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Une nouvelle interdiction de noms amazighs au Maroc
b
8 mars 2011 17:47
Écrit par Hassan Oumada
Dans un nouveau Maroc où on chante démocratie et liberté sur tous les toits, une nouvelle affaire vient de nous rappeler que les choses ne sont pas si roses que ça, et tous les discours d’ouverture, qu’on nous a fait ingurgité depuis quelque temps, ne sont qu’un écran de fumée qui sert à masquer une réalité dont le scénario est écrit par l’injustice et le héro un peuple dépourvu de son droit à l’existence.
Mr Toughzaoui Hassan est un jeune immigré marocain en France, comme plein de milliers d’autres de ses compatriotes. Cet homme originaire de la vallée du Dadès, une région ancrée dans les montagnes du Sud-Est marocain, attaché à son identité et ses racines amazighs, vient d’être victime d’une affaire de discrimination le 25 février dernier dans les locaux du Consulat général du Maroc à Rennes. Mr Toughzaoui s’est vu refusé la demande d’inscription du nom «SIFAW» de son nouveau-né dans les registres d’état civil, sous prétexte que ce nom ne figure pas sur la célèbre liste du ministère de l’intérieur marocain. Cette liste, il faut le signaler, a été établis au temps du fameux ministre de l’intérieur marocain Idriss Elbasri. Elle avait pour objectif d’assurer que les noms donnés aux nouveau-nés respectent, selon eux, l’identité marocaine, bien sûr arabe selon eux, dans la négation totale de la composante amazigh de cette identité. Une liste qui n’était que l’un des outils mises en œuvre par l’Etat marocain pour assurer le bon déroulement de la politique de l’assimilation et de l’abattage culturel des amazighs.
Il faut signaler que pour donner un nom amazigh à son enfant au Maroc, il faut adresser une demande argumentée au ministère de l’intérieur pour aspirer à l’obtention d’une autorisation spéciale afin de pouvoir donner le nom qu’on a choisie à son enfant, surtout quand il s’agit des noms à connotation amazigh. Une bien triste réalité dans un pays qui ne cesse de chanter démocratie, liberté et droits de l’hommes.

Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.

Cette affaire ne fait que nous rappeler que le chemin vers la dignité et la justice est encore long. Et le peuple amazigh doit, plus que jamais, revendiquer son droit à l’existence et à la réappropriation de son histoire, la vraie.

Pour tous renseignement vous pouvez contacter l’intéressé : Mr Hassan Toughzaoui sur son mail : [email protected]

[www.amazighnews.net]
[www.amazighworld.org]
8 mars 2011 19:03
bsr les consulat du maroc font beaucoup de zel il ferais mieux de maitre en etas leur locaux pour l acueil du public
c
8 mars 2011 20:30
Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
Dans un nouveau Maroc où on chante démocratie et liberté sur tous les toits, une nouvelle affaire vient de nous rappeler que les choses ne sont pas si roses que ça, et tous les discours d’ouverture, qu’on nous a fait ingurgité depuis quelque temps, ne sont qu’un écran de fumée qui sert à masquer une réalité dont le scénario est écrit par l’injustice et le héro un peuple dépourvu de son droit à l’existence.
Mr Toughzaoui Hassan est un jeune immigré marocain en France, comme plein de milliers d’autres de ses compatriotes. Cet homme originaire de la vallée du Dadès, une région ancrée dans les montagnes du Sud-Est marocain, attaché à son identité et ses racines amazighs, vient d’être victime d’une affaire de discrimination le 25 février dernier dans les locaux du Consulat général du Maroc à Rennes. Mr Toughzaoui s’est vu refusé la demande d’inscription du nom «SIFAW» de son nouveau-né dans les registres d’état civil, sous prétexte que ce nom ne figure pas sur la célèbre liste du ministère de l’intérieur marocain. Cette liste, il faut le signaler, a été établis au temps du fameux ministre de l’intérieur marocain Idriss Elbasri. Elle avait pour objectif d’assurer que les noms donnés aux nouveau-nés respectent, selon eux, l’identité marocaine, bien sûr arabe selon eux, dans la négation totale de la composante amazigh de cette identité. Une liste qui n’était que l’un des outils mises en œuvre par l’Etat marocain pour assurer le bon déroulement de la politique de l’assimilation et de l’abattage culturel des amazighs.
Il faut signaler que pour donner un nom amazigh à son enfant au Maroc, il faut adresser une demande argumentée au ministère de l’intérieur pour aspirer à l’obtention d’une autorisation spéciale afin de pouvoir donner le nom qu’on a choisie à son enfant, surtout quand il s’agit des noms à connotation amazigh. Une bien triste réalité dans un pays qui ne cesse de chanter démocratie, liberté et droits de l’hommes.

Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.

Cette affaire ne fait que nous rappeler que le chemin vers la dignité et la justice est encore long. Et le peuple amazigh doit, plus que jamais, revendiquer son droit à l’existence et à la réappropriation de son histoire, la vraie.

Pour tous renseignement vous pouvez contacter l’intéressé : Mr Hassan Toughzaoui sur son mail : [email protected]

[www.amazighnews.net]
[www.amazighworld.org]

Si vous voulez mon soutien et je ne suis qu'un humble citoyen, ne parlez plus de peuple Amazigh mais de marocains qui ont le droit de vivre dans la dignité. Refuser à un papa de choisir le prénom de son fils c'est inhumain, une torture psychologique intolérable. Le pire c'est que vous parlez de listes noires basriennes censées être révolues depuis une décennie. Je ne sais pas ce que veut dire le prénom Siwaf. Mais je sais qu'en Islam on s'occupe d'aider les gens pas de leur imposer quoi que ce soit. L'Etat est musulman, il n'est pas arabe uniquement.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/03/11 20:34 par cit.2.
a
9 mars 2011 03:07
Salam,

Des noms juifs, hébreux, là, ils ne disent rien. Ils vont jusqu'à confisquer un nom amazigh - Maroc, Marrakech -, pour le faire confondre avec leurs instincts vulgaires... "C'est ça le Maroc!"
D
9 mars 2011 10:52
Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
(...)
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.

Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès. smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/11 10:53 par Djemila75.
S
9 mars 2011 13:03
Juste une petite question car je ne connais pas bien ce sujet.
Les autorités marocaines à l'étranger, en l'occurrence les ambassades et consulats, ont le droit de refuser un prénom même si celui-ci a été validé par les autorités françaises ?
Je ne prétends pas détenir LA vérité, je revendique simplement que personne ne la détient.
W
9 mars 2011 13:18
Merci de nous mettre le lien des articles de loi concernant les interdictions de prénom amazighs, a ce moment on pourrais débattre là dessus , car parfois certains fonctionnaires agissent à leurs guises pour nous sortir des truc qui n existent pas , donc , il faut chercher la vérité avant tout .
b
9 mars 2011 13:22
Citation
Simple terroriste a écrit:
Juste une petite question car je ne connais pas bien ce sujet.
Les autorités marocaines à l'étranger, en l'occurrence les ambassades et consulats, ont le droit de refuser un prénom même si celui-ci a été validé par les autorités françaises ?

Bien sur. Le petit peut être inscrit à la mairie, et le consulat makhzenien refuser le prénom.
L'arbitraire est de mise dans toute relation avec le Makhzen, je n'apprends rien à personne.
En France ou dans n'importe quel pays démocratique, Il n'y a pas d'interdiction de ce genre, si ce n'est dans les cas extrêmes, eu egard à l'intérêt de l'enfant. Tu ne pas appeler ton enfant "terroriste" ou "caca".
Au Maroc, c'est pour des raisons politiques qu'on vise particulièrement les prénoms Amazighs; Les fassis et autres traitres, veulent eradiquer l'identité marocaine au nom de l'arabisme.
Mais bon, Kaddafi a essayé de faire la même chose, et on voit le résultat. (enfin bientôt ....)
l
9 mars 2011 14:24
Citation
Djemila75 a écrit:
Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
(...)
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.

Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès. smiling smiley


grinning smiley tu m'avait dis dans un autre post que tu es française, comment tu sais ce qui se passe en algérie hein!! alors voila tu t'es fais piégé tu doit aussi suivre la propagante de ton pays de démocratie: le new york des arabes

Honte à vous et à votre pays, honte aux algériens comme toi qui se font sionistes et chretiens amis pour déchirer les terres de vos voisins musulmans.

