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Les pays musulmans devraient-ils adopter la laicité ?
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6 juillet 2005 11:16
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...


Bonjour à tous...






Les pays musulmans devraient-ils adopter la laïcité ?


Face à la situation actuelle régnant dans plusieurs pays majoritairement musulmans (dictatures, etc.), il n'est pas rare d'entendre les appels de penseurs occidentaux présentant comme solution l'établissement de la laïcité. Serait-ce la solution pour ces pays musulmans ?


La réponse à cette question s'avère délicate par rapport au fait que le terme "laïcité" véhicule parfois en Occident différents concepts. Sous peine de tomber dans le quiproquo, il faut donc clairement définir ce qu'on entend par les termes "laïcité dans les pays musulmans".




1- Premier point: Deux sens au terme "laïque" :


Le terme "laïque" désigne parfois en Occident deux catégories différentes de concepts :

A.) la séparation entre, d'une part, la législation et la gestion de la cité, et, d'autre part, la référence à des normes issues des textes de révélation divine. C'est là le sens premier et originel du terme "laïcité", qui vient du terme "laïque", désignant chez les catholiques celui qui n'est pas un "religieux" ;

B.) les concepts de liberté de religion, d'autonomie de la raison et de la recherche scientifique, d'Etat de droit, de citoyenneté pour tous, d'alternance et de pluralisme politiques. L'emploi du terme "laïque" pour désigner seulement cette seconde catégorie de concepts est rare, mais il n'est pas totalement inexistant. Ainsi Sigrid Hunke écrit-elle : "L'école de médecine de Salerne est une enclave intégralement laïque dans un monde soumis au monopole de la médecine ecclésiastique. Ses administrateurs et professeurs (…) ne sont pas astreints au célibat. Ses portes sont ouvertes aux ressortissants de toutes les nations, aux adeptes de toutes les croyances" (Le soleil d'Allah brille sur l'Occident, 1963, Albin Michel, p. 175). "(…) Une vision inédite du monde est née sous les espèces d'une science laïque nouvelle : la science expérimentale" (Idem, p. 303). Voyez : dans ces deux passages extraits d'un livre qui montre l'apport de la civilisation arabo-musulmane à l'Occident, Hunke utilise le terme "laïque" pour désigner en fait "la liberté religieuse" et "l'autonomie de la recherche scientifique".

Dès lors, quand des penseurs occidentaux demandent l'établissement de la laïcité dans les pays musulmans, il faut leur demander de préciser laquelle de ces deux catégories ils désignent en employant le terme "laïcité".

A.) S'ils entendent par "laïcité" la séparation entre d'une part la législation et la gestion de la cité et d'autre part la référence à des normes issues des textes de révélation divine... alors ces appels se comprennent par rapport à l'histoire qui a été celle de l'Europe occidentale, qui n'a pu s'épanouir que par et dans pareille séparation. Mais à la vérité, le problème est différent en ce qui concerne ces pays musulmans. En effet, si les droits du peuple ne sont pas respectés dans ces pays, ce n'est pas à cause de l'application de textes d'une révélation divine, mais c'est très souvent à cause des dictateurs qui y sont en place et qui ne respectent pas les principes de... l'islam en matière de droits du peuple.

B.) C'est bien pourquoi nous disons que la deuxième catégorie de concepts que véhicule également le terme "laïcité" (liberté de religion, autonomie de la raison et de la recherche scientifique, Etat de droit, citoyenneté pour tous, alternance et pluralisme politiques) peut, quant à elle, être vécue dans les pays musulmans au nom même de l'islam, et donc sans la coupure entre "religieux" et "société".


En effet, comme je l'ai écrit dans l'article "Pourquoi l'Occident a-t-il adopté la laïcité ?(lire l'article: [www.maison-islam.com];, la séparation entre "religieux" et "société" a été un apport positif en ce qui concerne les pays occidentaux, par rapport à l'histoire de leurs rapports conflictuels avec le fait religieux tel qu'il s'y était actualisé. Cependant, la civilisation musulmane n'a pas les mêmes références et n'a pas connu la même histoire que la civilisation occidentale. En effet...


1. En Islam, il n'y a pas de clergé mais des sources (textes du Coran et de la Sunna). Et si l'interprétation de ces sources demande certes, comme toute autre science, des compétences, elle n'est pas le fait d'une institution ou d'une hiérarchie, mais de savants (ulémas) qui rappellent qu'ils sont faillibles et qui connaissent très souvent, dans les règles ramifiées, des divergences d'opinions. De plus, l'acquisition de ces compétences est ouverte à tous et à toutes, sans aucune distinction que ce soit. Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mes articles :

- Il n'y a pas de clergé en islam: [www.maison-islam.com]
- Pourquoi y a-t-il parfois différentes interprétations ? : [www.maison-islam.com]
- Les bonnes manières en cas de divergences d'opinions: [www.maison-islam.com]



2. En Islam, le rapport entre religion et raison est totalement différent de ce que l'Europe a connu dans le passé. En effet, les sources communiquent des normes et des principes, cependant ceux-ci n'entendent ni étouffer la raison ni la brimer, mais seulement l'orienter. Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mes articles :

- Pourquoi éprouver le besoin d'une révélation ? : [www.maison-islam.com]
- Autonomie de la raison nourrie aux sources de la révélation: [www.maison-islam.com]



3. En islam, pour tout ce qui n'est pas purement cultuel ("al-'ibâdât"winking smiley, les sources entendent donner non pas des réponses détaillées pour tous les problèmes à venir, mais des principes : des limites (interdits) et des orientations (obligations). Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mes articles :

- L'ijtihâd ou le raisonnement fait à partir des sources: [www.maison-islam.com]
- Les portes de l'ijtihad sont-elles fermées ? : [www.maison-islam.com]



4. En islam, ces limites (interdits) et ces orientations (obligations) n'ont pas comme objectif d'écraser l'homme mais, tout au contraire, de protéger non pas seulement sa spiritualité (ad-dîn, lien avec Dieu), mais aussi sa vie et son corps (al-hayâh), ses biens (al-mâl), sa filiation (an-nasl) et même... sa raison (al-'aql). Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mon article :

- Pourquoi le besoin d'un droit ? : [www.maison-islam.com]



