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à propos de rachid benzine
t
15 mai 2005 01:57
salut

dites moi,

qu'est ce que vous pensez de Rachid Benzine ?

est ce que vous avez déjà lu ses livres ?

si oui, qu'en pensez vous ?

merci pour vos réponses
a
15 mai 2005 10:16
z
15 mai 2005 10:43
Salam,

Merci Abdell pour le lien.

J'ai tiré ça de l'article:

> Dans la foulée, il aimerait créer une université populaire s'adressant à des auditeurs plus jeunes. « Les meilleurs spécialistes de la pensée musulmane viendraient enseigner, puis leurs cours seraient disponibles sur Internet. »


Ce que ça peut manquer ce genre d'université.
Franchement, si il y avait une université ouverte à tous pour apprendre au niveau théologique sur l'Islam, je m'y inscrit de suite.
Avant que ça arrive jusque chez moi,..j'ai le temps d'avoir de cheveux blancs.
Y a rien ici pour apprendresad smiley.


r
15 mai 2005 11:47
tawaya a écrit:
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> salut
>
> dites moi,
>
> qu'est ce que vous pensez de Rachid Benzine ?


===== c'est un très bon musulman smiling smiley il est au service des jeunes ... il fait énormément d'effort

>
> est ce que vous avez déjà lu ses livres ?

===== wi jai lu son premier livre dès sa sortie smiling smiley " Nous avons tant de choses à nous dire " en collaboration avec christian delorme

dans ce livre j'ai trouvé ke se kil raconte est exactement ce ke j'ai vécu (surtout lorsqu'il parlait de son père " smiling smiley === livre magnifik

>
> si oui, qu'en pensez vous ?

==== jaime bcp sa manière de penser et je pense exactement comme lui smiling smiley

>
> merci pour vos réponses

=== je t'en prie ce fut avec plaisir et mrsi a toi de parler de lui winking smiley


t
15 mai 2005 12:21
bonjour

merci pour vos réponses

j'espère que d'autres qui ont lu ses livres pourront dire aussi ce qu'ils en pensent

de mon côté je vais les acheter pour les lire et avoir ma propre idée

s
15 mai 2005 12:30
« Les Nouveaux penseurs de l’islam » de Rachid Benzine

L’histoire de l’islam, histoire d’une confiscation

C’est pour montrer un autre aspect de l’islam contemporain ignoré, un aspect dynamique face au statique prédominant que Rachid Benzine a écrit son livre « Les Nouveaux penseurs de l’islam ». Le jeune auteur marocain qui vit et travaille en France était en tournée dernièrement au Maroc pour présenter son ouvrage.
Apparemment ce livre peut paraître comme un recueil d’articles chacun survolant le travail de plusieurs penseurs qui se sont adonnés à la lecture et la réintérprétation du texte sacré le Coran en planchant sur le corpus de la théologie musulmane comme Abdul Karim Soroush (Iran), Mohamed Arkoun(Algérie), Fazlur Rahman (Inde), Amin al-Khuli et Mohammed Khalafallah, Nasr Hamid Abu Zayd, Amin al-Khuli et Mohammed Khalafallah(Egypte), Andelmajid Charfi(Tunisie), Farid Esack (indien de l’Afrique du Sud). Pourtant cela va plus loin pour visualiser un travail de revivification de l’islam, travail plein de vigueur partagés entre plusieurs chercheurs à travers le monde islamique. De quoi administrer un véritable camouflet à tous ceux qui forts de l’imagerie des temps troubles d’une actualité tragique se targuent de jugements hâtifs sur un islam incapable de revenir à la modernité par la pensée critique.

L’idée du livre est, globalement, de démontrer qu’en dehors de l’islam idéologisé, instrumentalisé par le pouvoir des Ulémas conservateurs, alliés aux gouvernants des pays musulmans ou des extrémistes en mal de pouvoir et de réinstauration du Califat abrogé par Mostafa Kamal Atatürk et remis en cause par le savant égyptien Ali Abderrazik (1925), il y a l’autre islam dépoussiéré mis en exergue par des penseurs qui ont travaillé et qui travaillent toujours pour une relecture des textes fondateurs principalement le texte révélé.

