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bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
Dans un nouveau Maroc où on chante démocratie et liberté sur tous les toits, une nouvelle affaire vient de nous rappeler que les choses ne sont pas si roses que ça, et tous les discours d’ouverture, qu’on nous a fait ingurgité depuis quelque temps, ne sont qu’un écran de fumée qui sert à masquer une réalité dont le scénario est écrit par l’injustice et le héro un peuple dépourvu de son droit à l’existence.
Mr Toughzaoui Hassan est un jeune immigré marocain en France, comme plein de milliers d’autres de ses compatriotes. Cet homme originaire de la vallée du Dadès, une région ancrée dans les montagnes du Sud-Est marocain, attaché à son identité et ses racines amazighs, vient d’être victime d’une affaire de discrimination le 25 février dernier dans les locaux du Consulat général du Maroc à Rennes. Mr Toughzaoui s’est vu refusé la demande d’inscription du nom «SIFAW» de son nouveau-né dans les registres d’état civil, sous prétexte que ce nom ne figure pas sur la célèbre liste du ministère de l’intérieur marocain. Cette liste, il faut le signaler, a été établis au temps du fameux ministre de l’intérieur marocain Idriss Elbasri. Elle avait pour objectif d’assurer que les noms donnés aux nouveau-nés respectent, selon eux, l’identité marocaine, bien sûr arabe selon eux, dans la négation totale de la composante amazigh de cette identité. Une liste qui n’était que l’un des outils mises en œuvre par l’Etat marocain pour assurer le bon déroulement de la politique de l’assimilation et de l’abattage culturel des amazighs.
Il faut signaler que pour donner un nom amazigh à son enfant au Maroc, il faut adresser une demande argumentée au ministère de l’intérieur pour aspirer à l’obtention d’une autorisation spéciale afin de pouvoir donner le nom qu’on a choisie à son enfant, surtout quand il s’agit des noms à connotation amazigh. Une bien triste réalité dans un pays qui ne cesse de chanter démocratie, liberté et droits de l’hommes.
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.
Cette affaire ne fait que nous rappeler que le chemin vers la dignité et la justice est encore long. Et le peuple amazigh doit, plus que jamais, revendiquer son droit à l’existence et à la réappropriation de son histoire, la vraie.
Pour tous renseignement vous pouvez contacter l’intéressé : Mr Hassan Toughzaoui sur son mail : [email protected]
[www.amazighnews.net]
[www.amazighworld.org]
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bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
(...)
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.
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Simple terroriste a écrit:
Juste une petite question car je ne connais pas bien ce sujet.
Les autorités marocaines à l'étranger, en l'occurrence les ambassades et consulats, ont le droit de refuser un prénom même si celui-ci a été validé par les autorités françaises ?
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Djemila75 a écrit:Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
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Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.
Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès.
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lune_obscure a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
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Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.
Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès.
tu m'avait dis dans un autre post que tu es française, comment tu sais ce qui se passe en algérie hein!! alors voila tu t'es fais piégé tu doit aussi suivre la propagante de ton pays de démocratie: le new york des arabes
Honte à vous et à votre pays, honte aux algériens comme toi qui se font sionistes et chretiens amis pour déchirer les terres de vos voisins musulmans.
Et cette affaire de noms amazigh ne te concerne pas algerienne!! on régle notre linge sale entre nous MAROCAINS ,sort d'ici!! dehors
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Djemila75 a écrit:Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
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Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.
Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès.
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bemazigh a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
(...)
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.
Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès.
Salam, juste un petit bémol à apporter,en Algérie aussi, les prénoms berbères continuent d'être interdits, et les noms des villes et villages sont changés. Je met ton erreur grossière sur le compte de l'ignorance plutôt que de la mauvaise foie.
Donc le "comme leurs frères partout en Afrique du nord" est bien correct. De plus dans la Libye de Kadafi, un enfant portant un nom Amazigh ne peut être admis a l'école, par exemple. Le sujet des Amazigh de Libye déjà abordé sur Yabiladi
[www.yabiladi.com]
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a écrit:
Extrait d'un forum Kabyle ci-dessous:
Les prénoms berbères interdits en ALGERIE
Personne ne s’attendait à une aussi rocambolesque affaire de déni identitaire en plein cœur de la Kabylie, pour ne pas dire dans le fief traditionnel de la revendication identitaire, la ville de Tizi Ouzou. Les agents de l’état civil de la ville des Genêts n’en sont pas à leur première incartade.
En effet, après le refus de porter le petit Masstyass sur le registre de l’état civil, il y a de cela quelques mois, voilà les mêmes agents qui refusent d’inscrire un nouveau-né sous le prénom de Massiles, qui n’est autre que le nom de la tribu du célèbre roi amazigh, Massnsen, transcrit Massinissa.
(...)
Cet énième déni enregistré dans la même mairie, celle de la ville de Tizi Ouzou, en dit long sur les aspirations des responsables de cette Administration, lesquels bafouent les lois de la République (...)
[www.forum-algerie.com]
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Djemila75 a écrit:
Je vois le niveau. A part ça, t'as des arguments pour contrer les miens ?
Dans le lien que tu as donné il y a l'exemple d'une personne qui a porté plainte quand on lui a refusé un prénom pour son enfant, et il a gagné son procès.
Ca a l'air de t'embêter mais les faits sont là. Les Kabyles se sont battus pour que la langue berbère soit reconnue langue nationale, que l'identité berbère soit inclue dans la constitution et ils continuent à se battre pour que des gratte-papiers ne fassent pas leur propre loi.
J'en ai fini avec ce post, azul fellawen, la lutte continue...
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bemazigh a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:
Je vois le niveau. A part ça, t'as des arguments pour contrer les miens ?
Dans le lien que tu as donné il y a l'exemple d'une personne qui a porté plainte quand on lui a refusé un prénom pour son enfant, et il a gagné son procès.
Ca a l'air de t'embêter mais les faits sont là. Les Kabyles se sont battus pour que la langue berbère soit reconnue langue nationale, que l'identité berbère soit inclue dans la constitution et ils continuent à se battre pour que des gratte-papiers ne fassent pas leur propre loi.
J'en ai fini avec ce post, azul fellawen, la lutte continue...
On s'en fout que Tamazight soi langue nationale. Imazighen veulent Tamazight langue officielle.
Regarde le niveau de Bouteflika dans cette vidéo. Il parle comme un voyou et menace les Kabyles.
Mais bon, lui au moins, il semble comprendre la différence entre Tamazight langue nationale et Tamazight langue officielle.
[www.dailymotion.com]
Mais j'apprécie ton Azul fellawen, meme si de toute evidence tu n'es pas Amazigh.