Et cette affaire de noms amazigh ne te concerne pas algerienne!! on régle notre linge sale entre nous MAROCAINS ,sort d'ici!! dehors

je suis arabe, et je trouve scandaleux de refuser des noms berbères c'est absurde et non légitime!!! si le nom berbére ou arabe a un sens bien, alors aucune justification de l'interdir, je ne sais pas mais j'ai l'impression que l'état fais des efforts pour promouvoir la culture amazigh, y a un centre de recherche dans la culture amazigh trés beau et grand dans les meilleurs quarties à rabat, (al irfane, et hay riad) je n'ai jamais vu un petit centre de recherche pour la langue arabe.

Il faut demander ce droit!! et protester pour nommer vos enfants comme vous le souhaitez c'est bizard!!SOS
D
9 mars 2011 15:03
Citation
lune_obscure a écrit:
Citation
Djemila75 a écrit:
Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
(...)
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.

Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès. smiling smiley


grinning smiley tu m'avait dis dans un autre post que tu es française, comment tu sais ce qui se passe en algérie hein!! alors voila tu t'es fais piégé tu doit aussi suivre la propagante de ton pays de démocratie: le new york des arabes

Honte à vous et à votre pays, honte aux algériens comme toi qui se font sionistes et chretiens amis pour déchirer les terres de vos voisins musulmans.

Et cette affaire de noms amazigh ne te concerne pas algerienne!! on régle notre linge sale entre nous MAROCAINS ,sort d'ici!! dehors

Lol faut te faire soigner Lune_obscure. Are you crazy
Non je ne te ferai pas le plaisir de te raconter ma vie. T'as vu ce que j'ai surligné en rouge ? C'est à ça que je réponds. Maintenant si tu veux me faire sortir d'ici, viens je t'attends. tongue sticking out smiley
b
9 mars 2011 15:22
Citation
Djemila75 a écrit:
Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
(...)
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.

Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès. smiling smiley

Salam, juste un petit bémol à apporter,en Algérie aussi, les prénoms berbères continuent d'être interdits, et les noms des villes et villages sont changés. Je met ton erreur grossière sur le compte de l'ignorance plutôt que de la mauvaise foie.
Donc le "comme leurs frères partout en Afrique du nord" est bien correct. De plus dans la Libye de Kadafi, un enfant portant un nom Amazigh ne peut être admis a l'école, par exemple. Le sujet des Amazigh de Libye déjà abordé sur Yabiladi
[www.yabiladi.com]


Extrait d'un forum Kabyle ci-dessous:

Par défaut Les prénoms berbères interdits en ALGERIE

Personne ne s’attendait à une aussi rocambolesque affaire de déni identitaire en plein cœur de la Kabylie, pour ne pas dire dans le fief traditionnel de la revendication identitaire, la ville de Tizi Ouzou. Les agents de l’état civil de la ville des Genêts n’en sont pas à leur première incartade.
En effet, après le refus de porter le petit Masstyass sur le registre de l’état civil, il y a de cela quelques mois, voilà les mêmes agents qui refusent d’inscrire un nouveau-né sous le prénom de Massiles, qui n’est autre que le nom de la tribu du célèbre roi amazigh, Massnsen, transcrit Massinissa.

A rappeler que le roi Massinissa était le fils du roi Gaïa. Il naquit vers 238 av. JC dans la tribu des Massiles. Il mourut en 148. Le roi Massinissa, unique dirigeant amazigh a unifié toute la Numidie sous son règne, enregistre des siècles après sa mort, les assauts, d’un autres genre, ceux visant à effacer le nom de la tribu qui l’a porté à la tête de la Berbérie. A signaler aussi que cette affaire dure depuis plus de cinq mois.

Cet énième déni enregistré dans la même mairie, celle de la ville de Tizi Ouzou, en dit long sur les aspirations des responsables de cette Administration, lesquels bafouent les lois de la République et attentent aux libertés des Berbères algériens de jouir de leur identité séculaire. Un comportement qu’ils ont hérité des années du parti unique. Sans se soucier des retombées de ces scabreuses affaires d’atteintes à la personnalité de la région, la mairie de Tizi Ouzou, prise en otage par les troupes du FLN depuis les dernières élections, sévit contre l’idéal amazigh qu’a fait sien la Kabylie depuis plus d’un demi-siècle.

