Les douze membres du groupe armé Clandestini corsi, qui avait revendiqué sept attentats contre la communauté maghrébine de Corse en 2004, ont été condamnés, mardi 17 octobre, à des peines de six mois à sept ans de prison ferme par la cour d'assises spéciale des mineurs, à Paris (Le Monde du 4 octobre). Après deux semaines d'audience à huis clos, la cour, composée uniquement de magistrats professionnels, a quasiment suivi les réquisitions du parquet général, qui avait demandé de six mois à huit ans de prison. Agés d'une vingtaine d'années et originaires pour la plupart de la région de Bastia, les douze prévenus ont tous été reconnus coupables. Les magistrats, qui ont retenu les deux circonstances aggravantes de racisme et de terrorisme, ont rendu leur décision vers 22 heures, après environ dix heures de délibéré.
Présidée par Didier Wacogne, la cour a prononcé trois peines de sept ans de prison ferme, trois de six ans, trois de cinq ans dont deux avec sursis et enfin trois peines de deux ans dont 18 mois avec sursis. Les accusés encouraient jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle.
DES COMMERCES VISÉS
Les attentats avaient visé, entre mars et septembre 2004, des commerces et des restaurants appartenant à des Maghrébins, le consulat du Maroc et une voiture d'un de ses employés, un promoteur immobilier, ainsi qu'une agence de la banque marocaine Wafa, à Bastia et dans ses environs. Les auteurs ont revendiqué leurs mobiles racistes dans des appels téléphoniques. Un courrier, rédigé avec des fautes d'orthographe, dénonçait "le comportement d'une certaine minaurité magrhébine qui instaure une forme de délinquance urbaine qui se fait de plus en plus présente sur l'île". Les Clandestini prétendaient aussi s'attaquer à "toutes les communautés extérieures vivant sur l'île".
Le groupe avait été en grande partie démantelé le 15 novembre 2004, lors d'un coup de filet mené, principalement dans la région de Bastia, par des policiers de la division nationale antiterroriste (DNAT). Les autres arrestations se sont échelonnées jusqu'en mai 2005.
A l'issue du verdict, Michel Tubiana, président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme et partie civile, s'est félicité que "la circonstance aggravante du racisme (ait) été spécifiquement retenue par la cour d'assises".
Par contre j'attend sarko pour regler le probleme de la delinquance (à defaut du terrorisme) Corse, bizarrement il est plus calme sur le sujet.
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[b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
[color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color]
[color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]