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N'âam Sidi
r
4 février 2005 10:34
Par Driss Bennani
"Démocratie et sacralité sont inconciliables"

Antécédents Moulay Hicham
Prince
1964. Naissance à Rabat
1981. Départ aux états-Unis pour études
1983. Décès de son père, le prince Moulay Abdallah
1995. Signe un article sur les régimes arabes dans Le Monde Diplomatique, rupture avec le Palais royal
1996. Observateur aux élections palestiniennes
2000. Un hélicoptère russe le dépose à Pristina (Kosovo)


Smyet bak ?
Le prince Moulay Abdallah.

N’âam sidi ! Smyet Mok ?


Lamia Riad El Solh.

Ce n’est pas dans les habitudes de la maison, mais smyet Ould âmmek ?
Wa dsara hadi ! Sa Majesté Mohammed VI.

Allah i barek f’aâmer sidi ! Nimirou d’la carte ?
Je n’en ai pas. Je n’ai jamais été la récupérer.

Vous avez quoi comme pièce d’identité, alors ?
Mon permis de conduire et mon passeport.

Nimirou d’lpasseport, donc ?
(De mémoire) 51 55 A.

Ok. Prince rouge, prince des lumières, prince démocrate… ces dénominations flattent-elles votre ego ou vos convictions ?
Ni l’un ni l'autre. Ce sont des dénominations simplistes, des raccourcis utilisés pour la reconnaissance ou la distinction. Quant à moi, je me considère comme un citoyen marocain.

Comme moi ?
(Après réflexion) Oui, comme vous.

Etes-vous vraiment interdit de palais ?
Oui, depuis 1995. J’y suis retourné entre 1997 et 1999 pour voir mon oncle dans le cadre de visites strictement privées, où il n’y avait que lui et moi. La dernière fois, j’y ai assisté aux funérailles de feu Sa Majesté Hassan II.

A quand remonte votre dernier contact avec Mohammed VI ?
A Septembre 1999. Il a frappé à ma porte lors du baptême de ma fille en me disant : "tu ne m’invites pas, alors ?". J’ai répondu qu’on n’invite jamais le chef de famille, qu’il est toujours chez lui.

Et depuis, plus rien ?
Je ne l’ai plus jamais revu. Une délégation m’a rendu visite pour m’informer que j’étais, à nouveau, interdit d’accès au palais royal.

Vous dites avoir été victime de persécutions policières, jusqu’où cela est-il allé ?
Je dis que j’ai fait l’objet d’une gestion sécuritaire. Je ne suis pas une victime.

Le prince que vous êtes ne pouvait donc pas faire cesser tout cela ?
Ce n’est pas une question de personnes. Je n’ai pas été seul. D’autres groupes, dont des journalistes, ont connu cela aussi. Je me suis d’ailleurs toujours posé la question de savoir s’il s’agissait d’une décision politique ou d’une autonomisation de quelques lobbies.

Vous parlez d’autres personnes et de journalistes. Vous n’estimez pas qu’un prince a quand même droit à une "gestion" particulière ?
Peut-être, mais elle n’en sera alors que plus grave.

Vous accusez le général Laânigri d’être derrière cette cabale. Qu’est ce qui vous permet de l’affirmer ?
C’est du passé. J’ai dit ce que j’avais à dire. J’en reste là. Disons qu’en 3 ans, on a tous pris de la bouteille… (Sourire)

Pourquoi n’avez-vous pas réagi quand une partie de la presse marocaine vous insultait ?
Ça ne m’a pas choqué. J’ai vu des gens tirer sur mon père et mon oncle. Et j’ai traîné mes guêtres dans pas moins de 3 guerres civiles. Ces réflexes de courtisan ne m’impressionnent pas. Ce que j’en ai retenu, c’est un dysfonctionnement grave, qui aurait pu dégénérer. La raison d’être du courtisan est de se prévaloir en flattant le prince. Ça, ça ne changera pas.

Vous reconnaissez-vous en tant que dissident de la monarchie marocaine ?
Si dissidence il y a, ce serait un état de fait qu’on aura créé. Quand j’ai commencé à me définir politiquement dans les années 90, il me semblait, comme à d’autres, que la monarchie faisait son aggiornamento. Cette institution n’étant pas monolithique, je me considérais être un élément de cette diversité. Encore récemment, cela a déchaîné des réactions très violentes. Je suis donc un dissident malgré moi.

