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Poème du jour: Avec toi
P
27 septembre 2019 13:42
Avant toi,
Je n'existais pas...

Avant toi,
Mes pas étaient vains,
Et ma voix, et mes mains ;
Et l'Amour, un rêve sans fin,
Où je réfugiais mon destin.

Avant toi,
Toutes mes voiles abattues,
De rivage en rivage,
Je cherchais ton visage,
Et mon navire dérivait sur une vague existence...

Avec toi...

Avec toi,
J'ai touché La Lumière,
Et le ciel, et la terre,
Et mon cœur, à l'Amour, s'est ouvert,
Et mon âme, émerveillée, à trouvé son éther..

Avec toi,
J'ai entrepris le plus beau des voyages,
Traversé des tempêtes, évité des naufrages,
L'Amour a gonflé mes voiles,
Ta lumière illuminé les étoiles...

Avec toi,
Je veux naviguer jusqu'au bout,
Au-delà de tout,
Au-delà même de l'existence...
Parce que sans toi...
Je n'existe pas...



Belle journée tout le monde yawning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/09/19 14:57 par Antigone 2.0.
L
27 septembre 2019 15:31
Salam alikom

Ce qui me gêne dans ton poème, car je suppose que c’est le tiens, c’est le fait que tu dises que tu n’existais pas avant cette personne. Car je suppose qu’il s’agit d’une personne (oui ca fi bcp de suppousitions juuuu saaais ??)

Je me suis toujours dit que personne n’était indispensable à ma vie. Personne.

Car tous partiront un jour, y compris moi.

N’est indispensable que le souffle qui nous anime.

Et avec ou sans les autres, qui qu’ils soient. Notre vie vaut la peine d’être vécue, parce que c’est Allah qui l’a décrété.

NB : bon je sais, c’etait juste un poeme d’amouuur. Dsl de casser l’ambiance grinning smiley


Sinon en voici un que j’aime bcp.. on n’en fait plus bcp des comme ça..

La courbe de tes yeux de Paul Eluard

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926
P
27 septembre 2019 15:36
Je suis d'accord avec toi, mais ce cas de figure existe...

Après, ce poème peut se lire aussi bien comme un cheminement spirituel. Le toi peut évoquer la foi, ou Dieu... D'où la première et la dernière phrase.
 
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