5. En Islam, les sources comptent parmi leurs principes les plus clairs le fait qu'il ne peut, même en pays ayant comme religion officielle l'islam, y avoir de contrainte pour faire adhérer quelqu'un à l'islam, et le fait que les droits religieux des non-musulmans doivent y être protégés ("fî dhimmat"winking smiley par les musulmans. Ces minorités à protéger sont aussi bien les juifs et les chrétiens, que les polythéistes (c'est l'opinion qui est juste, car le Prophète lui-même l'avait accepté à propos des adorateurs du feu de la ville de Hajar – rapporté par Al-Bukhârî). Les textes musulmans ne disent rien, à ce sujet, de ceux qui sont athées ou agnostiques. Le cas de ceux-ci doit cependant faire l'objet d'un raisonnement par analogie ("ijtihâd": [www.maison-islam.com]) par rapport au cas des autres non-musulmans, que nous venons de voir et qui est lui, explicité dans les textes. Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mon article :

- Les droits des non-musulmans en terre musulmane: [www.maison-islam.com]



L'Islam réussit ainsi à offrir simultanément les deux dimensions positives :

– d'un côté l'autonomie de raisonnement, la liberté religieuse, l'Etat de droit, etc. que l'Occident, lui, n'a pu trouver que dans la séparation entre "religieux" et "social" ;

– de l'autre côté la présence de principes englobants, orientant "en amont" l'application des découvertes scientifiques et l'élaboration des normes pour la société ; ceci lui permet d'éviter ce que l'Occident connaît aujourd'hui : le désarroi éthique (lire à ce sujet les derniers paragraphes de l'article Pourquoi l'Occident a-t-il adopté la laïcité ?: [www.maison-islam.com]).

Louis Massignon, décrivant le modèle de la cité musulmane et voulant rendre compte de la présence simultanée des deux dimensions positives sus-citées, disait donc qu'il s'agissait d'une "théocratie laïque et égalitaire". Les termes "théocratie" et "laïque" sont antinomiques et la formule est bien étrange. En fait Massignon voulait, par le moyen du premier terme, désigner la présence des principes se positionnant "en amont" de la question et ayant comme origine des textes d'essence dite "religieuse", et, par le biais du second terme, désigner l'absence de clergé, l'autonomie de raisonnement, la liberté religieuse, l'Etat de droit, etc. Le fait d'avoir décrit le modèle de la civilisation musulmane en liant ainsi ensembles deux termes qui sont aussi antinomiques dans la civilisation occidentale illustre bien l'impossibilité de décrire de façon satisfaisante un concept d'une civilisation donnée – ici l'Islam – par l'emploi d'un terme importé d'une autre civilisation – ici l'Occident. D'où le recours à plusieurs termes de cette seconde civilisation, chacun exprimant un aspect du concept qui est à décrire et qui est présent dans la première civilisation. Louis Gardet n'a pas manqué de relever l'étrangeté de la formule de Massignon ; il écrit : "Faut-il parler, comme le fit Louis Massignon, d'une "théocratie égalitaire et laïque ?" Egalitaire car tous les croyants son frères, dit le Coran (49/10). Laïque car, s'il y a des docteurs de la Loi, il n'y a pas de clergé en islam. Mais théocratie ? Ce terme est nettement récusé (...) par les réformistes (...) car ils y voient un relent de pouvoir clérical. Ce terme est par là même quelque peu ambigu" (Panorama de la pensée islamique, Sindbad, p. 185). Gardet lui préfère donc une autre formule : "Disons qu'il s'agit d'une organisation de la cité qui entend prendre ses principes premiers d'une loi reçue comme révélée par Dieu". Plus loin il précise : " Cela ne veut nullement dire que l'organisation de la cité ne requiert point recherche et initiative humaines". "(Le temporel) s'enracine en des principes reçus comme révélés. La loi (...) [est donc] un jugement de la raison pratique se prononçant sur la conformité ou non-conformité d'une décision nouvelle avec ces principes intangibles" (Idem, p. 187).




2- Deuxième point: Circonscrire le point de divergence :

Dans les pays musulmans, il y a bien une minorité de personnes qui appelle à l'établissement de la laïcité au sens A du terme, le sens originel, tel que nous l'avons vu plus haut. Mais la majorité du peuple, elle, n'adhère pas à cette vision des choses (voir As-Siyâssa ash-shar'iyya fî dhaw' il-qur'ân was-sunna, p. 234).

A la fin d'éviter tout dialogue de sourds, il est nécessaire ici de bien cerner les points de convergence et les points de divergence entre ces deux groupes d'acteurs présents dans les pays musulmans.

Il y a plusieurs points sur lesquels ces deux groupes sont d'accord :

– le refus d'une théocratie au sens où ce terme est généralement entendu en Occident, c'est-à-dire une société dirigée par un pouvoir clérical ;

– la volonté de construire une société démocratique, avec le choix du dirigeant, l'Etat de droit, la possibilité de critiquer le pouvoir, etc. ;

– la volonté de conduire la société sur la voie d'un développement humain, social et économique ;

– la conscience du fait que l'Islam est un fait constitutif de la culture de cette société, aussi bien en ce qui concerne les citoyens qui sont musulmans que les citoyens qui sont d'une autre confession.



Et il y a en fait deux points par rapport auxquels les deux groupes divergent :

– où trouver la source de l'éthique ?

– où trouver la source de la législation pour ces pays musulmans ?

Les laïcistes des pays musulmans entendent lier l'éthique à des sources rationalistes et philosophiques uniquement, tandis que le reste de la population entend la rattacher aux sources du Coran et de la Sunna. De même, les laïcistes entendent pouvoir légiférer sans tenir compte des principes du Coran et de la Sunna ; le reste, eux, appellent à une législation qui dispose de toute l'autonomie voulue (puisque la règle première est la permission dans le domaine des 'âdât) mais vis-à-vis de laquelle les principes formels (qat'î) du Coran et de la Sunna jouent le même rôle que la constitution dans les pays occidentaux (lire Al-islâmu wal-'ilmâniyya waj'han li waj'hin, pp. 91-92, pp. 103-105, pp. 106-108).