Vous êtes un prince progressiste, revanchard ou joueur ?
Revanchard ? Non, je ne le suis pas. La revanche découle de la haine. Très tôt, j’ai appris que c’était le sentiment le plus fort chez les hommes. Qu’il faut le maîtriser, sinon il vous contrôle. Progressiste ? Oui, et je suis joueur à plus d’un égard.

Vous pensez à quoi ?
Au jeu, au Fun Game. C’est un trait de la famille. The game must go on.

Vous avez déjà fait jouer votre rang de prince ?
Si j’avais voulu le faire, j’aurais scotché mes fesses sur la chaise à côté de feu Sa Majesté Hassan II.

A gauche ou à droite ?
J’ai toujours été ailier gauche.

Vous avez dit que vos frère et sœur sont "parfaitement makhzénisés". C’est un tort ?
Je ne l’ai jamais dit.

Bien. Le sont-ils ?
Allez leur demander vous-même.

Depuis tout jeune, vous avez toujours fait votre vie ailleurs. Un prince ne peut-il pas avoir de carrière au Maroc ?
J’ai passé deux décades à essayer de concilier mes convictions et ma réalité. Je ne suis pas arrivé à faire grand-chose. Quand j’ai quitté le Maroc, et ce n’était pas un exil, je voulais prendre du large. J’ai réalisé que ma présence était contre-productive pour tout le monde. Qu’elle gênait le roi et la famille et qu’elle parasitait les vrais démocrates. La distance arrangeait donc tout le monde. Aujourd’hui, je me considère culturellement et identitairement Marocain. Mais ma vie est ailleurs.

C’est parce que vous ne vouliez pas ressembler au genre de prince qu’a été votre père aux côtés de Hassan II que vous êtes parti ?
L’expérience de mon père aux côtés de Hassan II m’a beaucoup appris. Mais les situations ne sont pas analogues. Moulay Abdallah était le compagnon de lutte de Hassan II. Le soldat inconnu, c’est d’ailleurs comme ça que j’appelle sa tombe, comme me l’a suggéré un chef d’État en fonction que je ne nommerai pas. Maintenant, les temps ont changé.

L’histoire a été injuste à l’égard de votre père ?
(Silence ému…) Ce n’est pas dans une interview qu’on peut développer un thème pareil.

Il paraît qu’après la mort de votre père, vous vous êtes autoproclamé chef de votre petite famille. C’est vrai ?
Non. Mais disons qu’à 19 ans, je me suis retrouvé dans des souliers beaucoup plus grands que les miens. À essayer, de manière honorable et satisfaisante, de remplir une partie des fonctions protocolaires de Moulay Abdallah aux côtés de son frère. A continuer d’être le réceptacle de beaucoup de monde pour qui mon père était un conduit vers Hassan II. Et finalement, à être le grand frère d’enfants en bas âge. J’ai fini par dire à mon oncle : "je préfère être votre troisième fils plutôt que votre frère". Je voulais vivre ma jeunesse. Plus tard, j’ai eu des remords de ne pas avoir été assez présent pour mon frère et ma sœur. J’ai rattrapé cela 15 ans après. C’est peut-être mon plus grand accomplissement.

Comment ça se passait, avec Hassan II ?
Ce fut un défi terrible que de vouloir vivre ma vie, en Amérique en plus, face à un oncle traditionnel et autoritaire, voulant ramener le neveu dans son giron, dans la pure tradition islamique. Résultat : des pressions énormes qui se sont déployées de manière contradictoire sur 15 ou 20 ans.

Votre séjour aux États-Unis est à l’origine de votre complexe de supériorité ?
Plutôt à l’origine de la confiance en moi-même et de mon self esteem qui peuvent effectivement mener à un complexe de supériorité. Heureusment qu’on m’a assez secoué pour me faire garder les pieds sur terre.

Hassan II est un personnage qui vous fascine ?
Un personnage qui m’a marqué. J’ai perdu mon père à l’âge de 18 ans, Hassan II a donc, de facto, été mon père pendant 16 ans. Cela veut dire que j’ai presque autant vécu sous Moulay Abdallah que sous Hassan II.

En avez-vous gardé des séquelles ? Par exemple, vous arrive-t-il d’être hassanien ?
J’ai politiquement ouvert les yeux avec Moulay Abdallah. Mais ma vraie politisation a été mûrie aux côtés de Hassan II. Une grande partie de ma personnalité s’est forgée parce que j’ai été autonome par rapport à lui. Cela n’a pas été facile.

Vous avez la réputation d’être un piètre businessman…
Je ne suis pas un golden boy, si c’est ce que vous voulez dire. Ça ne m’a jamais réussi. Comme pour beaucoup d’autres choses, je n’ai jamais vraiment pu me développer au Maroc. Mais je gagne bien ma vie à l’étranger.

Vous êtes riche ?
Ça reste relatif.

TelQuel réserve sa couverture cette semaine au salaire du roi. Et le vôtre ?
Certainement largement inférieur au sien. Mon salaire me permet de vivre décemment.

Seulement ?
Disons confortablement.

Vous percevez un salaire de l’État ?
Un jour, lors d’une partie de chasse, mon oncle m’a convoqué pour me dire : "vu ton goût pour les westerns, tu n’auras qu’un dollar troué". Et il me l’a donné ! Je l’ai encore, d’ailleurs. Aujourd’hui, je vis de mon travail, au Maroc et en dehors du Maroc. Mon père a également laissé un patrimoine dont une bonne partie a été spoliée par des courtisans, et même des grosses pointures…

Lesquelles ?
La règle, c’est de ne pas donner les noms des tortionnaires, c’est ça ? (éclat de rires)

Un prince qui s’ouvre à la presse est un prince bavard ou transparent ?
Peut-être les deux. Aujourd’hui, c’est vous qui avez absolument tenu à ce que je vous parle.

Un ministre français avait dit : "un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne". Et un prince ?
Un prince ne fonctionne pas dans le cadre d’une formation gouvernementale.

Vous réclamez le droit de vous exprimer "librement, sans obligation de réserve, sans renoncer à votre rang princier". Vous n’arrivez pas à choisir ?
Je me suis souvent posé cette question. Quand bien même je renoncerais à mon titre, il y aurait toujours quelqu’un pour répliquer : "ah, mais on ne renonce pas à une filiation biologique !". À un moment, j’aurais chanté "Frère Jacques" à la sortie de la prière du vendredi, on aurait parlé d’incitation à la révolution.

Vous financez Le Journal ?
Non.

Et Al Ayyam ?
Non plus.

Vous avez pourtant prêté à deux de ses actionnaires le montant de leur participation au capital…
Il m’est souvent arrivé d’aider des entrepreneurs qui voulaient se lancer dans les affaires. Dans ce cas, ces gens m’avaient dit qu’ils lançaient une affaire en Espagne.

Ils vous ont floué ?
Non.

Ils vous ont remboursé, alors ?
En partie, oui.

Vous avez déjà proposé à Mohammed VI de gouverner à ses côtés ?
Jamais. Ni de près ni de loin.

Pourquoi pas ?
Mon éducation ne me permet pas une telle insolence.

"Le Maroc, pays démocratique" est une déclaration qui vous irrite ?
Non, pourquoi est-ce qu’elle m’irriterait ? Ça dépend de ce que vous voulez dire par "démocratique".

Qui permettrait aux Marocains de vivre pleinement leur citoyenneté…
J’aurai une réponse académique : un régime est démocratique quand il a connu une transition et qu’il est en voie de parachever une consolidation. Nous ne sommes pas dans ce cas de figure.

Vit-on normalement quand on vit dans un palais, quand des personnes de l’âge de vos parents se courbent à votre passage et vous embrassent l’épaule 20 fois par jour ?
Non. C’est une déformation terrible de la réalité. S’il n’y a pas de contact avec le monde extérieur pour rattraper cette déformation, on vit dans une bulle. Ça peut même mener à la destruction.

Une monarchie peut-elle encore être "sacrée", au XXIème siècle ?
La démocratie et la sacralité ne sont pas conciliables. Voilà toute la problématique du système politique marocain. C’est une question qui nous touche tous.

Le système serait en péril si un jour, il ne reposait plus sur le sacré ?
Le système, oui. La question est maintenant de dissocier la monarchie du système califal, ou de faire évoluer ce dernier. Réformer la monarchie est le seul moyen de la pérenniser.

