Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
NON !
f
4 décembre 2004 19:49
villepinte : abdelkader dans le coma AVANT MEME d arriver au commissariat.

à vous de VOUS manifester.

faites le si vous voulez que tout ça cesse.
l
4 décembre 2004 20:00
c quoi ce bins,y'a encore des bavur ou quoi
s
4 décembre 2004 20:01
Salam Faty ,


Samedi 04 Décembre 2004


Jeune dans le coma après interpellation: marche pour la victime à Villepinte



VILLEPINTE (Seine-Saint-Denis) (AFP), le 04-12-2004
Entre 150 et 300 personnes ont défilé en silence samedi à Villepinte (Seine-Saint-Denis), pour réclamer la "vérité" sur les circonstances dans lesquelles un jeune de 21 ans résidant dans cette ville est tombé dans le coma après son interpellation.

Réclamée par SOS Racisme, une enquête de l'IGPN sur le comportement de la police a en revanche été exclue par les autorités.

Environ 300 personnes selon les organisateurs, 150 de source policière, ont défilé dans le calme durant près de deux heures pour demander "justice, vérité pour Abdelkader".

Les manifestants, en majorité des jeunes beurs d'une vingtaine d'années qui défilaient à l'appel de la famille et de SOS Racisme, sont partis peu après 15h00 du domicile d'Abdelkader et ont traversé la cité Fontaine-Mallet jusqu'à la gare RER du Vert Galant. En tête du cortège, la mère d'Abdelkader avait pris place dans une voiture.

Un jeune frère de la victime, Oucine, 19 ans, très ému, a souligné qu'Abdelkader était un jeune sans histoire et devait "commencer mardi une formation de cuisinier". "Il était gentil, il aimait rigoler, il aimait la vie", a-t-il souligné. "Pour moi, il est mort. Aujourd'hui, c'est pour lui que nous marchons. Mais demain, ce sera pour qui ?", a demandé Warfa, une de ses soeurs.

Plusieurs participants, qui ont rendu visite à l'hôpital à Abdelkader, se sont déclarés "très impressionnés" par son état.

Abdelkader, organisateur de la manifestation et responsable d'une association du quartier, a déploré pour sa part que la SNCF et la police "se renvoient la balle sur la responsabilité". Il estime que "cela peut péter dans la cité si les jeunes ont l'impression que la justice ne fait pas son travail".

Au même moment, la préfecture de Seine-et-Marne a indiqué dans un communiqué qu'"il ressort de l'enquête de la PJ que les décisions judiciaires n'ont concerné que les agents de la Suge (ndlr: service de surveillance générale de la SNCF), mettant hors de cause les fonctionnaires de la police nationale".

"La saisine de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), par l'autorité administrative, en l'occurence le ministre de l'Intérieur, ne s'impose pas, à ce stade", a précisé la Préfecture, une information judiciaire étant ouverte. SOS Racisme avait réclamé vendredi une enquête de l'IGPN pour "déterminer les responsabilités des policiers" dans l'interpellation du jeune homme.

Revenant sur l'interpellation elle-même, la préfecture a précisé que les "gardiens de la paix se trouvaient en retrait" lorsque les agents de la Suge, "devant l'attitude qualifiée par eux d'agressive d'un individu ivre, dont il s'avérait qu'il n'était pas concerné par les jets de pierre, entreprenaient de le plaquer au sol".

Une version contestée par Nicolas, le meilleur ami d'Abdelkader, pour qui le jeune homme "était parti calmer le type qui lançait des pierres et cherchait à se suicider".

Placé dans un véhicule de police après son interpellation, le jeune homme, selon la préfecture, "fut pris de vomissements pendant le trajet qui dura 4 minutes et à son arrivée au commissariat à 20h15, sombra dans l'inconscience".

Trois agents de la Suge ont été mis en examen. L'un d'eux a été écroué vendredi soir pour des "violences volontaires". Son avocate, Me Corina Kerfant-Merlino, a indiqué à l'AFP qu'elle "compte faire appel de la décision de mise sous écrou dès lundi".

Le jeune homme, Abdelkader, est toujours hospitalisé dans un coma profond à l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine).

siryne
f
4 décembre 2004 20:02
on n'en sait rien mais deja les flics disent qu ils n ont rien fait...
f
4 décembre 2004 20:10
merci syrine moi c ça ki m avait fait reagir :

Jeune dans le coma après interpellation: pas d'enquête de l'IGPN "à ce stade"

agrandir la photo


MEAUX (AFP) - La préfecture de Seine-et-Marne a annoncé samedi que l'inspection générale de la police nationale (IGPN) ne sera pas saisie "à ce stade" d'une enquête dans l'affaire du jeune de 21 ans, tombé dans le coma après une interpellation à Mitry-Mory.

"Il ressort de l'enquête de la police judiciaire que les décisions judiciaires n'ont concerné que les agents de la Suge (ndlr: service de surveillance générale de la SNCF), mettant hors de cause les fonctionnaires de la police nationale", a souligné la préfecture dans un communiqué.

Elle a précisé qu'étant donné qu'une information judiciaire est ouverte, "la saisine de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), par l'autorité administrative, en l'occurence le ministre de l'Intérieur, ne s'impose pas, à ce stade".

SOS Racisme avait réclamé vendredi une enquête de l'IGPN pour "déterminer les responsabilités des policiers" dans l'interpellation du jeune homme, soupçonné dans un premier temps d'avoir jeté des pierres sur un train.

La préfecture a affirmé que l'uniforme des agents de la Suge "ressemble à s'y méprendre à celui de la police nationale".

Revenant sur les circonstances de l'interpellation, la préfecture a précisé que les "gardiens de la paix se trouvaient en retrait" lorsque les agents de la Suge, "devant l'attitude qualifiée par eux d'agressive d'un individu ivre, dont il s'avérait qu'il n'était pas concerné par les jets de pierre, entreprenaient de le plaquer au sol".

Placé dans un véhicule de police après son interpellation, le jeune homme "fut pris de vomissement pendant le trajet qui dura 4 minutes et à son arrivée au commissariat à 20h15, sombra dans l'inconscience", a détaillé la préfecture.

S'appuyant sur les résultats de l'enquête menée par la police judiciaire, la préfecture a précisé que "les fonctionnaires de la police nationale ne sont pas intervenus dans la phase technique de l'interpellation" et que l'enquête de voisinage "n'a pas permis de recueillir de témoignages extérieurs mettant en cause les fonctionnaires de la police nationale".

Trois agents de la Suge ont été mis en examen et l'un d'eux a été écroué vendredi soir pour des "violences volontaires" dans le cadre de cette affaire.

Le jeune homme, Abdelkader est toujours hospitalisé dans un coma profond à l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine).


• Rubrique : France
Article précédent : Les Verts trouvent un accord sur leur ligne politique
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook