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Mystèrieuse poussée chiite
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10 mars 2009 13:21
Mystèrieuse poussée chiite en Algérie
Missionnaires au service de Téhéran ?

Source : L'Expression

………… L’Egyptien Youcef Al Karadaoui, muphti du Qatar, a récemment dé-claré que des tentatives de pénétration chiite sont en cours dans les pays du Mag-hreb et stigmatisé cette campagne qui tend «à créer la zizanie» dans des pays mu-sulmans exclusivement sunnites. L’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie sont les cibles de cette poussée du courant chiite qui serait l’oeuvre d’anciens étudiants ayant fréquenté des universités de Damas (Syrie), Qom (Iran) et même en France où l’ancien guide religieux, l’imam Khomeïni, était en exil jus-qu’à la victoire de la révolution islamique en Iran. Durant son séjour parisien, à Neauphle-le-Château l’imam Khomeïni avait même dans son staff, un certain Al-gérien du nom de Rachid Benaïssa connu dans les milieux islamistes algériens.

La présence de ce courant en Algérie n’est pas une vue de l’esprit. La circulation de livres religieux de promotion de cette doctrine est un indicateur concret. La fré-quentation des écoles et des camps d’entraînement chiites implantés au Pakistan et en Afghanistan par les étudiants et les combattants algériens ayant participé à la guerre afghane contre les Russes, a donné lieu à l’apparition de groupuscules im-prégnés de la doctrine chiite qui ont vite fait de la répercuter, dès leur retour au pays, dans des cercles restreints, donnant naissance à des groupes terroristes très actifs, à l’image du groupe Hidjra oua Takfir qui sont les premiers à prendre les armes pour le djihad. L’influence des chiites en Algérie était aussi palpable au dé-but des années 90, à la suite de l’activité douteuse d’officiels de l’ambassade d’Iran en Algérie qui se sont impliqués dans les affaires internes du pays et surtout dans les activités de la mouvance islamiste.

L’Algérie avait alors décidé de rompre les relations diplomatiques avec l’Iran pour protester contre cette ingérence. Cette pénétration du courant chiite en Al-gérie est à connotation politique du fait de l’influence de la guerre menée par le Hezbollah contre Israël au Liban et découle de la sympathie qu’ont manifestée les Algériens à l’égard de la victoire de Nasrallah et du bras de fer Iran-Occident mené par le président Ahmadinejad, auteur de déclarations politiques incendiaires suggé-rant la destruction de l’entité sioniste.

Et c’est justement ce sentiment que certains cercles entendent investir et entretenir pour introduire ce courant religieux inadapté pour la société algérienne, tradition-nellement attachée au rite malékite sunnite. Le démantèlement récent de réseaux de recrutement de candidats au Djihad en Irak dans les villes du Sud-est algérien est un autre signe de l’activisme de cellules religieuses sur le territoire national. Des informations font aussi état de la disparition de jeunes Algériens dans la guerre que livrent les Irakiens aux forces gouvernementales et d’occupation. A ce sujet, nous ignorons totalement si ces djihadistes sont embrigadés par des réseaux sunnites ou des filières chiites.

Avec sa nouvelle stratégie de redéploiement dans les pays ara-bes, notamment, en irak, en Syrie, en Libye...,l’on redoute que cette poussée chiite au Maghreb ne soit, en fait, qu’une cinquième colonne de l’Iran qui, dans son bras de fer avec les Etats-Unis de Bush, s’emploie à étendre sa zone d’influence.

D’autres analystes politiques estiment carrément que les services spéciaux de Té-héran seraient impliqués dans cette opération de «chiisation» de la société algé-rienne qui s’apparenterait beaucoup plus à du lobbying politique. L’Iran a jeté son dévolu sur de nombreux pays arabes pour accentuer la présence et le rôle des chii-tes. Minoritaires, les chiites représentent à peine 15% des musulmans de la planète. Hormis l’Irak où ils sont majoritaires, les chiites constituent à peu près 30% de la population libanaise. Dans les pays du Golfe, leur nombre oscille parfois entre 20 à 40% pour une population ne dépassant généralement que quinze millions pour l’ensemble du Conseil de coopération du Golfe. Il s’agit de nouveaux missionnai-res pour une nouvelle cause s’apparentant davantage à une cinquième colonne.

Kamel Benmesbah

[zad-almous-lim.org]

Source: [forum.actudz.com]
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11 mars 2009 10:07
Monde Arabe

Iran - Monde Arabe. La rupture des relations entre le Maroc et la Républi-que islamique remet sur le tapis la question des liens entre les Arabes et Té-héran, et celle de la place que cette dernière veut se forger dans la région.
Le "croissant chiite" s'étend vers l'ouest

Nouvel épisode dans les tensions entre Téhéran et le monde arabe. Le Maroc rompt ses relations diplomatiques avec la République islamique. Une surprise ? Sûrement pas. La décision est semble-t-il mûrement réfléchie. Et dépasse de loin les simples différends d’ordre bilatéral. D’où son importance capitale, au moment où la géopo-litique de la région est en pleine phase de mutation. Or, la nouveauté est que cette fois-ci, la tension vient de loin, à savoir du Maghreb, et non des voisins arabes de l’Iran. Pourtant, il ne s’agit que d’une nouveauté de façade. Il s’agit en réalité de sujets enchevêtrés et intimement liés, où il n’est pas uniquement question de proximité géographique. « La menace chiite » dans le monde arabe ne concerne plus seulement le Moyen-Orient ...

En rompant vendredi dernier ses relations diplomatiques avec l’Iran, le ministère marocain des Affaires étrangères a en effet dénoncé l’« activisme avéré des autori-tés de ce pays, et notamment de sa représentation diplomatique à Rabat, visant à altérer les fondamentaux religieux du royaume (...) et à tenter de menacer l’unicité du culte musulman et le rite malékite sunnite au Maroc ». « Ce type d’actions structurées et soutenues, poursuit le ministère, constitue une ingérence intolérable dans les affaires intérieures du royaume ». Le chef de la diplomatie marocaine, Taiëb Fassi Fihri, s’est en outre étonné que le Maroc ait été « le seul (pays) à avoir été convoqué en la personne de son chargé d’affaires à Téhéran, après avoir expri-mé sa solidarité avec Bahreïn ».

Une accusation qui en dit long, d’autant plus que la crise entre Rabat et Téhéran survient à la suite de celle de la République islamique et du Royaume du Bahreïn. Les deux questions sont en effet étroitement liées. Fin février dernier, Rabat avait rappelé pour une semaine son chargé d’affaires par intérim à Téhéran à cause de cette affaire. Et ce, après que Ali Akbar Nateq-Nouri, conseiller du Guide de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, eut déclaré que l’Iran détenait la souveraineté sur le royaume bahreïni. Par la suite, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait adressé au roi de Bahreïn, Hamad bin Issa Al-Khalifa, un mes-sage destiné à apaiser les tensions, l’Iran faisant finalement savoir à Bahreïn qu’il respectait sa souveraineté et qu’il ne voulait pas « rouvrir les dossiers du passé » sur ses revendications sur ce royaume à majorité chiite mais gouverné par une dy-nastie sunnite.

Suite à cette crise, en apparence dissipée, le roi du Maroc, Mohamed VI, a adressé à la mi-février un message au souverain du Bahreïn pour lui faire savoir qu’il le soutenait et a qualifié d’absurdes et contraires aux valeurs de tolérance de l’islam les propos attribués à Nateq-Nouri. Le délai d’une semaine s’étant écoulé après le rappel de son chargé d’affaires et le Maroc n’ayant reçu aucune explication, Rabat a décidé de rompre les relations diplomatiques, parlant d’une « attitude inadmissi-ble, dirigée contre le seul Maroc », de la part de Téhéran dans cette affaire et d’« un activisme avéré » contre « l’unicité du culte musulman et du rite malékite sun-nite, dont est garant le roi Mohamed VI ». « Ce type d’actions (...) constitue une ingérence intolérable dans les affaires intérieures du royaume et est contraire aux règles et à la déontologie de l’action diplomatique », précise le communiqué offi-ciel publié sur le site Internet de l’agence officielle Map.