3- Conclusion :

L'important n'est pas de se demander si le terme "laïcité" peut ou ne peut pas s'appliquer à la civilisation musulmane, mais de sérier les différentes catégories de concepts que le terme "laïcité" véhicule et de chercher à comprendre si, dans la civilisation musulmane, les concepts suivants peuvent être présents : liberté de religion, autonomie de la raison et de la recherche scientifique, Etat de droit, citoyenneté pour tous, alternance et pluralisme politiques. Et non d'imposer le modèle d'une autre civilisation, où ces concepts n'ont pu prendre forme qu'à travers la coupure entre "références d'origine divine" et "société", parce que cette autre civilisation a, lors de son histoire, connu des problèmes spécifiques. Si les pays occidentaux n'ont pu s'épanouir et se réaliser que par et dans la séparation entre "religieux" et "législation" ou "société", cela est totalement compréhensible eu égard à leur histoire et leurs rapports avec le religieux qui avait cours sur leur sol. Ce modèle étant une solution ayant été apportée pour résoudre des problèmes précis s'étant posés à une civilisation précise au cours de son histoire, il serait dommageable de vouloir exporter cette solution dans une autre civilisation, là où les problèmes sont totalement différents.

C'est bien pourquoi les populations des pays musulmans ne veulent pas, dans leur majorité, avoir recours à cette solution-là pour s'épanouir. Elles ne veulent le faire que par et dans le fait de vivre l'authenticité de leurs sources (al-assâla) alliée à la contemporanéité du monde d'aujourd'hui (al-mu'âsara). Elles veulent développer une démocratie typiquement musulmane (lire l'article: [www.maison-islam.com]).


Enfin, il semble très simplificateur de penser que c'est la séparation entre d'une part la législation et la gestion de la cité et d'autre part la référence à des normes issues des textes de révélation divine qui amènera le respect des droits humains dans les pays orientaux. La preuve en est que, dans ces pays, les Kadhafi, Saddam Hussein, Ben Ali, Asad, etc. sont des personnages politiques appliquant strictement cette séparation, mais sont aussi des… dictateurs et des tyrans dont la gestion du pays est régulièrement épinglée par les associations des droits de l'homme.


Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


A lire également :

La sécularisation : l'Europe est une exception, par Peter L. Berger:
Cliquez içi: [www.sezame.info]



Source: [www.maison-islam.com]



Bonne journée à tous...

Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
J
JD
6 juillet 2005 11:52
bonjour 'Adel

vous raisonnez toujours dans le cadre d'une société à majorité musulmane.
La terre étant devenue grand village planétaire, celà sera de moins en moins vrai. que se passera t il quand dans les pays dits "musulmans", les musulmans ne seront plus qu 49% ?
je reste convaincu seule la laïcité stricte permet de faire cohabiter entre les diverses religions et les athées.

cordialement
'
6 juillet 2005 13:07
JD a écrit:
-------------------------------------------------------
> bonjour 'Adel
>
> vous raisonnez toujours dans le cadre d'une
> société à majorité musulmane.







C'est tout à fait naturel.

En France par exemple, il est tout à fait naturel et logique que vous raisonniez dans le cadre d'une société à majorité non-musulmane, non ?

Pour (essayer d') apporter une solution à un problème donné, il faut prendre en compte les exigences de la majorité tout en proposant un terrain d'entente (compromis) et une tolérance (respect de l'autre) pour la minorité.

N'a-t-on pas, par exemple, pris en compte la majorité, concernant le problème du tabac ? La plupart des non-fumeurs peuvent alors vivre, dans les endroits publics, sans être dérangés (ou "contraints" à partager ce qu'ils refusent) par les fumeurs, et ces derniers peuvent vivre leur choix (de fumer) librement, dans un cadre bien préçis (espaces non-fumeurs, par exemple).






Gardons à l'esprit que:

"Dans les pays musulmans, il y a bien une minorité de personnes qui appelle à l'établissement de la laïcité au sens A du terme, le sens originel, tel que nous l'avons vu plus haut (séparation entre le "religieux" et le "société"winking smiley. Mais la majorité du peuple, elle, n'adhère pas à cette vision des choses...

(...)

Les laïcistes des pays musulmans entendent lier l'éthique à des sources rationalistes et philosophiques uniquement, tandis que le reste de la population entend la rattacher aux sources du Coran et de la Sunna. De même, les laïcistes entendent pouvoir légiférer sans tenir compte des principes du Coran et de la Sunna ; le reste, eux, appellent à une législation qui dispose de toute l'autonomie voulue (puisque la règle première est la permission dans le domaine des 'âdât) mais vis-à-vis de laquelle les principes formels (qat'î) du Coran et de la Sunna jouent le même rôle que la constitution dans les pays occidentaux...

(...)

C'est bien pourquoi les populations des pays musulmans ne veulent pas, dans leur majorité, avoir recours à cette solution-là pour s'épanouir (séparation entre le "religieux et le "société"winking smiley. Elles ne veulent le faire que par et dans le fait de vivre l'authenticité de leurs sources (al-assâla) alliée à la contemporanéité du monde d'aujourd'hui (al-mu'âsara). Elles veulent développer une démocratie typiquement musulmane...

(...)




Cela dit, rien ne s'oppose au fait que:

"En Islam, les sources comptent parmi leurs principes les plus clairs le fait qu'il ne peut, même en pays ayant comme religion officielle l'islam, y avoir de contrainte pour faire adhérer quelqu'un à l'islam, et le fait que les droits religieux des non-musulmans doivent y être protégés ("fî dhimmat"winking smiley par les musulmans.(...)







> La terre étant devenue grand village planétaire,
> celà sera de moins en moins vrai.








Peut-être, mais en attendant, il est nécessaire de vivre au présent, et d'essayer d'apporter des solutions aux problèmes que nous vivons actuellement.








que se passera t
> il quand dans les pays dits "musulmans", les
> musulmans ne seront plus qu 49% ?







Bonne question, même si elle est en avance sur son temps (ne confondons pas "réalité" et "éventualité"winking smiley... smiling smiley

Je pourrais bien-sûr tout simplement vous retourner votre question dans cette forme:

"Que se passera-t-il quand, dans les pays dits "laics" ou "non-musulmans", les "laics" ou "non-musulmans" ne seront plus que 49 % ?"



Mais je me contenterai d'apporter une réponse plus raisonnable et adaptée aux circonstances:

"Nous n'en sommes pas encore là. Le jour où cela sera, alors une autre discussion s'imposera, car d'autres problèmes seront alors d'actualité, et les solutions à apporter devront alors être adaptées à leur temps..."