Vous avez connu Hicham Mandari ?
Oui, j’ai dû le rencontrer deux ou trois fois dans ma vie.

Il revendiquait une filiation alaouite, et ça ne vous a pas fait réagir. Pourquoi ?
à quel titre aurais-je dû réagir ? Je ne représente que moi-même. Je m’occupe de ma personne.

Par contrainte ou par choix ?
Par choix. Je n’aurais pas été aussi bien dans ma peau, sinon.

Les auditions publiques de l’IER ont commencé cette semaine. Vous croyez à une réconciliation par le témoignage ?
Oui, mais je crois que c’est insuffisant. Il faut aller jusqu’au bout de la démarche. Ces auditions ne sont pas une armature assez solide pour un processus de réconciliation complet. C’est très important mais ça ne peut qu’accompagner la transition. Commencer par ça, c’est inédit. Normalement, on commence par une réforme de la chose institutionnelle, par des élections fondatrices, etc. Maintenant, quelques éléments de la société civile ont voulu faire évoluer le système de l’intérieur. D’autres ont peut-être cherché à l’infiltrer, pour le faire entrer dans un engrenage intenable, tout en contradictions. Ce n’est pas pour autant qu’il faut crier au scandale. Sauf que je me demande comment on peut parler de tout cela alors qu’Amnesty et Human Rights Watch viennent de relever des atteintes sérieuses aux droits humains, et que des livres sont encore interdits au Maroc…

Rien n’a donc changé, selon vous ?
La question est de savoir si les dispositions prises après le 16 mai sont le fruit d’un dysfonctionnement de la sécurité face à une menace d’un nouveau genre, ou si on reconduit l’approche sécuritaire classique, cette fois contre une opposition islamiste. La question, pour moi, reste ouverte.

Vous croyez au salut par la société civile ?
Avant, on contrôlait le champ politique par la cooptation de ses acteurs. Aujourd’hui, on coopte la société civile, comme vous dites, pour stériliser le politique. La logique des systèmes a la vie dure.

Vous trouvez normal que Driss Basri soit privé de son passeport ?
Je ne connais pas le détail de l’argumentaire des uns et des autres concernant la question du passeport. Quant à M. Basri, la question qui se pose est : veut-on le juger pour ses actes ? Dans ce cas, il n’y a pas que lui qu’on devrait juger. Si ce n’est pas le cas, il peut jouir de sa liberté, et même se présenter aux élections. Aux Marocains, alors, de choisir.

Quand vous parlez de jugement, vous pensez à votre oncle ?
Je ne trouve pas que la gestion du legs de Hassan II obéit à une démarche claire. La monarchie est un système politique basé sur la continuité. Aujourd’hui, il y a une envie de scinder Hassan II en "bon" et "mauvais". Le "mauvais" qu’on attaque, sans jamais le nommer, pour construire la légitimité du nouveau règne. Et le "bon", qui constitue le socle confortable et imperturbable sur lequel repose la monarchie. Je pense à l’édifice institutionnel et à l’appareil administratif qui permettent au roi de gouverner tranquillement. L’exercice a ses limites.

Jeune Afrique a titré sur vous "l’homme qui voulait être roi". Comment avez-vous pris ça ?
Je me suis bien marré. Les posters dans la rue m’ont impressionné. C’était du Michaël Jackson sans Michaël Jackson.

Pourquoi votre bureau est-il si discret ? Qu’espériez-vous trouver ? Une petite guérite de flics, au moins ?
(Rires) Je m’estime heureux de ne pas avoir été embarqué par ces flics dont vous parlez.

A qui le doit-on si, après la mort de Hassan II, le Maroc n’a connu ni dictature des généraux ni émeutes sociales ?
À la maturité des Marocains, et à l'espoir suscité par le nouveau règne.

Qu’aimeriez-vous qu’on dise de Moulay Hicham quand il ne sera plus de ce monde ?
Qu’il a modestement, à côté d’autres Marocains qu’il a eu l’honneur de côtoyer, œuvré pour une troisième voie, entre la monarchie absolue et l’aventure, quand une fenêtre historique s’est ouverte.