L’idée aussi c’est de démontrer que le monde musulman s’est arrêté de penser vers le 13ème siècle suite à la mise au pas de la philosophie après Ibn Sina et Ibn Rochd, 11ème et 12ème siècle. Du coup les Musulmans ont continué à vivre une situation figée articulée sur une lecture et une interprétation des textes datant des époques anciennes, ce qui offrait cette situation anti-dynamique paradoxale faisant que pendant longtemps l’interprétation médiévale a pris lieu et place du texte coranique. Le statique qui est l’interprétation humaine supplante le texte révélé qui est dynamique.

Les recherches montrent que des vérités toutes faites héritées du passé sont décortiquées pour montrer qu’elles avaient été inventées, ultérieurement au message de la révélation auquel elles nuisent en le supplantant. D’autre part, en plus de l’idéologie, le mal fait à l’islam c’est, selon l’auteur, cet « accent excessif mis sur les aspects juridiques (Chari’a et fiqh) au détriment de l’éthique, de la théologie et de la vie spirituelle.. »

Ces nouveaux penseurs de l’islam ne sont pas des « critiques » de l’islam comme le signale Nasr Hamid Abu Zayd, c’est-à-dire des démolisseurs, dénigreurs de la foi sur lesquels, de ce fait, une haute suspicion serait de rigueur. Ils sont des critiques de l’islam certes mais de l’intérieur comme le signale Mohamed Arkoun, c’est-à-dire qu’ils se considèrent d’abord comme des Musulmans.

« Pour les nouveaux penseurs, l’étude scientifique du texte coranique ne vient pas annuler la démarche religieuse : elle vient la compléter, l’éclairer, en donner une assise intellectuelle » souligne Rachid Benzine.

D’un autre côté ces nouveaux penseurs ne sont pas non plus à la solde des « ennemis » de l’islam encore moins des apologistes béats. Ils optent pour approche critique de la modernité et si on leur repoche souvent d’être marqués par les penseurs contemporains occidentaux « leurs critiques de l’Occident sont aussi rigoureuses que celles dont ils font preuve à l’égard de l’héritage islamique. Pour eux le progrès scientifique et technique ne doit pas apparaître systématiquement comme un allié. Et la suffisance de l’Occident qui prétend imposer partout ses valeurs leur est insupportable » Ce sont des chercheurs qui ont, chacun de son côté, tracé un chemin pour une relecture des textes avec la raison critique. Ils ont surtout une volonté de comprendre sans jamais se départir de leur liberté d’aller de l’avant dans l’explication du texte.

« Leur but est de rendre l’islam aux musulmans » dit l’auteur convaincu que l’histoire de l’islam est celle d’une véritable confiscation. L’appel à la relecture et l’interprétation du texte fondamental, le Coran, mais aussi de l’histoire de l’islam par l’herméneutique, fait allusion justement à cette façon de lire qui prend les précautions de ne pas confondre entre la subjectivité et le texte, se méfier de ne pas « colorer » le texte de la subjectivité de son lecteur comme le souligne Nasr Hamid Abu Zayd. Toute lecture est par définition teintée de la personnalité du lecteur.

Rachid Benzine cite Ali ibn abû Talib, cousin et gendre du Prophète, quatrième des califes, qui aurait affirmé un jour : « Le Coran ne parle pas de lui-même : ce sont les hommes qui le font parler ».

Les nouveaux penseurs prêchent une nouvelle façon d’interpréter en optant pour la démarche du doute ce qui équivaut à prendre des risques des fois avec des réactions violentes des détracteurs parmi les ulémas conservateurs, l’establishment, comme ce fut le cas pour Nasr Hamid Abou Zayd séparé de sa femme par un tribunal suite à requête d’islamistes et contraint à l’exil (Hollande) en compagnie de son épouse. Comme ce fut aussi le lot pour Abdul Karim Sourosh contraint de quitter son pays l’Iran pour aller se réfugier aux USA. Il en a été de même pour Farid Esack qui fut le héraut d’une « théologie de libération » contre l’apartheid en Afrique du Sud rappelant les prêtres catholique menant guérillas contre les dictateurs de l’Amérique Latine etc.