> je reste convaincu seule la laïcité stricte permet
> de faire cohabiter entre les diverses religions et
> les athées.








Je respecte votre opinion, JD.

La mienne est que seul l'Islâm (dans son authenticité, et non comme il est appliqué majoritairement aujourd'hui) permet de faire cohabiter EFFICACEMENT ET RESPECTUEUSEMENT entre les diverses religions et les athées. smiling smiley










>
> cordialement







Respectueusement.

Bonne journée à vous...


J
JD
6 juillet 2005 14:04
bonjour 'Adel smiling smiley

je respecte aussi votre point de vue car nous visons le même but par des moyens différents smiling smiley



une dernière remarque :
( après je ne vous importunerai plus car je pars en vacances à la fin de la semaine smiling smiley smiling smiley smiling smiley )

>>>>>>>>N'a-t-on pas, par exemple, pris en compte la majorité, concernant le problème du tabac ? La plupart des non-fumeurs peuvent alors vivre, dans les endroits publics, sans être dérangés (ou "contraints" à partager ce qu'ils refusent) par les fumeurs, et ces derniers peuvent vivre leur choix (de fumer) librement, dans un cadre bien préçis (espaces non-fumeurs, par exemple).


c'est justement un bon exemple où le changement de l'opinion majoritaire a entrainé un changement de la loi. (plutôt en bien dans ce cas , mais si celà avait été en mal, il fallait l'accepter aussi)

Au contraire avec votre dogme de loi divine , parfaite et immuable, le changement de la loi en fonction de l'opinion majoritaire est théoriquement impossible si elle est contre la loi divine.

En fait notre divergence porte sur la nature de l'homme.
je pense qu'il est foncièrement bon et que c'est en commettant des erreurs qu'il apprend et s'améliore pour finalement atteindre la perfection ( sans doute dans quelques milliards d'années ...smiling smiley )

vous au contraire pensez que l'homme ne peut se diriger seul et qu'il a besoin d'un guide pour lui dire ce qui est bon et ce qui ne l'est pas.

ce débat n'est pas nouveau :

votre conception est aussi celle de St Augustin, un grand théologien chrétien né en 354 au Maghreb. Il a notamment mené une controverse contre Pélage, chrétien d'origine Celte qui défendait une conception proche de la mienne.

Les conceptions religieuses seraient elle aussi géographiques ou culturelles ???


bien cordialement





'
6 juillet 2005 16:52
Bonjour JD,





JD a écrit:
-------------------------------------------------------
> bonjour 'Adel
>
> je respecte aussi votre point de vue car nous
> visons le même but par des moyens différents









C'est la véritable tolérance: faire des choix personnels, adopter le point de vue qui nous semble le plus juste et le plus sage, tout en respectant le point de vue d'autrui, qui pense et comprend différemment...


Concernant la nature exacte du but visé par chacun de nous, je pense que nous en reparlerons dans un avenir proche, s'il plaît à Dieu... smiling smiley








> une dernière remarque :
> ( après je ne vous importunerai plus car je pars
> en vacances à la fin de la semaine )









En réalité, vous ne m'avez jamais importuné. smiling smiley
Ce fut un réel plaisir de discuter avec vous, et cela le restera toujours si l'objectif demeure noble, et l'intention sinçère...


Quant à moi, je pars en vacances (dans mon pays natal qu'est l'Algérie) demain, s'il plaît à Allâh.

Je vous demande donc, ainsi qu'à tous nos amis non-musulmans, de bien vouloir m'excuser pour tous mes propos qui ont pu éventuellement vous blesser (involontairement), ou pour des choses que j'ai dis et que je n'aurais pas dû dire... sad smiley


(Je demande aussi à tous mes frères et soeurs en Islâm de me pardonner si j'ai commis des erreurs. Bârakallâhou fîkoum. Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...)








> bien cordialement






Pareillement.

Profitez de vos vacances pour mettre à jour la liste de vos questions existencielles... (smiling smiley)






PS: Désolé pour votre question, mais il me reste juste assez de temps pour préparer mon départ.
Je vous invite néanmoins à lire ces articles qui tournent autour du sujet:

[www.maison-islam.com]

[www.maison-islam.com]

[www.maison-islam.com]

[www.maison-islam.com]




A un de ces jours, si Dieu le veut... smiling smiley

Bonne vacances.


h
7 juillet 2005 00:54
". En Islam, les sources comptent parmi leurs principes les plus clairs le fait qu'il ne peut, même en pays ayant comme religion officielle l'islam, y avoir de contrainte pour faire adhérer quelqu'un à l'islam, et le fait que les droits religieux des non-musulmans doivent y être protégés ("fî dhimmat"winking smiley par les musulmans. Ces minorités à protéger sont aussi bien les juifs et les chrétiens, que les polythéistes (c'est l'opinion qui est juste, car le Prophète lui-même l'avait accepté à propos des adorateurs du feu de la ville de Hajar – rapporté par Al-Bukhârî). Les textes musulmans ne disent rien, à ce sujet, de ceux qui sont athées ou agnostiques. Le cas de ceux-ci doit cependant faire l'objet d'un raisonnement par analogie ("ijtihâd": [www.maison-islam.com]) par rapport au cas des autres non-musulmans, que nous venons de voir et qui est lui, explicité dans les textes. Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mon article : "

Je me demande si tu es conscient de ce que tu dis. Je t'invite à te relire et à relire le coran et je te conseille de te munir d'un stylo et d'un grand papier pour noter le nombre de fois où la parole divine dénonce menace dans des termes violents et barbares tous ceux qui ne partagent pas le discours de Mohammad qui soit disant n'est qu'un messager. Quand j'étais pratiquant ( très paratiquant j'ai envie de dire ) je ne me rendais pas comte de tout ce rejet et de toute cette haine et menace sur le dos de ceux qui pensent autrement que les musulmans. Ou alors je ne comprends plus l'arabe ! ROUBBAMA NASSAÎTOU ALLOURA ALHARABIA AL FOUSS HA !
La laîcité est tout sauf quelque chose de figée. La laïcité est aussi un eternel questionement sur l'humain et pour l'humain. L'islam impose la vérité, une seule vérité : LA SIENNE ! Les autres JAHANNAM TAN TA DIROUHOUM ( l'enfer les attend ) cest écrit noir c'est blanc. Et pouquoi cela msssieu mssieu ? En posant cette question, toi aussi tu seras bouffé par les flammes qui mesurent des mètre et des mètres !
t
7 juillet 2005 02:00
salam, bonsoir,

Pour Hokla peut être as tu mal compris ta religion ? pk ne pas se remettre en questions parfois ?

