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wingas a écrit:
Non la misère dans les prisons françaises est affolante, allez en visiter une et vous verrez, certains établissements datent de l'époque de napoléon! l'hygiène est catastrophique (une douche par semaine), les perspectives d'avenir inexistantes, la TV est payante pour les majeures, si vous vous voulez "cantiner" pour avoir quelques fruits et légumes frais en plus de la nourriture, sachez que le kilo de tomates peut atteindre 11 euros! et ce n'est pas le seul prix exagéré.
Ensuite la surpopulation carcérale est réelle, deux places pour trois, matelas par terre, on mélange les tranches d'âge jeunes et plus âgés, gens ayant fait de petites fautes voire innocents (affaire d'Outreau...) avec de réels criminels... voir même un cas de canibalisme récemment. Enfin en prison on trouve des malades mentaux (qui n'ont pas de place en psychiatrie), des personnes âgées (quasi grabataire), c'est l'endroit ou on distribue le plus de médicaments "calmants" somnifères... enfin que penser des femmes qui accouchent à l'hôpital entravée par des menottes...
Les gardiens font ce qu'ils peuvent mais eux-même reconnaissent que les conditions sont catastrophiques
aller voir le site: prison.eu.org
Sur la faiblesse des détenus, je pense que tout homme a le droit d'avoir un espoir de s'en sortir, lui retirer cet espoir c'est grave.
La France a été a plusieurs reprises critiquée pour le non respect des droits de l'Homme en prison, c'est un des plus mauvais élève d'Europe. N'oubliez pas enfin que chacun de nous peut s'y retrouver, délation d'un voisin avec aucune preuve pour démontrer l'inverse, accident de voiture ou vous êtes au volant...
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l'européen a écrit:
c'est une honte effectivement de parler de faiblesse quand on connait un peu la situation ddans les prisons françaises. il semblerait que la dati, sentant la grogne monter dans les prisons, voudrait multiplier les peines alternatives, bracelet electronique et autres. à force, ça va péter. et que dire de ces entreprises qui se font du fric sur le travail des detenus payés une misere, sans droits du travail?