L’auteur a donc dessiné le parcours de chacun tout en démontrant qu’ils s’inscrivent dans la continuité d’autres savants qu’il appelle les « pré-réformistes » venus dans le sillage de la Nahda, Jamal Eddine al-Afghani, Mohammed Abdou, Rachid Rida et Sayyid Ahmed Khan. Ceux-ci ont eu une postérité critiques de grande envergure comme le grand poète pakistanais Mohammed Iqbal et Ali Anderrazik, Taha Hussein..

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« Les Nouveaux penseurs de l’islam » essai de Rachid Benzine, éditions Tarik, Casablanca, 290 pages, 70 Dh.

Saïd Afoulous

siryne
r
15 mai 2005 12:37
mrsi siryne smiling smiley

w
4 juin 2005 12:55

Voici un texte enfin "critique" ... cela nous changera des auto-remarques et/ou de la démagogie de comptoire.

Ps : on ne peut juger de l islamité d une personne uniquement par ses écrits. Attention mesdemoiselles, il ne faut pas tomber dans les méandres de la théâtralisation !!!



Le dernier ouvrage de Rachid Benzine Les nouveaux penseurs de l’islam (Albin Michel, 2004) est un outil de compréhension et d’investigation pour connaître les nouvelles tendances intellectuelles de la pensée musulmane. L’essai, pédagogique et bien conçu, tente de faire découvrir les têtes pensantes qui ont introduit l’appareil critique dans l’étude de phénomènes d’une rare complication comme le Coran.


Mon but ici, en tant que philosophe, est de parler de certains points litigieux que l’historien des idées Rachid Benzine a omis de signaler. Tout d’abord, rendons justice à la datation qui, dans l’espace de ce livre, a été négligée, notamment les dates de naissance et de décès d’auteurs illustres qui ont marqué l’histoire de la pensée islamique. Dans la page 35, Ibn Rushd ou Averroès est supposé mort en 1186 alors que l’année de son décès est 1198. De même pour la figure d’Ibn ’Arabi (p. 184) que l’essai lui donne 45 ans d’existence (1120-1165) alors que les dates réelles sont (Murcie 1165 - Damas 1240).


Dans la page 190, nous lisons : « Mu’tazilites » du mot i’tizal qui désigne l’état intermédiaire entre la foi et l’incroyance. Cette définition n’est pas satisfaisante, étant donné que le terme désigne plutôt la mise à l’écart ou se mettre à l’écart des autres doctrines. C’est le nom que les Mu’tazilites se sont attribués pour se démarquer de l’enseignement théologique dominant. Quant à l’état intermédiaire entre la foi et l’incroyance, elle désigne un des cinq fondements de la théologie mu’tazilite à savoir la situation intermédiaire (al-manzila bayna al-manzilatayn). Elle concerne un point crucial qui est la destinée humaine oscillant entre le destin et le libre arbitre.


Allons maintenant au vif du sujet.


Lorsqu’on lit « L’islam pur n’existe pas historiquement » (p. 23) et « la religion est divine et céleste » (p. 72), on est pris par un vertige ! Penser que la religion est céleste, c’est déjà admettre qu’elle est pure et transcendantale. C’est la fuite en avant que le philosophe libanais Ali Harb a pu détecter chez certains théoriciens de la pensée religieuse comme Nasr Hamid Abu Zayd. Cette fuite en avant risque, selon lui, de devenir une schizophrénie, car le théoricien crie haut et fort que la religion pure n’existe pas en dévoilant son armada critique empruntée aux multiples disciplines des sciences humaines, mais soutient, par ailleurs, que la religion est avant tout une idée, un idéal, un idéalisme, voire une idéologie.


Déjà choisir le terme les nouveaux penseurs, c’est trahir l’activité la plus humaine, la plus justement partagée aurait dit Descartes, qui est la pensée. Si ces nouveaux penseurs « pensent », la masse ne pense pas ! Comment peut-on alors combattre l’élitisme des docteurs de la loi qui accaparent la lecture de la tradition, si la nouvelle tendance critique ne descend pas de son piédestal ?