L'islam = tolérance = justice et équité

On m'a apprit une chose durant mon apprentissage de la religion si jamais en lisant qqchose ta raison te bloque, sache que l'erreur vient de la façon dont tu as interpréter ce que tu as lut.

tawmat
F
7 juillet 2005 04:48
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Plusieurs musulmans – Allah les jugera selon leurs intentions – ont voulut se baser sur certains versets du Qor’an pour essayer de défendre la liberté individuelle. Comme le verset :

(Quiconque le veut, qu’il croit et quiconque le veut qu’il mécroit) [Al-Kahf : 18 :29]

Ils utilisent ce verset pour dire que chacun est libre de croire à ce qu’il veut et que personne ne peut forcer un autre à pratiquer l’Islam. Mais ils oublient de citer ce qui vient avant et après ce passage. Le verset en entier dit :

(Et dit : «La vérité vient de votre Seigneur». Quiconque le veut, qu’il croit et quiconque le veut qu’il mécroit ». Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cernent. Et s’ils implorent à boire on les abreuvera d’une eau comme du métal fondu brûlant les visages ! Quelle mauvaise boisson et quelle détestable demeure !) [Al-Kahf : 18 :29]

Il y a une grande différence lorsque l’on mentionne le verset dans son contexte ! Allah affirme premièrement que la vérité vient de Lui, puis que celui qui ne croit pas sera en Enfer. Tandis que celui qui croit et fait les bonnes œuvres sera dans le Paradis, les délices et parmi les plus belles femmes et tout ce que l’âme d’un croyant ou d’une croyante désire.

Ils se basent également sur un autre verset pour dire qu’on ne peut pas forcer personne à pratiquer l’Islam. Le verset dit :

(Nulle contrainte en religion !) [Al-Baqarah : 2 :256]

Ces ignorant se basent sur ce verset pour dire que chaque musulman est libre de faire ou de ne pas faire quelque chose que l’Islam interdit où ordonne. Mais s’ils avaient un minimum de raison, ils n’auraient jamais cherché de preuves dans le Qor’an pour ne pas appliquer le Qor’an ! Le Sheikh Fadl Ilaahi dit : (Ce verset ne signifie pas que chacun est libre de faire ce qu’il veut et de laisser ce qu’il ne veut pas et que personne n’est obligé de faire le bien qu’il ne fait pas ou d’éviter le mal qu’il fait. Le verset signifie plutôt – et Allah connaît mieux la vérité – comme l’a dit Ibn Kathiir : (Ne forcer personne à entrer dans l’Islam.) Et même cela ne s’applique pas à tous les non-musulmans, en fait beaucoup de savants de Tafsiir ont penché vers l’opinion que cela est spécifiquement pour les gens du Livre et leurs semblables. En ce qui concerne les adorateurs d’idoles parmi les idolâtres arabes et leurs semblables, on n’accepte d’eux rien d’autre que l’Islam ou le combat. Et l’Imam Ibn Jariir At-Tabari dit, après avoir rapporté les différentes citations au sujet de ce verset : (La plus correcte parmi ces citations est celle qui dit que : ce verset est descendu au sujet de gens spécifiques. Puis il dit – Allah veut dire par ce verset : (Nulle contrainte en religion) : (pour) les gens du Livre, les Majous et tous ceux au sujet de qui nous est venue la permission de les laisser sur leur religion qui est contraire à la religion de la vérité et nous devons prendre d’eux la Jizyah . Puis il dit pour expliquer la raison pour laquelle il a défendu cette opinion : (Tout les musulmans ont rapporté de leur prophète, qu’il avait contraint des gens à l’Islam et qu’il refusa d’accepter autre chose d’eux que l’Islam et il décréta de les tuer s’ils refusaient, comme les adorateurs d’idoles parmi les idolâtres arabes, ainsi que l’apostat qui quitte la religion de vérité pour la mécréance et leurs semblables.) Et nous pourrions demander à ceux qui se basent sur ce faux argument : Êtes-vous Juifs ou Chrétiens pour qu’on accepte de vous la Jizyah et pour qu’on ne vous ordonne pas de faire le bien que vous ne faite pas et qu’on ne vous interdise pas de faire le mal que vous faites ?)

On demanda au Sheikh Bin Baaz la question suivante :

Question : Certains de mes amis disent : ceux qui n’entre pas dans l’Islam sont libres et on ne les contraint pas à l’Islam et ils utilisent comme preuve le verset qui dit :

(Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ?) [Younous : 10 :99]

Et le verset :

(Nulle contrainte en religion) [Al-Baqarah : 2 :256]

Quelle est votre opinion à ce sujet ?

Réponse : Ces deux versets, ainsi que les autres versets qui ont le même sens, les savants ont mentionné qu’ils concernent ceux de qui on prend la Jizyah, comme les Juifs, les Chrétiens et les Majous. Ils ne sont pas contraints, plutôt on leur donne le choix entre l’Islam ou la Jizyah. D’autres parmi les savants ont dit : ce verset était au début de l’Islam, puis il a été abrogé par l’ordre d’Allah de combattre et de faire le Jihad. Donc celui qui refuse d’entrer dans l’Islam, il est obligatoire de le combattre si cela est possible, jusqu’à ce qu’il entre dans l’Islam ou qu’il verse la Jizyah, s’il fait parti de ceux de qui ont accepte la Jizyah et il est obligatoire d’obliger les mécréants d’accepter l’Islam, s’ils ne sont pas de ceux de qui ont accepté la Jizyah. Car leur bonheur et leur salut ici-bas et dans l’au-delà est dans l’Islam. C’est pourquoi obliger l’être humain à accepter la vérité qui contient la guidée et le bonheur est que la fausseté. De la même façon qu’on oblige un homme à respecter le droit d’un autre homme, en l’emprisonnant ou en le frappant. Donc, obliger les mécréants à unifier Allah et d’entrer dans l’Islam est plus important et plus obligatoire […] excepté s’ils sont des gens du Livre comme les Juifs, les Chrétiens et les Majous. La Shari’ah nous a commandé de leur donner le choix : soit ils acceptent l’Islam ou soit ils versent la Jizyah par leurs propres mains après s’être humiliés. Certains savants sont d’accord que les autres mécréants aussi doivent avoir le choix entre l’Islam et la Jizyah. Mais l’opinion la plus valable est que les autres mécréants n’ont pas le choix et que seulement les trois groupes mentionnés ont ce choix. Car le prophète a combattu les mécréants dans la péninsule arabe et il n’a rien accepté d’eux, autre que l’Islam. Allah dit :

(Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre. Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux) [At-Tawbah : 9 :5]

Et Il n’a pas dit : (Ou versent la Jizyah). Les Juifs, les Chrétiens et les Majous sont appelés à accepter l’Islam, s’ils refusent, la Jizyah et s’ils refusent de payer la jizyah, il est obligatoire pour les musulmans de les combattre s’ils sont capables. Allah dit :

(Combattez ceux qui ne croient ni en Allah, ni au Jour Dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la Jizyah par leurs propres mains, après s’être humiliés.) [At-Tawbah : 9 :29]

Et il est établit que le prophète a pris la Jizyah des Majous et il n’est pas rapporté, ni du prophète ni des compagnons qu’ils ont pris la Jizyah d’autres que des trois groupes mentionnés. Et la base de cela est ce qu’Allah dit :

(Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus de Shirk, et que la religion soit entièrement à Allah) [Al-Anfaal : 8 :39]

Et Il dit aussi :

(Après que les quatre mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez, capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toutes les embuscades. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux) [At-Tawbah : 9 :5]

Et ces versets sont appelés les versets de l’épée, et ils sont venus abroger les versets qui interdisent la contrainte à entrer dans l’Islam)

De plus, l’Islam a prescrit pour les crimes; comme la fornication, l’adultère, l’homosexualité, des châtiments très sévères. Alors que pour les mécréants, ces crimes sont licites et ils font même de la propagande pour les rendre normaux et les faire accepter par la société ! Par exemple, Allah a prescrit pour le crime de la fornication cent (100) coups de fouet et l’exile pendant un an (Sahih Mouslim). L’adultère de personnes mariées mérite cent (100) coups de fouets et la lapidation à mort. Celui qui épouse la femme de son père, on lui frappe le cou d’un coup d’épée et on prend ses biens (Voir Sahih Ibn Majah : (2/90) no. 2112). Les homosexuels qu’on trouve en train de faire la sodomie, on coupe la tête de celui qui le fait et de celui qui le subit, comme le prophète l’a ordonné (Sahih Ibn Majah : (2/83) no. 2075). Celui qui quitte l’Islam, on lui coupe le cou, le prophète dit :

«Quiconque change sa religion tuez-le»

Celui qui se déclare prophète ou messager d’Allah ou croit en celui qui le fait doit être tué. Celui qui accuse une femme chaste ou un homme d’avoir fait l’adultère ou la fornication sans avoir (4) quatre témoins doit recevoir quatre-vingt (80) coups de fouets.

Cependant les lois de Koufr et les droits de l’homme permettent tout ces crimes et permettent à n’importe qui de créer sa propre religion pour une somme de 30$. Seulement au Québec, il y a plus de 3000 sectes, une chose pareille est inconcevable. Le Québec au début du siècle était purement catholique, avec quelques protestants et quelques juifs et voilà qu’il est devenu comme l’Inde, avec des milliers de religions et de croyances différentes. N’importe quel fou peut prétendre avoir un rêve ou une vision, puis faire enregistrer sa secte et avoir des subventions et avoir toute la liberté qu’il désire pour prêcher ses mensonges et sa corruption. Et l’exemple du juif Raël n’est qu’un seul exemple parmi d’autres. Ce Diable et ses semblables, sont protégés par la Déclaration des droits de l’homme «mécréant» !

Celui qui insulte le prophète Mohammad, on le tue, qu’il soit musulman ou non; c’est un acte de Koufr que d’insulter le prophète et tous les savants sont d’accord sur ce point . Pourtant, cela est permis par les droits de l’homme «mécréant». Les savants ont également dit que celui qui refuse de prier les cinq prières obligatoires doit être exécuté. Et c’est exactement ce qu’ont fait les compagnons du prophète lorsqu’ils ont combattu les apostats qui refusaient de payer la Zakat. Abou Hourairah a dit :

(Après la mort du messager d’Allah, beaucoup d’arabes ont quitté l’Islam pendant le Khilaafah d’Abou Bakr. ‘Omar dit à Abou Bakr : Comment peux-tu combattre les gens alors que le messager d’Allah a dit : «J’ai été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent LA ILAAHA ILLALLAH. Donc celui qui le dit, ses biens et son sang sont protégés contre moi, excepté pour un de ses droits, et c’est à Allah qu’appartient son jugement.». Abou Bakr dit : Par Allah ! Je vais certainement combattre celui qui fait une distinction entre la Salat et la Zakat, parce la Zakat est le droit sur les biens. Par Allah ! S’ils refusent de me donner la corde (qui sert à attacher leurs bêtes) qu’ils donnaient au messager d’Allah (pendant sa vie), je les combattrai pour avoir refusé de la donner. ‘Omar dit : Par Allah ! J’ai compris qu’Allah avait ouvert la poitrine d’Abou Bakr, je sus donc que c’était la vérité.)

On peut donc comprendre que la liberté, telle qu’elle est comprise par l’ONU, est contraire à la religion d’Allah, car leur liberté est en réalité la liberté d’ignorance, la liberté de Koufr, La liberté du nudisme et de se prostituer, la liberté de se corrompre et de s’abaisser aux niveaux les plus bas de la bestialité.


La convention européenne donne la liberté de la vie sexuelle, le mécréant F. Surde explique cela en disant: (Le droit à la liberté de la vie sexuelle fait partie intégrante du droit au respect de la vie privée, qui doit permettre d’établir et d’entretenir des relations actives avec d’autres êtres humains.[…] Ce droit, qui trouve son fondement dans la tolérance et le pluralisme, se définit alors comme le droit de chacun de mener la vie sexuelle de son choix en conformité avec son identité profonde, même si ce comportement sexuel est susceptible de «heurter, choquer ou inquiéter» le plus grand nombre: ainsi l’accomplissement d’actes homosexuels en privé entre adultes consentants ne saurait faire l’objet d’une répression pénale (Noris, 26 oct. 88). De même, en matière de transsexualisme, la juridiction européenne a reconnu implicitement dans l’affaire Rees, déjà évoqué, le droit de changer d’identité sexuelle (17 oct. 86).) Ces mécréants donnent des droits et permettent des choses qui sont interdites explicitement dans leurs propres livres saints, mais ils n’y croient pas.

