Lorsqu'il s'agit de votre santé, il ne faut pas prendre comme vérité absolue les informations de la voisine, doctissimo, ou de BogossMaghrebin73 sur Yabi. Dirigez-vous vers un professionnel de la santé, soyez clairs, exposez tout votre historique et là on essayera de trouver une solution.
Parfois nous croyons bien faire (ben oui qui pense que conseiller à qq1 d'arrêter de fumer est une mauvaise chose?). Mais rien ne doit se faire sans réfléchir et tout analyser au préalable surtout lorsqu'on a une santé fragile, qu'on est un nourrisson ou une personne âgée.
Bon, je serai contente s'il y'a au moins une personne qui lit mon post, mais c'est vrai que c'est long.
Cas clinique
Une patiente de 76 ans est admise à l’hôpital pour altération de l’état général avec vertiges. Ses antécédents médicaux sont une fibrillation auriculaire traitée par Lanoxin° et une BPCO traitée par Sérétide° 25/250mg 2x/j et Xanthium° (théophylline) 200mg 2x/j. A l’admission, elle est tachycarde et présente un rythme cardiaque irrégulier. On décide de la placer sous antibiotique pour suspicion d’infection urinaire sur base de l’analyse urinaire.
Malheureusement 2 jours plus tard, la patiente présente des crises épileptiques tonico-cloniques nécessitant l’administration de Temesta° en IV. Vu l’absence de fièvre, de CRP et de lésions cérébrales aigües démontrées au scanner, un dosage plasmatique de la théophylline est réalisé et montre un surdosage à 41,6mcg/ml (NR 10-19,9mcg/ml).
La théophylline est directement suspendue. Le syndrome neurologique se résoudra rapidement les jours suivirent (absence d’épilepsie et de confusion). Malheureusement, la patiente décédera d’une septicémie en cours d’hospitalisation.
? Pourquoi la patiente s’est-elle intoxiquée à la théophylline ?
Les 2 semaines précédant son hospitalisation, la patiente avait décidé d’arrêter de fumer. Elle fumait plus de 3 paquets de cigarettes par jour. Les hydrocarbures contenus dans la cigarette sont de puissants inducteurs de cytochrome P450 1A2 qui métabolisent certains médicaments dont la théophylline qui est à marge thérapeutique étroite (une faible variation des concentrations plasmatiques suffit à intoxiquer le patient).
? Les fumeurs (20-40 cigarettes/jour) métabolisent donc beaucoup plus rapidement la théophylline que les non-fumeurs et nécessitent donc des doses plus élevées pour être efficace.
⚠️Lors d’un sevrage tabagique, on veillera donc à réduire préventivement les doses de théophylline (-30%) après une semaine. On avertira également le patient des signes d’intoxication précoce de la théophylline (nausées, vomissements, diarrhées, palpitations…) et on lui conseillera de consulter son médecin pour suivre de près sa théophyllinémie (par prise de sang une semaine après la modification de dosage). L’épilepsie est l’effet indésirable typique d’une intoxication grave à la théophylline.
⚠️ En cas de délivrance de produits pour le sevrage tabagique (gums à mâcher, sprays, patchs), on consultera l’historique médicamenteux du patient et on vérifiera l’absence de médicaments normalement métabolisés par le CYP1A2 qui risquerait d’intoxiquer le patient lors du sevrage. Ils sont peu nombreux, mais à retenir :
- Théophylline, Xanthium° (risque d’épilepsie)
- Clozapine, Leponex° (risque d’épilepsie)
- Olanzapine, Zyprexa° (risque de sédation, hypotension et vertige)
- Erlotinib, Tarceva° (les patients doivent arrêter de fumer avant de commencer le traitement. Les bénéfices cliniques de cet anticancéreux sont diminués chez les fumeurs)
- Méthadone (risque d’insuffisance respiratoire et de confusion)
⚠️ On évitera d’utiliser la bupropione (Zyban°) comme médicament anti-tabac chez les patients asthmatiques/BPCO sous théophylline vu qu’il abaisse également le seuil épileptogène +++ (dose max recommandée 150mg/jour)
Pharmalearny
What are the clinically significant drug interactions with cigarette smoking ? NHS, Medicines Q&As
Theophylline Toxicity - A forgotten Entity, N Altaie, S Malik and S Robertson, BJMP 2011;4(1):a404
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Cawit a écrit:
Oui, ceci dit ça ne change rien au fond.