L’Histoire ne retient malheureusement que les essais transformés…
Exact. Machiavel disait : la politique, c’est aussi la fortuna (chance). Et les peuples ne meurent jamais.

k
4 février 2005 13:44
C'est l'Alaouite qui a du bon sens! Dommage que ce n'est pas lui qui nous gouverne!
r
4 février 2005 14:19

"La raison d’être du courtisan est de se prévaloir en flattant le prince."

"Réformer la monarchie est le seul moyen de la pérenniser"

"La démocratie et la sacralité ne sont pas conciliables. Voilà toute la problématique du système politique marocain."

Il a une excellente analyse de la Monarchie marocaine et une rare lucidité du fonctionnement du pouvoir au Maroc.

Je suis entièrement d’accord avec lui.
t
4 février 2005 14:51
on attend rien d´ une personne qui est éduquer à l´ américaine smiling smiley
k
4 février 2005 15:13
telev
C’est du monde comme toi qu'a écrit une lettre à Jean pierre Tuquois pour lui dire qu’il est anti-marocain.
Il faut que vous sachiez une chose : La prochaine fois ne parlez pas au nom de tous les Marocains parce que moi j'aime les journalistes français qui grâce à leurs perspicacités ont réussi à nous libérer un peu de la tyrannie.

t
4 février 2005 15:58
mr Kardach, premièrement j´ avais dit mon opinion et comme tout opinion, il peut être vrai ou bien faux et si tu te considère comme un démocrate, tu doit accepter mon opinion, sinon tu es pour la dictature d´ expression c-à-d que tout opinion qui ne converge pas avec tes idées sont à rejetter.
2 èment ce sont les gens qui ont passé des années dans les prisons qui ont permis au marocains d´ aujourdhuis d´ être plus libre qu´ avant et c´ est pas comme tu le pretend que c´ est grace à des gens comme ton "Jean pierre Turquois". En plus si tu crois à des thèses comme quoi ce "Jean pierre Turquois" à participer à la démocratisation du maroc, donc mr Bush va démocratiser l´ irak et tout le monde arabe.
Et si ce "Jean pierre Turquois" veux bien aider les pays à se démocratiser pourquoi ne sible t-il que le maroc alors qu´ il y´ a d´ autre pays d´ afrique du nord qui souffrent de la dictature.smiling smiley?
r
4 février 2005 16:53

Jusqu à preuve du contraire, ce sont les américains qui dominent le monde, donc toute leur éducation n'est pas si mauvaise que ça!!!

Quant au Prince Hicham, il a été éduqué au Maroc, dans le Palais , que ça déplaise à certains. Il est parti aux USA pour étudier comme des milliers de marocains.


Je veux bien discuter, mais pas dans le vide, il faut répondre à un argument par un autre argument. Développer la reflexion... c'est cela qui importe.

Mais quand on a plus d'atgument on dit n'importe quoi.

Donc telev, si tu veux démolir une idée, il faut bien la comprendre, l'analyser et répliquer par une autre idée.

Tu sais que toute la borgeoisie marocaine inscrit ses enfants dans des écoles françaises et américaines au Maroc et ailleurs ....



t
4 février 2005 17:08
oui je suis d´ accord avec toi "rmermerme", mais j´ avais assister à une interview-conférence de Moulay Hicham à paris en 2000, il parle francais aves difficulté, de temps en temps il sort des mots en anglais et il a bien défendu la monarchie marocaine et a même demander aux journaliste de ne pas faire une comparaison de notre monarchie avec les monarchie du golfe.

tu as dit "rmermerme", " Tu sais que toute la borgeoisie marocaine inscrit ses enfants dans des écoles françaises et américaines au Maroc et ailleurs .... "

là aussi je suis d´ accord avec toi, tu sais où la fille de cheich yassin, le fondateur d´ adl wa ilhassan a fait ces études, eh bien c´ est au lycée décarte de rabat, ...... smiling smiley)
N
4 février 2005 21:28
telev ecrit:
"on attend rien d´ une personne qui est éduquer à l´ américaine"



tu parles au nom de qui?
g
5 février 2005 00:23
> là aussi je suis d´ accord avec toi, tu sais où la
> fille de cheich yassin, le fondateur d´ adl wa
> ilhassan a fait ces études, eh bien c´ est au
> lycée décarte de rabat, ...... )
l'héritage dans le'' pouvoir'' est instauré au sein meme des islamistes qui revendiquent le banissement de cette tradition !!!! c'est pourquoi je prefere M6 aux autres, islamistes et socialistes compris, au moins lui ils ne promet pas le paradi sur terre et ne veut pas imposer une seul façon de vivre aux marocains.

tant qu'au sujet du poste, Je croix que le prince Hicham a une vision assez nouvelle et interessante de l'avenir souhaité de la monarchie marocaine.