En ce qui concerne la liberté de pensée, de conscience et de religion, la déclaration des droits de l’homme dit dans l’article 18-19: (Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion: ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que de manifester sa religion ou sa conviction, seul ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. Article 19: Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.)

N’importe quel musulman qui possède un minimum de connaissance de l’Islam, sait que ces libertés sont contraires à l’Islam. Ces droits impliquent qu’un musulman est libre d’insulter Allah, l’Islam et son prophète. Ce droit implique qu’un musulman est libre de quitter l’Islam pour devenir chrétien, athée, communiste, laïque, démocrate ou pour devenir un fidèle de Farrakhan, qui enseigne qu’Allah est venu sur terre au 20ième siècle en homme noir etc. Mais le prophète a dit :

«Quiconque change sa religion, tuez-le !»

La question suivante fut posé au Sheikh Ibn ‘Outhaimiin :

(Question : On entend et lit souvent au sujet de ce qu’on appelle «La liberté de pensée», ainsi que d’autres paroles d’égarements dans certains journaux et dans certains magazines, et c’est un appel à la liberté de conviction. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Réponse : Notre commentaire à ce sujet est que celui qui permet que les gens soient libres dans leurs convictions et libres de croire à la religion qu’ils veulent est mécréant (Kafir). Car toute personne qui croit qu’il est permis à quelqu’un de suivre une religion autre que celle du prophète, ne croit pas en Allah. Cette personne doit être ordonner de se repentir. Si elle ne se repent pas, il est obligatoire de la tuer. […] Donc celui qui croit qu’il est permit pour quelqu’un de suivre la religion qu’il veut ou qu’il soit libre dans ce qu’il croit, il n’est pas croyant en Allah. Car Allah dit :

(Et quiconque désire une autre religion que l’Islam, ne sera point agréé, et il sera dans l’au-delà, parmi les perdants.) [Aali ‘Imraan : 3 : 85]

Et Il dit :

(Certes, la religion acceptée d’Allah c’est l’Islam) [Aali ‘Imraan : 3 :19]

Il n’est donc permis à quiconque de croire qu’une autre religion que l’Islam est permise et que les gens ont le droit d’adorer (Allah) par une autre religion. Les savants de l’Islam ont déclaré que celui qui croit en cela est mécréant (Kafir) d’un Koufr qui le fait sortir de la religion.)

Voilà pour réfuter l'idée de ceux qui croient que l'Islam accepte la laicité!






Modifié 2 fois. Dernière modification le 07/07/05 04:50 par Fourqaan.
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
c
7 juillet 2005 09:19
Mohamed Charfi (professeur émérite à la faculté des sciences juridiques de Tunis, ancien président de la Ligue des droits de l’homme et ministre de l’Education et des Sciences de 1989 à 1994)



N. O. – Un islam laïque constituerait-il une solution viable?
M. Charfi. – La laïcité pure et dure à la française est inapplicable en pays d’islam. Celle-ci signifie la séparation de l’Eglise et de l’Etat, ce qui suppose l’existence d’une Eglise, d’un clergé, d’un pape. Ce qui n’existe pas en pays d’islam. Il y a des théologiens qui s’imposent parce qu’ils sont savants, et on les respecte à ce titre, mais ils sont généralement inféodés à l’Etat, ce qui contribue à la confusion entre religion et politique. Nous avons hérité d’une situation historique dans laquelle les questions religieuses relèvent de l’Etat. Ce qu’il faut, c’est moins une séparation organique que fonctionnelle. Je fais le rapprochement avec l’indépendance de la justice. C’est un des pouvoirs de l’Etat, mais en même temps il ne se mêle pas de politique. Il faudrait donc un quatrième pouvoir, qui serait religieux, une autorité morale indépendante des politiques à qui il serait interdit de faire de la politique.
Mais, pour y aboutir, il faut au préalable une réforme de l’enseignement. Celle que j’ai eu l’honneur d’introduire en Tunisie apprend aux jeunes une nouvelle vision de l’islam qui ne serait ni un investissement de l’Etat, ni une islamisation du droit, ni une dérive identitaire. Mais un islam où les croyants seraient convaincus de l’idée de la séparation de la politique et de la religion, où les élections des imams, des muftis et du cheikh al-Islam ne seraient pas de nature politique, mais religieuse et morale. Ce serait là une hiérarchie responsable de l’organisation des prières, de l’entretien des mosquées, de l’aumône de solidarité – la zakat. Pour cela, il faut une réforme des mentalités qui ne peut être que le fruit d’une réforme du système éducatif.

N. O. – Quel serait le contenu religieux d’un islam qui aurait renoncé à gouverner?
M. Charfi. – D’un point de vue musulman, la question fondamentale serait le débat intime avec soi, la réponse au sens de la vie, de la mort, de l’angoisse existentielle. L’islam apporte des réponses que je trouve merveilleuses à ces questions.

N. O. – Dans le fond, que reproche-t-on aujourd’hui, selon vous, à l’islam?
M. Charfi. – D’avoir mal intégré le concept de liberté. Encore qu’il existe le verset, cité plus haut, sur la non-contrainte en religion et celui où Dieu, s’adressant au Prophète, dit: «lasta alayhim bi musaytir», («tu n’as pas de commandement à exercer»). On a dénombré près de deux cents versets libéraux équivalents contre, à l’inverse, quelques versets seulement. Mais, pour l’Histoire, l’Etat musulman s’est constitué par la religion. De Bagdad au sud de la France en passant par Cordoue, il a été la gloire de l’islam. La religion a été le vecteur d’expansion de l’Etat et la base idéologique de tout son âge d’or. Il en est resté cette confusion entre religion et politique, qui doit se dissiper, et ce n’est pas facile. Ce sera l’œuvre d’une génération ou deux. La seule voie, peut-être, vers un nouvel âge d’or. Propos recueillis par Catherine Farhi
[80.11.130.27]
F
7 juillet 2005 20:17
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Cessez de jouer avec les mots à la manière des juifs!