Ces provocations qui ne manqueront pas de mettre le feu aux poudres, viennent au moment où la Kabylie est visée de toutes parts.

Entre une pression islamiste criminelle et une provocation émanant de l’Administration locale, la Kabylie est sujette à une manipulation grossière, et ce à quelques mois d’une importante élection.

Ce refus d'accepter les prénoms autres que ceux portés sur la nomenclature des noms proposés par l’Administration est en soi un chantage aux desseins funestes. Alors que l’on rencontre quotidiennement des prénoms, non seulement étrangers, mais à connotation moyen-orientale, comme Oussama Ben Laden, ayant ici une vocation des plus subversives… l’Administration de Tizi Ouzou revisite tristement les agissements antiamazighs portés à bras-le-corps par les adeptes de l’arabo-baâthisme durant de longues années.

Le combat de la Kabylie pour la reconnaissance de son identité, plusieurs fois millénaires, vient de subir un sérieux coup de la part des agents d’administration.

Selon la famille du petit Massiles, non encore inscrit, le prénom a été porté sur le livret de famille mais les préposés aux guichets de l’état civil refusent de l’inscrire sur leur registre.

Ce comportement scandaleux, dont les auteurs ne mesurent pas la gravité, risque d’enfoncer davantage la région dans la spirale de violence. Les velléités ségrégationnistes de l’Administration à l’encontre du fait berbère depuis le refus de la tenue du Congrès mondial amazigh en Kabylie, les attaques contre la minorité chrétienne, prétexte à la diabolisation de la région, et tant d’autres agressions contre la personnalité de la Kabylie risquent de prendre d’autres allures si les autorités concernées ferment les yeux devant cette mesquine cabale.


[www.forum-algerie.com]

Au autre extrait:

........ Et pour renforcer la présence de la langue arabe en Kabylie, le régime de Boumediène avait lancé son programme de « mille villages socialistes », villages qu’il avait fait construire en pleine Kabylie et qu’il avait fait habiter par des nomades arabes (voir les villages ayant accompagnés les coopératives agricoles près de Imcheddalen, Bouira). Quant à l’administration, elle s’adonnait à volonté à la falsification des toponymes de la Kabylie en faveur de la langue arabe. Ainsi, en leur appliquant des structures de substantifs arabes, « Ilmaten » est devenu « El-Maten », « Imcheddalen », devenu « M’chedellah », « Tala-G’udi », devenu « Ain Zebda », « Iazzugen » devenu «Azazga » ; bref le visiteur se croirait dans n’importe qu’elle autre région arabophone de l’Algérie. Et quand à partir de 1980, sous l’influence des mouvements berbères, les Kabyles commençaient à réclamer l’utilisation officielle des prénoms amazighs, les autorités algériennes répondirent par la distribution dans les services de l’état civil d’un dictionnaire de prénoms arabes ! ..................

[www.w.kabyle.com]
S
9 mars 2011 15:24
Il y en a qui prennent chère ici ... grinning smiley
Je ne prétends pas détenir LA vérité, je revendique simplement que personne ne la détient.
l
9 mars 2011 15:59
oui je dois me faire soigner, sans commenter cette phrase pas au niveau je passe à autre chose


tu viens au milieu d'une discussion nous dire "attendez attendez et en plus l'algérie c'est un pays qui respecte la culture amazigh" avec ce que nous avons vu à la kabylie, je doute fort ma chère!!!

Nous avons des infos en amazigh, des emissions en amazigh, des films en amazighs, des centre de recherche en culture amazigh trés beaux, dans les meilleurs quartiers du Maroc, et le roi hassane 2 sa femme est amazigh

donc mohammed 6 est arabo amazighien

que veut tu plus que ça de preuve, oui c'est null d'interdire des noms amazigh ci ceci est brai moi arabe (3roubiya comme me nomme mes collègues amazighs mais je le prend pas mal) j'irai gifler celui qui a mis cette interdiction!! mais je reve ou quoi!