L’auteur estime que les nouveaux théoriciens de la pensée religieuse mettent en valeur l’idée selon laquelle le texte ne parle pas, mais ce sont les gens qui le font parler. Cette évidence néglige toutefois la dialectique vivante et créatrice entre le sujet et l’objet qui a marqué l’histoire de la pensée humaine. Toute tentative qui néglige cette dimension épistémologique est vouée à l’échec. Certains théoriciens contemporains de l’herméneutique comme Hans-Georg Gadamer (1900-2002) ne cessent de le rappeler : le sujet fait parler le texte, mais le texte provoque aussi le sujet. C’est parce qu’il y a un objet qui se met en face du sujet que ce dernier tente de l’aborder. Si certains pensent que la lecture « atomisée » du texte sclérose ce dernier, il n’en demeure pas moins que leur idée d’un sujet actif et d’un texte passif est aussi « paralysante » que la dialectique créatrice du sujet et du texte.


Par ailleurs, réduire l’herméneutique à la subjectivité est une façon drôle de présenter les choses. L’une des imperfections de cet essai est de nommer les choses sans en expliquer le contenu. On peut lire dans la page 103 des termes comme « herméneutique », « déconstruction », « archéologie » sans que l’on sache la véritable signification. Certes un philosophe sait très bien à quoi l’auteur fait allusion, mais pénétrer un territoire qui n’est pas le sien s’avère une aventure périlleuse, surtout si on n’explique pas les concepts avancés. Car le lecteur a le droit de savoir qu’est-ce que la déconstruction veut dire ? L’historien des idées a-t-il des arguments de taille pour expliquer le sens et la portée des concepts employés ? Je craints que notre pensée soit réduite à une série d’emprunts et de fascination face à ces « monstres » linguistiques sans qu’elle bouleverse réellement les manières de voir et d’agir. Le philosophe allemand Jürgen Habermas était surpris les années précédentes par le débat hautement intellectuel qui s’était engagé en Iran en employant des notions dignes de la Grèce antique comme l’espace public, la raison communicationnelle, la démocratie et l’usage critique de la raison. Ce débat a-t-il forgé pour autant une conscience critique au sein de la population ? Il y a certes une élite qui tente d’ouvrir des perspectives à la pensée d’aujourd’hui comme on le voit avec Abdul Karim Soroush étudié par notre auteur. Il évoque d’ailleurs sa théorie de la contraction et de l’expansion. Le non-dit de cette théorie, c’est qu’elle s’inspire de la vaste terminologie de la mystique musulmane. La contraction (qabd) et l’expansion (bast) sont deux termes techniques du soufisme (tasawwuf) et désignent l’état du cœur, organe subtil de la perception spirituelle, face aux flux des manifestations divines (théophanies = tajalliyyat). Le déplacement conceptuel opéré par Soroush de la mystique à la loi a-t-il donné des résultats escomptés ? Employer deux termes de la mystique dans un contexte différent qui relève de la loi (chari’a) peut paraître original, mais le risque est de canoniser ce qui échappe à ses règles astreignantes. Jadis, nos mystiques ont dit que la réalité ésotérique (haqiqa) inclut la loi, une façon de démontrer l’aspect incommensurable de l’être. Aujourd’hui, c’est l’expérience existentielle de chacun d’entre nous qui est soumise au diktat de la loi. La tentative de Soroush est séduisante, mais elle ne saurait rendre la loi plus décontractée si les fondements de cette dernière sont contractés et ne tolèrent ni assouplissement, ni remise en cause.


En lisant cet essai, on remarquera la place prépondérante qu’occupe le Coran. L’auteur utilise l’herméneutique tantôt comme nom, tantôt comme adjectif, sans qu’elle soit minutieusement analysée. Elle est associée au Coran pour désigner l’étude du texte et l’analyse du discours afin de dégager une signification, une vision et une compréhension. L’herméneutique n’est pas une méthodologie, encore moins une psychologie. Elle est un instrument de compréhension en vue de saisir la vérité intrinsèque du texte. C’est pourquoi elle n’est pas vouée entièrement à l’objet (le texte) jusqu’à pervertir l’activité cognitive du sujet, ni à ce dernier (le lecteur, l’interprète) jusqu’à effacer la trace visible de l’objet. Elle est le lien ou la dialectique entre ces deux éléments constitutifs de l’art d’interpréter.


