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Des néoconservateurs républicains au cœur de l'enquête du FBI sur une...
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6 septembre 2004 16:48
Des néoconservateurs républicains au cœur de l'enquête du FBI sur une affaire d'espionnage au profit d'Israël
LE MONDE | 06.09.04 | 14h29
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La police fédérale cherche à savoir si un fonctionnaire du Pentagone a fourni à une organisation pro-israélienne de Washington des informations sur la politique américaine à l'égard de l'Iran.
Washington de notre correspondant

L'affaire d'espionnage présumé au profit d'Israël, révélée récemment par la presse américaine, s'est enrichie de nouvelles allégations, toutes de sources anonymes, qui mettent en cause des responsables du Pentagone et de la Maison Blanche appartenant au courant néoconservateur du Parti républicain. Un collaborateur du ministère de la défense a d'ailleurs présenté toute l'affaire - anonymement - comme un épisode du conflit qui oppose les néoconservateurs à la CIA (Agence centrale de renseignement) depuis plusieurs années.

Le seul fait établi, pour le moment, est qu'un fonctionnaire du Pentagone, Lawrence Franklin, travaillant dans les services du sous-secrétaire chargé de la politique, Douglas Feith, est soupçonné d'avoir communiqué à un lobby pro-israélien un document secret concernant l'Iran. Le FBI (Bureau fédéral d'enquêtes), chargé, aux Etats-Unis, du contre-espionnage, a interrogé deux dirigeants du Comité américain des affaires publiques relatives à Israël (Aipac), une organisation qui promeut la cause de l'Etat juif, depuis 1954, auprès des responsables gouvernementaux et des parlementaires de Washington. Aucune charge n'a été formulée contre l'Aipac, qui a démenti toute irrégularité et assuré de sa volonté de coopérer avec les enquêteurs.

Selon le Washington Post, la mise en cause des services dirigés par M. Feith s'étendrait aux informations dont a disposé Ahmed Chalabi, président du Congrès national irakien (CNI), et qui lui ont valu de voir ses locaux, à Bagdad, perquisitionnés par la police irakienne, en mai, avec l'accord de l'administrateur américain, Paul Bremer. Le Post affirme que des responsables du Pentagone, tous néoconservateurs et dont M. Chalabi était proche, ont été entendus par le FBI : il s'agirait, outre M. Feith lui-même, de Paul Wolfowitz, numéro deux du ministère, et de Richard Perle, membre du Defense Policy Board, un organe consultatif placé auprès du ministre, Donald Rumsfeld. David Wurmser, membre du cabinet du vice-président, Richard Cheney, aurait, lui aussi, été interrogé.

L'attitude à adopter vis-à-vis de l'Iran divise, depuis longtemps, le gouvernement américain. Après l'invasion de l'Irak, le ministère de la défense a décidé d'aider les Moudjahidins du peuple, mouvement opposé au régime de Téhéran, mais classé comme terroriste par le département d'Etat. Selon le New York Times, des membres du courant néoconservateur se sont entremis pour développer les contacts entre le gouvernement américain et ce parti, mais la Maison Blanche a mis fin à cette initiative.

DISCUSSIONS ACHARNÉES

Jérusalem considère les efforts iraniens, dans le domaine nucléaire, comme la menace la plus grave pesant sur l'Etat juif. Aussi ne serait-il pas surprenant que les dirigeants israéliens cherchent à savoir ce qu'en savent et ce qu'en pensent les Américains. L'alliance étroite entre les Etats-Unis et Israël n'empêche pas ce dernier de faire partie des pays qui mènent, à Washington, des activités d'espionnage "agressives". En retour, les diplomates israéliens sont étroitement surveillés par les services américains.

Le FBI a commencé à se demander, il y a deux ans, si l'Aipac ne servait pas d'intermédiaire pour la transmission d'informations à Jérusalem. Il aurait averti de ses soupçons Condoleezza Rice, conseillère de M. Bush pour la sécurité nationale. Les policiers fédéraux s'étaient intéressés, en 1997, aux activités d'un diplomate israélien, alors en poste à New York, Naor Gilon. Lié au service de renseignement de l'armée israélienne, M. Gilon entretenait des contacts avec les inspecteurs de l'ONU en Irak et, notamment, avec Scott Ritter, qui travaillait pour les services américains. M. Gilon est aujourd'hui responsable des affaires politiques à l'ambassade d'Israël à Washington et, selon le Los Angeles Times, ses rencontres avec des membres de l'Aipac ont été surveillées par le FBI.

C'est dans le cadre de cette enquête que les policiers sont tombés, semble-t-il, sur M. Franklin. Analyste du renseignement, spécialiste de l'Iran, il a participé, à ce titre, à l'élaboration d'un projet de "directive présidentielle de sécurité nationale" qui n'a jamais vu le jour, car elle continue à faire l'objet de discussions acharnées entre le Pentagone, le département d'Etat, la CIA et la Maison Blanche.

Patrick Jarreau

m
8 septembre 2004 05:09
salam mon pti mustaf!!!!!!!!


ca fait un bail, non? g sper ke tu va bien et ke tous roule pour toi!

pren soin de toi mon frére et a bientot inchallah...

prudence est mére de sureté...
magik
 
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