Nous avons cassé le dahir barbari depuis déja des dizaines d'années, ne tentez pas de nous séparer, on s'aiment, on se respectent, et on fondent des familles ensemble !!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/11 16:05 par lune_obscure.
D
9 mars 2011 16:28
Citation
bemazigh a écrit:
Citation
Djemila75 a écrit:
Citation
bemazigh a écrit:
Écrit par Hassan Oumada
(...)
Ce refus conforte, encore une autre fois, l’idée que les amazighs du Maroc comme leurs frères partout en Afrique du nord, sont toujours sujet de discrimination liée à leur langue et à leur culture: commençant par le changement des noms des villages, des villes, des rues, et des établissements scolaires (nous rappelons le fameux communiqué ministériel qui avait pour but de changer les noms des établissements scolaires dans la région de Tiznite au sud marocain) en passant par l’arabisation des noms des personnes. Etc.

Salam,
Juste un petit bémol à apporter : en Algérie les prénoms berbères n'ont jamais été interdits, ni les noms de villes et villages changés. A l'instar de villes bien connues comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, on en a de plus petites comme Beni Ourtilane ou Ighzir Amokrane par exemple. Des écoles, des rues, des centres culturels portent le nom de personnages historiques berbères. En fait, les appellations sont décidées au niveau régional et donc, chacune fait en fonction de sa propre histoire. L'Université de Béjaïa par exemple s'appelle Abderrahmane Mira et celle de Sétif, Ferhat Abbès. smiling smiley

Salam, juste un petit bémol à apporter,en Algérie aussi, les prénoms berbères continuent d'être interdits, et les noms des villes et villages sont changés. Je met ton erreur grossière sur le compte de l'ignorance plutôt que de la mauvaise foie.
Donc le "comme leurs frères partout en Afrique du nord" est bien correct. De plus dans la Libye de Kadafi, un enfant portant un nom Amazigh ne peut être admis a l'école, par exemple. Le sujet des Amazigh de Libye déjà abordé sur Yabiladi
[www.yabiladi.com]

Je ne te parle pas de la Libye mais de l'Algérie que je connais très bien. Alors non, pas partout en Afrique du Nord. Le berbère est d'ailleurs langue nationale depuis 2002, ce serait contradictoire d'en interdire les prénoms, qui ne l'ont jamais été puisqu'on a plein d'exemples de personnes s'appelant idir, Kahina ou Massinissa et ce de toutes générations.

Citation
a écrit:
Extrait d'un forum Kabyle ci-dessous:

Les prénoms berbères interdits en ALGERIE

Personne ne s’attendait à une aussi rocambolesque affaire de déni identitaire en plein cœur de la Kabylie, pour ne pas dire dans le fief traditionnel de la revendication identitaire, la ville de Tizi Ouzou. Les agents de l’état civil de la ville des Genêts n’en sont pas à leur première incartade.
En effet, après le refus de porter le petit Masstyass sur le registre de l’état civil, il y a de cela quelques mois, voilà les mêmes agents qui refusent d’inscrire un nouveau-né sous le prénom de Massiles, qui n’est autre que le nom de la tribu du célèbre roi amazigh, Massnsen, transcrit Massinissa.
(...)
Cet énième déni enregistré dans la même mairie, celle de la ville de Tizi Ouzou, en dit long sur les aspirations des responsables de cette Administration, lesquels bafouent les lois de la République (...)

[www.forum-algerie.com]

Merci de cet extrait qui prouvent bien que ce n'est pas la loi qui interdit les prénoms amazigh mais des responsables locaux qui font du zèle. Il suffit d'ailleurs de lire les interventions sur le forum mis en lien pour en avoir plusieurs témoignages.

ps : mon intervention est claire, elle se voulait informative et en aucun cas une attaque ou je ne sais quoi d'autre.
b
9 mars 2011 17:07
Tu écris "ce n'est pas la loi qui interdit les prénoms amazigh mais des responsables locaux qui font du zèle."