Mais tant que la politique et la pretention au pouvoir chez nos politiciens petits et grands est encore restreintes á des familles et des partis politiques et religieux qui croient que le Maroc leur appartiennent, et tant que la politique n'est pas encore cosidérée comme n'importe quelle profession qui s'apprenne aux universités et s'obtienne par le mérite au sein de vrais institutions et ne pas par l'héritage; on ne peut esperer rien de ces politiciens qui nous prennent pour des mineurs besoin de tuteurs.
Je prefere l'héritage chez la monarchie á celui des partis politiques et religieux, car si notre pays a perdu des générations dans des reves mirageux, c'est au moins á 50% á cause des partis politiques et religieux qui n'exerssent pas de démocratie au sein de leurs propres structures.la monarchie de hassan 2 avec tout les dégats a au moins sauvé le Maroc d'une guerre civile.
c'est domage que ces gens qui déjeunnent et dinent en politique n'arrivent pas encore á comprendre leurs ereurs, faute d'egoisme et d'attachement á ce reve fou d'obtenir un jour le pouvoir.....
ce n'est que mon opinion.....
Que Dieu vous garde,
LE GETCH




c
5 février 2005 16:44
exact le getch
k
5 février 2005 18:16
Ah bon!
Vous dites que les partis politiques n'exercent pas de démocratie au sein de leurs propres structures et vous oubliez que le principal obstacle à la démocratie est le roi lui même qui s'autoproclament inviolable et sacré. Que peuvent faire les partis politiques si d’avance le dernier mot revient au roi?




Modifié 3 fois. Dernière modification le 05/02/05 18:34 par kardach.
g
5 février 2005 20:05
Si les partis politiques étaient démocratiques, ils peuvent tres bien pousser la monarchie vers un model constitutionnel. Si ces '' representants du peuple'' avaient une vraie vision de la politique, éconmie, et de la société marocaine avec des projets concrets, on aurait pas fait tous ces sacréfices durant les années de plomb pour presque rien!!
LE politicien marocain doit apprendre á laisser la place á d'autres apres un certain temps.Le maroc a besoin de gens professionnels qui pour eux la politique n'est qu'une profession comme d'autre qu'on ne se donne pas le droit de l'exercer juste par ancieneté d'appartenace á un parti politique, mais parce qu'on a les formations et l'experience dans les domaines qui composent á cette profession:
1- connaissance profonde en économie.
2- une base de béton en droit et legislation.
3- une experience pertinente en gestion.
4- une formation pertinente selon le poste qu'on veut avoir.

et c'est pas parce qu'on prie la nuit qu'on aura droit á gouverner les musulmans et pretendre porter un projet de société musulmane.
et c'est pas en ayant fait des greve au sein des universités et '' lutter'' pour la cause sociale et marxsiste qu'on aura droit á prétendre au pouvoir avec des idées socialistes.

Des gens qui connaissent rien en économie, crient haut et fort au scandale et que eux ils ont un projet socio-économique plus fiable pour le Maroc !!! et croient savoir pourquoi les autres ont échoué sans meme le quantifier et le calculer!!!

des gens qui connaissent rien en diplomatie et en relations internationales croient fermement que ceux qui sont maintenant au pouvoir, sont la cause de la faiblesse de notre pays , sans meme essayer d'entrer dans le coulisses de la diplomatie mondiale et comprendre les enjeux qu'on doit prendre en compte á chaque décision !!!!

et la liste de l'amateurisme de notre '' élite politique'' qui croit que atteindre le pouvoir est le plus grand défi et que la formation de ses membres á l'excution de ce pouvoir ( diplomatie, stratégies: économique, millitaire, sociale..etc) n'est qu'un simple détail qu'on peut facilement surmonter par '' la grande experience politique'', et '' professionnelle'' qu'ils possedent.....