Allah à dit: (Ô vous qui croyez! Ne dites pas: ‹Raina› (favorise- nous) mais dites: ‹Onzurna› (regarde-nous); et écoutez! Un châtiment douloureux sera pour les infidèles.) Al-Baqarah: 104.

Ce verset fut révélé parce que les juifs avaient l'habitude de dire au prophète paix et salut sur lui "Raa'ina" pour qu'il les regarde et s'occupe d'eux, mais ce mot était en fait un insulte dans leur langue!

Les musulmans ont voulu utiliser ce mot "Raa'ina" dans son sens arabe, qui ne signifie pas un insulte, mais Allah leur interdit malgré que c'était Halal, dans le but de fermer la porte a cette insulte. Les savants ont donc expliquer en parlant de ce verset, que si une chose est Halal, mais qu'elle est un moyen pour quelque chose de Haram, cette chose devient alors Haram. C'est pourquoi nous devons laissez tomber les mots qui ont des sens multiples, certains qui sont bons et d'autres mauvais, et nous devons utiliser les mots qui ont uniquement un bon sens, et qui n'implique aucune idée de Koufr ou de Shirk ou de Bid'ah ou de choses mauvaises en général! c'est pourquoi Allah ordonna aux croyants de dire Ondhourna plutot que Ra'ina!

Et c'est la même chose pour la laicité! Les kouffars l'utilisent pour signifier une négation de la Shari'ah, un élevement du Shirk et une combat contre le message des messagers d'Allah. Et vous vous dites, parce que vous avez trouver dans une vieille encyclopédie, une définition qui est selon vous soi-disant acceptable dans un contexte musulman, alors vous voulez vous basez sur ce sens pour rendre l'idée acceptable! Alors que les deux définition sont fausses en réalité et que les gens ne pensent qu'à la première quand vous leur dites le mot laicité et non à la deuxième! Ajouter a cela le mot démocratie, le mot socialisme, le mot liberté, le mot égalité, le mot pluralisme et tous les autres termes de ce genre!

Vous avez imiter les yahouds sur ce point et vous devez cessez de jouer avec les mots je vous dit!

Allah dit au sujet des juifs: (ils détournent les paroles de leur sens) Al-Maidah: 13.

Vous faites la même chose!

La laicité est KOUFR! C'est une négation de l'Islam!





Modifié 5 fois. Dernière modification le 07/07/05 21:14 par Fourqaan.
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
j
8 juillet 2005 00:45
Merci a Adel. Heureusement que tu es là pour éléver le débat en proposant des thèmes de société toujours intéressants et enrichissants, tant dans les postulats que dans tes analyses.

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites,
Mais je me battrai pour que vous puissiez le dire "

Sans toi sur ce forum cela perds de son sens. Un seul de tes post en balaye tellement d'autres... Tu confortes ma confiance dans la modération.

Ceux qui me traitent de sale kafir laïc ont tellement à apprendre de toi... Si tu peux faire quelque chose pour eux...

Cordialement.
F
8 juillet 2005 05:03
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Ya subhaanallah! Jeff please! Tu devrais te prosterner à ton Créateur avant de parler!
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
j
8 juillet 2005 13:01
cher Fourquaan

Tu commences toujours tes post par "que la paix soit avec vous", mais pour bien souvent avoir un développement qui parle de tout sauf de paix !

De mémoire, ce forum est intitulé "Islam et religion" et non "réservé aux intégristes"

Cordialement
F
8 juillet 2005 14:52
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Jeff,

Je peux te demander une faveur?

Quand tu vois Fourqaan écris, ne te mêle pas ok!

Tu n'es pas musulman et les sujet donc je discutes ne s'adresse pas a toi! Ni aux non musulmans!

Je m'adresse uniquement aux musulmans!

Alors discutes avec qui tu veux dans ce forum, mais pas avec moi!

J'espère que c'est bien compris!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/07/05 05:31 par Fourqaan.
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
j
8 juillet 2005 15:41
Fourqaan a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bismillah
>
> As-Salamou 'alaikoum
>
> Jeff,
>
> Je peux te demander une faveur?
>
> Quand tu vous Fourqaan écris, ne te mêle pas ok!
>
> Tu n'es pas musulman et les sujet donc je discutes
> ne s'adresse pas a toi! Ni aux non musulmans!
>
> Je m'adresse uniquement aux musulmans!
>
> Alors discutes avec qui tu veux dans ce forum,
> mais pas avec moi!
>
> J'espère que c'est bien compris!
>
> áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá
> ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå

Cher fourqaan

Je te signale en passant que c'est toi qui t'est adressé directement à moi, alors que mon post était à l'attention d'Adel, pour le remercier de ses messages de tolérance. Il me semble être un musulman au moins aussi convaincu que toi..mais d'un autre niveau. Franchement.

J'ai parfaitement compris que tu n'étais pas de ceux qui pronnent la tolérance et que tu rejetais toute idée qui n'est pas conforme à ta pensée. Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais, et surtout ne discutez pas avec les non musulmans ! Tu n'est pas le seul à developper ces arguments...

Ce sont des gens comme toi qui jettent le discrédit sur l'Islam, et ce faisant tu fais plus de mal que de bien à cette religion.

Quant à la fin de ton post "J'espère que c'est bien compris", tu remarqueras que contrairement à toi, j'ai terminé le mien par "cordialement".

Si, donc, tu t'adresses directement à moi, je te répondrai également directement. Je suis en revanche OK pour ne pas te parler si tu ne me parles pas, tu me sembles de toute façon définitivement incapable d'accepter pour autrui la liberté que tu réclames pour toi même.

Cordialement.



h
9 juillet 2005 00:48
Tinky
tu as tapé dans le mille, c'est justement quand j'ai commencé à poser des questions que je suis arrivé à la sagesse et à l'amour des autres sans passer par aucune religion et pas du tout dans le but d'aller au paradix. Si j'oeuvre pour la paix entre les peuples c'est pour maintenant et je ne fais pas cela pour alhassanat.
F
10 juillet 2005 15:49
Bismillah

As-Salamou <alaikoum


Zindiq Zindiq Zindiq!
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
h
10 juillet 2005 16:49
Voilà la réaction de ceux qui ne respectent pas ceux qui aspirent à la paix sans le faire forcément pour dieu ! Tout de suite des insultes !
 
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