L'exemple parle du tabac et de la theophylline.
J'ai énormément vu de personnes conseillant a d'autres sur le forum d'arrêter les antidépresseurs car les antidepresseurs c est pas boooooon.
Ou conseiller des plantes, car les plantes c'est naturel et donc c'est bon.
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LeSabreDelIslam a écrit:
Ne fais tu pas de même avec l'article ? ?
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SDreams off a écrit:
Ça change bcp de chose concernant le tabac. Pq dans le cas du sevrage, on donne des produits contenant de la nicotine ? C'est parce qu'on sait à quel point la nicotine est addictive et provoque des réactions physique, biologique et chimique dans le corps.
Ça doit être suivit. Encore plus quand la personne souffre de bpco.
Pour ce qui est des médocs. On arrête pas un traitement comme ça du jour au lendemain cela se fait par palier.
Et en effet les antidépresseurs sont un poison pour les gens. Ça ne guérit rien. Ça ne fait qu'en dormir le mal être en détruisant le corps et l'esprit.
Et pour cesser cela, il faut réduire la dose petit à petit, jusqu'à ne plus en prendre. Mais à côté de cela, il faut entamer un travail sur soi pour trouver des solutions afin de fzire face à la dépression.
Donc si une personne arrête les antidépresseurs mais à côté de cela continue à subir sa vie, et bien elle ira pas mieux.
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SDreams off a écrit:
Ça change bcp de chose concernant le tabac. Pq dans le cas du sevrage, on donne des produits contenant de la nicotine ? C'est parce qu'on sait à quel point la nicotine est addictive et provoque des réactions physique, biologique et chimique dans le corps.
Ça doit être suivit. Encore plus quand la personne souffre de bpco.
Pour ce qui est des médocs. On arrête pas un traitement comme ça du jour au lendemain cela se fait par palier.
Et en effet les antidépresseurs sont un poison pour les gens. Ça ne guérit rien. Ça ne fait qu'en dormir le mal être en détruisant le corps et l'esprit.
Et pour cesser cela, il faut réduire la dose petit à petit, jusqu'à ne plus en prendre. Mais à côté de cela, il faut entamer un travail sur soi pour trouver des solutions afin de fzire face à la dépression.
Donc si une personne arrête les antidépresseurs mais à côté de cela continue à subir sa vie, et bien elle ira pas mieux.
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Cawit a écrit:
Ça change bcp de chose concernant le tabac
Comme quoi?
Pour le reste tu repetes ce que j'ai dit, on doit être suivis par un professionnel de la santé.
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SDreams off a écrit:
Je vais de nouveau me répéter
Quoi qu'il en soit. C'est pas le sevrage le soucis.
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Cawit a écrit:
Oui c'est le manque de suivi et c'est ce que je dénonçais dans tout le post du début à la fin.
Je ne comprends pas pourquoi tu t'es arrêté sur le titre du post SDreams.
D'ailleurs dans le cas clinique on dit pas non plus que c'est le sevrage qui l'a tué.
Mais ça a bien été le point de départ.
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SDreams off a écrit:
J'ai tout lu t'en fais pas.
Justement le titre est trompeur. Et même si le contenu dit autrement en partie, c'est le titre qui reste en tête.
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Leemns a écrit:
Parfois il y’a des cas qui nécessitent la prise d’un traitement parce que sans ils s’en sortent plus il faut arrêter de dire que tout se soigne par les plantes lorsqu’un mal être est profond il y a de réels risques pour le malade de dépression. Après je te rejoins sur le fait qu’en parallèle il faut faire un travail sur soi
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SDreams off a écrit:
Non, je ne dis pas que cela se soigne par les plantes.
Mais les médocs pour la depression n'aide en rien sur le long terme.
La dépression peut se guérir et les médocs n'aident pas. Ils entretiennent l'état dépressif.
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Cawit a écrit:
Tout dépend du type de dépression et de sa cause...
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SDreams off a écrit:
Sur le long terme aucun de ces traitements n'aident le patient.
C'est mon point de vu et mes observations. Ces médicaments font plus de dégât que de bien.
On ne parle pas de maladie mentale, mais de dépression.
La dépression se soigne grâce à la thérapie et le changement de mode de vie et de pensée. En aucun cas avec des médocs.