Réponse de Téhéran : « Le ministère iranien des Affaires étrangères exprime sa surprise (...) et insiste sur le fait que les accusations concernant l’intervention dans les affaires intérieures marocaines sont sans fondements et totalement rejetées. La décision marocaine va à l’encontre de l’unité du monde islamique » considérée comme « nécessaire pour défendre le peuple palestinien », affirme un communiqué officiel. Et le ton n’en a pas fini de monter. Samedi, Rabat est monté aux enchères en rejetant « vigoureusement les fondements et les commentaires de la réaction des autorités iraniennes ». Et de lancer : « En faisant référence aux circonstances que traverse actuellement la oumma islamique et en particulier à la question palesti-nienne, l’Iran fuit ses responsabilités et tente d’élargir un problème strictement bi-latéral à des questions dont elle n’a ni le monopole, ni la légitimité exclusive ».
t
11 mars 2009 10:08
Suite...

Antagonisme sunnites/chiites

L’affaire dépasse donc de loin une question de revendications territoriales. Elle prend plutôt l’allure d’un antagonisme idéologique entre chiites et sunnites. D’autant plus qu’au Maghreb, le Maroc n’est pas le seul pays à craindre l’influence iranienne. D’aucuns vont jusqu’à parler d’une « offensive chiite » au Maghreb. Auparavant, au Maroc et en Algérie, les autorités ont laissé les représentants offi-ciels des mollahs dialoguer avec des partis politiques (islamistes) et même financer certaines associations religieuses. Cet activisme, peu religieux mais plus politique, n’était pas gênant, tant que les intérêts n’étaient pas touchés. Or, à l’heure qu’il est, les Algériens s’inquiètent de l’apparition de sectes religieuses d’obédience chiite. Les autorités algériennes temporisent et jugent le phénomène sans importance. Mais le phénomène ne se résume pas à l’Algérie, Youssef Al-Qaradawi, mufti du Qatar, a récemment déclaré que des tentatives de pénétration chiite étaient en cours dans tous les pays du Maghreb et il a stigmatisé cette campagne qui tend « à créer la zizanie » dans des pays musulmans exclusivement sunnites. Et, dans un sondage réalisé en février dernier sur la chaîne de télévision Al-Jazeera, 90 % des Arabes considéraient le système politique au pouvoir en Iran comme leur ennemi. Des questions sur l’ingérence en Iraq, au Liban et en Palestine, ainsi que le soutien aux groupes chiites dans les pays arabes, semblent renforcer l’argument selon lequel la République islamique suit un agenda expansionniste et veut répandre la notion du Wélayet Al-Faqih (la suprématie du religieux) dans les pays arabes.

Dangereuse dynamique sectaire
L’affaire va désormais au-delà du fameux « croissant chiite », lequel consisterait en un ensemble de régions à dominante chiite situées de l’Afghanistan à la Médi-terranée (Liban), articulé autour de l’Iran. Ce croissant chiite contrôlerait la quasi-totalité des ressources en hydrocarbures. Le terme a été utilisé par le roi Abdallah II de Jordanie en 2004. En effet, c’est à la suite du renversement de Saddam Hus-sein et de la montée en puissance des chiites en Iraq que la « menace chiite » a été ressentie. Elle a été ensuite accentuée avec la guerre entre le Hezbollah, soutenu par Téhéran, et Israël l’été 2006.

Ainsi la dynamique sectaire conflictuelle touche-t-elle toute la région du Moyen-Orient, de manière d’autant plus dangereuse que cette onde de choc « confession-nelle » entre sunnites et chiites, qui fut d’ailleurs à l’origine de la fitna (la division) au sein de la oumma, recoupe en outre largement une rivalité « ethnique » plurisé-culaire entre Arabes et Persans.
La vraie question n’est-elle donc pas celle de l’instrumentalisation des communau-tés chiites par un Iran en montée de puissance visant à asseoir une hégémonie ré-gionale ? Dans cette logique, le soutien de Téhéran au Hezbollah et au Hamas, par-fois contre les gouvernements arabes eux-mêmes, est, semble-t-il, une manière de les « court-circuiter » vis-à-vis de leurs bases populaires.
Abir Taleb

[hebdo.ahram.org.eg]
k
11 mars 2009 10:40
Mystérieuse compagne anti iranwhistling smiley
après l'irak le pays des armes de destruction massive,l'Afghanistan,l'axe du mal,...aujourd'hui on vous présente l'iran!le pays le plus chiite du mondeOups
m
11 mars 2009 14:23
Telev,
Tu nous as convaincu. L'Iran est Satan,et les chiites sont diaboliques.
Toute cette propagande pour justifier la décadence de la diplomatie marocaine qui est aux services de ses maitres à Tel Aviv et à la Maison Blanche.
 
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