Je me demande pourquoi je discute encore avec quelqu'un qui écrit ou prend des absurdités pareilles au premier degré.
Je n'ai jamais vu un petit fonctionnaire faire lui même la loi, dans un pays normal. C'est vrai que ca doit être ca une démocratie populaire.
Avec ton mon respect pour mes frères Imazighen en Algérie et tous les autres Algériens qui se libèrerons bientôt, la république algérie actuelle est une république bananière, avec des bananes au goût de pétrole,
Il n'y a rien à défendre dans le régime algérien, tout est pourri et bon pour la poubelle.
Azul à tous les Kabyles.
D
9 mars 2011 18:50
Je vois le niveau. A part ça, t'as des arguments pour contrer les miens ? sleeping
Dans le lien que tu as donné il y a l'exemple d'une personne qui a porté plainte quand on lui a refusé un prénom pour son enfant, et il a gagné son procès.
Ca a l'air de t'embêter mais les faits sont là. Les Kabyles se sont battus pour que la langue berbère soit reconnue langue nationale, que l'identité berbère soit inclue dans la constitution et ils continuent à se battre pour que des gratte-papiers ne fassent pas leur propre loi.
J'en ai fini avec ce post, azul fellawen, la lutte continue...
b
9 mars 2011 19:19
Citation
Djemila75 a écrit:
Je vois le niveau. A part ça, t'as des arguments pour contrer les miens ? sleeping
Dans le lien que tu as donné il y a l'exemple d'une personne qui a porté plainte quand on lui a refusé un prénom pour son enfant, et il a gagné son procès.
Ca a l'air de t'embêter mais les faits sont là. Les Kabyles se sont battus pour que la langue berbère soit reconnue langue nationale, que l'identité berbère soit inclue dans la constitution et ils continuent à se battre pour que des gratte-papiers ne fassent pas leur propre loi.
J'en ai fini avec ce post, azul fellawen, la lutte continue...


On s'en fout que Tamazight soi langue nationale. Imazighen veulent Tamazight langue officielle.
Regarde le niveau de Bouteflika dans cette vidéo. Il parle comme un voyou et menace les Kabyles.
Mais bon, lui au moins, il semble comprendre la différence entre Tamazight langue nationale et Tamazight langue officielle.
[www.dailymotion.com]
Mais j'apprécie ton Azul fellawen, meme si de toute evidence tu n'es pas Amazigh.
D
9 mars 2011 20:03
Citation
bemazigh a écrit:
Citation
Djemila75 a écrit:
Je vois le niveau. A part ça, t'as des arguments pour contrer les miens ? sleeping
Dans le lien que tu as donné il y a l'exemple d'une personne qui a porté plainte quand on lui a refusé un prénom pour son enfant, et il a gagné son procès.
Ca a l'air de t'embêter mais les faits sont là. Les Kabyles se sont battus pour que la langue berbère soit reconnue langue nationale, que l'identité berbère soit inclue dans la constitution et ils continuent à se battre pour que des gratte-papiers ne fassent pas leur propre loi.
J'en ai fini avec ce post, azul fellawen, la lutte continue...


On s'en fout que Tamazight soi langue nationale. Imazighen veulent Tamazight langue officielle.
Regarde le niveau de Bouteflika dans cette vidéo. Il parle comme un voyou et menace les Kabyles.
Mais bon, lui au moins, il semble comprendre la différence entre Tamazight langue nationale et Tamazight langue officielle.
[www.dailymotion.com]
Mais j'apprécie ton Azul fellawen, meme si de toute evidence tu n'es pas Amazigh.

Si si, je suis chaouia par ma mère. Je me souviens très bien de ce discours, j'étais en Kabylie à l'époque (j'y ai vécu 10 ans). Il a redynamisé la lutte avec le résultat que l'on sait, et même si tout n'est pas encore parfait, il y a eu des avancées. Mais je ne veux pas monopoliser la discussion ici qui concerne le Maroc, c'était juste une parenthèse.
a
10 mars 2011 05:46
Salam,

L'amazigh reconnu dans une constitution à l'araby... Comme si cette "constitution" valait quelque chose! Vous leur donnez une importance que personne sur terre ne leur donne.

Et on parle de "droit", de "réformes", d'"économie",... Svp! On est dans un atelier protégé!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/03/11 06:01 par abde12.
r
11 mars 2011 00:27
Revenons au sujet : Une nouvelle interdiction de noms amazighs au Maroc

Le Maroc est un pays raciste envers un grand nombre de sa population (plus de la moitié).
De ce fait le Maroc n'est pas meilleur que l'Afrique du Sud ou des USA.

ps: je ne suis ni algérien ni francais
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