L’implication de ces deux éléments dans l’activité cognitive et la saisie du sens permet d’écarter les deux tendances « subjectivistes » et « objectivistes » qui ont longtemps nuit au statut du texte. La tendance subjectiviste risque de faire du texte un « prétexte » pour toute action ou cognition. La tendance objectiviste risque de rendre le texte un corps sans âme où le tour est joué sans la contribution du sujet. Voilà pourquoi l’idée d’un texte qui ne parle pas et qu’on doit faire parler est aussi pernicieuse qu’une idée positiviste radicalement scientiste.

Dans cet essai, l’accent est mis sur la nature du texte : divin ou humain ? Créé ou incréé ? Céleste ou terrestre ? Pour une approche équitable du discours coranique est d’interroger son « phénomène » interne sans que l’on s’attarde sur son historicité, car bien que plusieurs versets soient la traduction d’une époque vécue, d’autres sont plutôt sans temporalité déterminée, ou bien ils sont au-delà du temps et de l’espace. L’approche rhétorique préconisée par l’auteur peut constituer une clef, mais elle n’est pas la seule, car le texte n’est pas que des mots. L’approche rhétorique est en quelque sorte une approche « textuelle » du texte. Peut-on se résigner à la théorie de « il n’y a pas du hors-texte » pour se cantonner dans l’aspect purement formel ? Lorsqu’on désigne le Coran comme un phénomène, c’est qu’il brille (d’où le mot phénomène du grec phainomenon qui veut dire le caractère de ce qui brille et miroite) non seulement par sa textualité, mais aussi par sa narrativité. Dans la narration, il n’y a pas que le discours, mais aussi la métaphore, l’image poétique, l’imaginaire, l’action suspendue, etc. Bref un amas de mots et d’images. D’où l’approche de Paul Ricoeur de l’herméneutique biblique qui va du « texte » à « l’action ». Le Coran révèle sa propre « théâtralité » qui est plus qu’un langage. Ce « plus qu’un langage » n’a pas été suffisamment mis en valeur par les nouveaux "penseurs" de la chose religieuse.


Mohammed Chaouki ZINE
Chercheur à L’IREMAM (Institut de Recherche sur Le Monde Arabe et Musulman)
B
26 mai 2014 11:23
De Rachid Benzine, j'ai lu son livre qu'il a fait avec le père Delorme (le curé des Minguettes) sur le dialogue chrétien - musulman. C'est très intéressant car les deux hommes ont écrit ensemble sur ce qu'avaient en commun les deux religions et aussi sur les différences. Dans un souci de dialogue et de grande tolérance réciproque.
Par ailleurs, j'ai connu Rachid Benzine lorsqu'il était jeune à Trappes. Il s'occupait alors bénévolement de jeunes des quartiers pour leur faire faire du sport. Il avait aussi invité Sœur Emmanuelle et des imams célèbres à Trappes, toujours pour le dialogue chrétien-musulman. Ce fut un vrai événement.
.
r
26 mai 2014 17:42
Citation
zouitina a écrit:
Salam,

Merci Abdell pour le lien.

J'ai tiré ça de l'article:

> Dans la foulée, il aimerait créer une université populaire s'adressant à des auditeurs plus jeunes. « Les meilleurs spécialistes de la pensée musulmane viendraient enseigner, puis leurs cours seraient disponibles sur Internet. »


Ce que ça peut manquer ce genre d'université.
Franchement, si il y avait une université ouverte à tous pour apprendre au niveau théologique sur l'Islam, je m'y inscrit de suite.
Avant que ça arrive jusque chez moi,..j'ai le temps d'avoir de cheveux blancs.
Y a rien ici pour apprendresad smiley.


Salam aleyki

ce genre d'université existe, pas en France, mais elle existe tu n'est pas obligé de te limiter au territoire français.

Quand a Rachid Benzine, a ta place je ne m'attacherai pas trop a ses livres si tu veux apprendre la religion authentique, un gars qui s'affiche sur oumma.com (catalogué freres musulmans) ça sent pas bon.

si je dis cela c'est tout simplement parce que les savants ont montré que les frères musulmans était sur une voie d'égarement
 
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