lorsque les marocains comprendront un jour que la seule chose qui fait d'une personne un leader de n'importe quelle parti politique ou idéologique c'est le professionalisme et le savoir faire, on pourra donc parler de vrais politiciens au Maroc.
Je sais que c'est un défaut qui regne meme dans les plus grande démocraties du monde, mais il se fait sentir plus fort quand la machine économique et sociale est rouillée comme chez-nous au Maroc.

c'est domage...
LE GETCH



Modifié 3 fois. Dernière modification le 05/02/05 20:12 par getch.
k
5 février 2005 23:03
C’est bien beau d’avoir une connaissance approfondie en économie, une expérience pertinente en gestion et tout le savoir faire du monde. Mais Hélas! Votre expérience et votre bagage intellectuel ne serviront à rien si votre chef ne vous laisse pas la liberté de prendre une décision. Les partis politiques marocains savent très bien qu’ils n’ont aucun pouvoir décisionnel, Ils ont les mains liées en quelque sorte et c’est la raison pour laquelle ils ne se sentent pas responsables et par conséquent ils ne se cassent pas la tête. Le roi peut forcer ses subalternes à se démocratiser en veillant au respect de la loi, le contraire n’est pas vrai. Le fait-il?
Quand on a un roi comme l’était Hassan II qui lui-même soudoyait ses serviteurs en leur laissant la liberté de voler pourvu qu’ils soient fidèles au trône, il ne faut pas demander la lune aux partis politiques. Le Maroc a besoin des hommes ou femmes qui veillent sur le respect de la loi. Le sacré et l’inviolable sont nuisibles à la démocratie.
h
5 février 2005 23:48
je rejoinds le getch dans son analyse interessante en ajoutant que sauf le professionnalisme patriote et la determination du savoir faire vaincront la pauvreté et tous les problémes socio-politico-economiques, il faut arrêter de critiquer tout alors que nos partis politiques souffrent d'une dictature interne, d'un professionnalisme neant et d'une gestion archaique liée aux plus âgés, aux plus anciens, aux ex prisonniers ....
les partis politiques ont besoin de jeunes professionnels et capables de porter le projet de société avec des idées nouvelles et avec une compétence bien reconnue mondialement.
les politiciens doivent comprendre une chose que l'époque où on blamait la monarchie est révolue car tout le peuple croit à la volonté et au determinisme de notre roi pour améliorer la situation du pays alors au lieu que ces politiciens, socialistes ou nationalistes ou islamistes, nous chantent toujours la veille chanson des années perdues dejà; ils feront mieux de se mettre au travail sérieux et au professionnalisme pour qu'ils acquierent la confiance de ceux qu'ils representent au parlement et c'est en balayant devant sa porte que la propreté reignera devant toutes les portes.
le Maroc au coeur. Ah ! Que lentement la vérité fait son chemin dans les esprits...
g
6 février 2005 01:04
Salaam les amis,
Bien dit Hamou !!
Je serai d'accord avec toi mon frere Kardach, si ces partis politiques ont réussis á gerer les municipalités et les collectivités comme il faut, c'est eux meme qui pient l'argent du peuple, et je peux meme citer des noms si vous voulez.
Je ne dis pas que la monarchie n'a pas son role lá dessus, mais si nous le peuple, on a échouer á gerer de petites municipalités, alors la gestion des ministrere sera un annoncement de la faillite totale !!!
J'aimerais bien voir un seul chef de parti politique qui instaure des regles institutionnelles et démocratique, et quitte apres le présidence de son parti.
tu me parle de la personnalité sacrée du chef, et bien elle est presente partout meme chez les islamistes. par exemple, chez al3adl wal ihssane, le cheikh Yassine est considéré comme un dont du ciel, et un héritier de la '' chaine d'or'' des savant musulmans '' moujadidines'' qui s'ettend jusqu'á notre cher prophete Mohammeed sala Allaho 3alaíhi wa ssalam. c'est quoi ça????? c'est pire que la monarchie !!!
les autres dinosaures qui regnent sur les autres partis politiques, ne venlent pas se décoller de leurs chaises.

allah yahfadna ou safi, Le Meroc manque énormément de femmes et d'hommes qui travailleront pour le développer sans avoir cette maladie chronique d'amour meurtrier du pouvoir.
Je dis encore, c'est domage....
Merci kardach pour ton intervetion.
LE GETCH

 
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