Bonjour Je vous partage un texte qui sonne comme un rappel. Je e suis dit que ca pouvait interesser ou plaire à certaines personnes.
Untel entre dans un palais luxueux, ou même juste une demeure richement ornée. Il se sent tout petit, il est émerveillé, n'ose rien toucher, comme s'il n'en était pas digne. Il se sent honoré d'être là ou bien qu'on lui offre quelque chose à boire ou à manger. Il ne tarie pas d'éloge sur tout ce qu'il voit et complimente abondamment son hôte.
Tel autre entre dans une mosquée, il s'est purifié, il a mis ses plus beaux habits, il s'est parfumé, il baisse son regard avec humilité. Il entre donc, et ressent la majesté et la paix de ce lieu. Dans ce lieu il se sent tout petit, privilégié, il prend garde à se comporter de la meilleure façon, de parfaire ses rituels, il rend grâce et loue son hôte en ce lieu, le Meilleur, le Plus Grand. Il se confie à Lui.
En sortant, en retournant à leur quotidien, il se peut parfois que l'un comme l'autre s'enorgueillissent du lieu qu'ils ont visité. Il se peut aussi qu'ils cessent de prendre garde à leur comportement, qu'ils cessent d'être reconnaissants. Certains même deviendront dur et froid dès qu'ils auront mis un pied chez eux...
Il en est un troisième cependant. Celui-ci, s'il visite un palais, il se sent oppressé, il manque d'air, son coeur se serre, mais il n'en dit rien et reste courtois. Il remercie son hôte et prie pour lui. Puis, s'il visite une mosquée, il y entre humblement, y prie et y loue son Seigneur de tout son coeur, parfois ses larmes coulent et les gens le plaignent disant "le pauvre, il est si malheureux ". Celui-ci lorsqu'il sort du palais, le voilà entré dans le véritable Palais, dans le parc déjà, puis en logeant la forêt ou la rivière, voilà pour cet homme là le plus bel édifice et les plus grandes richesses, tu le vois marcher là avec humilité et admiration, n'osant rien déranger, ni l'abeille qui butine ni le cerf qui passe, ni les fleurs sous ses pas. Il se sent honoré et béni de pouvoir goûter cette eau ou cueillir ce fruit. Il ne tarie pas d'éloge et de louange au sujet de son Hôte. Il loue la perfection de Son Oeuvre, la subtilité et l'harmonie de la moindre de Ses Créations, et Sa générosité sans limite.
Celui-ci entre dans la mosquée avec humilité et en sort plus humble encore. Il sait que la Maison de son Hôte ne se termine pas à la porte de son lieu de prière, il sait que Dieu voit et entend au delà de ces murs. Son comportement ne change pas ici ou là. Le monde tout entier est sa mosquée, et chaque être vivant est comme son frère ou sa soeur en Dieu. Et lorsque ses larmes coulent ce n'est pas pour se plaindre mais par reconnaissance et par joie.
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