Citation
Ayanah a écrit:
Salam à tous,
Pour rappel, j'ai donc 31ans, je vis chez mes parents, ait un gros poste à responsabilités, célibataire sans enfants.
Je ne me sens pas très bien ces temps ci, je me demande si je n'ai pas moi même un problème qui fait que mon célibat dure autant, et je me vois contrainte d'abandonner au fur et a mesure du temps l'idée d'avoir des enfants. Pourtant je n'ai pas, je pense, mauvais caractère, et un physique plutôt convenable. Mais j'ai l'impression que dès que j'entreprends quelque chose, c'est destiné a foirer. J'essuie quotidiennement des remarques violentes sur le fait que je sois seule, que ce soit des piques de la part de la famille ou de l'entourage. Ca me tue littéralement le moral.
Les seules demandes serieuses que j'ai eues venaient uniquement de sans papiers, et accessoirement donc sans travail et a mon ressenti, l'envie de profiter de mon poste plutot que de s'en chercher un eux mêmes. J'en ai eu 2 comme ca, j'ai refusé. Je me suis faite lyncher par derriere ensuite par des oncles et tantes, disant que c'est bien fait pour moi d'etre seule et que je n'ai qu'à le rester à force d'être "difficile". Donc je dois prendre le 1er venu ?
J'ai aussi eu droit au repris de justice, au pere de famille aux enfants illégitimes et non assumés. Et bien d'autres. Je vous passe les détails, mais aucun de NORMAL. A croire que j'ai la poisse ?
Il y a maintenant plusieurs années, étant bien plus jeune, j'ai fréquenté quelqu'un qui semblait me correspondre. Toutes mes amies sans exceptions avaient rencontré leur copain en commencant dans le hram, et toutes ont finit mariées. Avec la naiveté de la jeunesse, je me suis dit que c'etait le seul moyen d'y parvenir, car jusque là j'avais toujours tout fait correctement et était la seule a étre toujours seule. Le canard boiteux du groupe, en somme. Je ne voulais qu'une chose, me marier, et me suis laissée bercer d'illusions. J'ai commis l'irréparable apres de nombreuses fausses promesses, et, quelques jours après, j'ai ouvert les yeux. Comme ca, d'un coup. Je l'ai quitté sans me retourner. J'avais trahi mes convictions religieuses et rien de bon ne pouvait en découler. Je me suis repentie, ait juré de ne plus jamais recommencer. C'était il y a de nombreuses années, et j'ai tenu ma parole. Je fais mes prieres, et prie Dieu tous les jours de me pardonner, car malgré le temps cela me ronge quotidiennement. J'essaie desormais de rester dans le droit chemin. Mais comment faire quand on est constamment seule, constamment confrontée au "bonheur" des autres ? N'avoir personne a qui raconter ses journées, personne avec qui rien partager ? Je fuis les mariages auxquels je suis invitée car c'est vraiment dur pour moi, j'ai l'impression que tout le monde me regarde et se dit "tiens, voila la vieille fille qui débarque !". J'esquive mes anciennes amies de lycée qui elles sont toutes mamans et qui me disent "alors, et toi, c'est pour quand ?" alors que je suis aussi seule que possible.
Mon job m'aide, alors que beaucoup le trouvent trop prenant, moi perso il m'aide à oublier. Je suis tres performante, et tout le monde pense que j'ai fait passer ma carriere d'abord. Mais pas du tout, je l'ai faite a corps perdu car je n'avais rien d'autre qui me tenait ! Me défoncer au travail est la chose qui me montre que là au moins, je "sers" a quelque chose, que là mon cerveau ne me fera plus sentir ma solitude. C'est mon médoc.
Et là, depuis peu, ma petite soeur va se marier. Avec quelqu'un du bled, mais elle ca ne la gène pas. La honte monumentale que je vais prendre en débarquant à la mairie et en étant a la droite de ma petite soeur. J'en suis deja mal. Je suis tellement heureuse pour elle mais tellement triste de moi...
Comment me sortir de tout ca ? Les hommes avec qui potentionnellement faire connaissance sont soit mariés et font ca derriere leurs femmes, soit ne veulent que s'amuser. Je suis une plaie. Physiquement je ne suis pas vulgaire, et ne vous méprenez pas, je ne renvoie pas l'image d'une fille négative. Sur le net ok, car la je suis anonyme. Mais au quotidien non, simplement car mon travail ne me le permets pas. Je suis souriante, avenante, a l'écoute, mais sais aussi m'affirmer. J'ai une vie sociale, je sors, mais uniquement dans les lieux corrects et jamais la nuit. Pensez vous que je suis une cause perdue ? Dois je me resigner ? Je prie Dieu constamment de m'accorder un mari pieux, mais je pense simplement que je n'y suis pas destinée...
Merci de vos réponses et désolée de la longueur, c'est le coeur qui a parlé.
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Ayanah a écrit:
Salam à tous,
Pour rappel, j'ai donc 31ans, je vis chez mes parents, ait un gros poste à responsabilités, célibataire sans enfants.
Je ne me sens pas très bien ces temps ci, je me demande si je n'ai pas moi même un problème qui fait que mon célibat dure autant, et je me vois contrainte d'abandonner au fur et a mesure du temps l'idée d'avoir des enfants. Pourtant je n'ai pas, je pense, mauvais caractère, et un physique plutôt convenable. Mais j'ai l'impression que dès que j'entreprends quelque chose, c'est destiné a foirer. J'essuie quotidiennement des remarques violentes sur le fait que je sois seule, que ce soit des piques de la part de la famille ou de l'entourage. Ca me tue littéralement le moral.
Les seules demandes serieuses que j'ai eues venaient uniquement de sans papiers, et accessoirement donc sans travail et a mon ressenti, l'envie de profiter de mon poste plutot que de s'en chercher un eux mêmes. J'en ai eu 2 comme ca, j'ai refusé. Je me suis faite lyncher par derriere ensuite par des oncles et tantes, disant que c'est bien fait pour moi d'etre seule et que je n'ai qu'à le rester à force d'être "difficile". Donc je dois prendre le 1er venu ?
J'ai aussi eu droit au repris de justice, au pere de famille aux enfants illégitimes et non assumés. Et bien d'autres. Je vous passe les détails, mais aucun de NORMAL. A croire que j'ai la poisse ?
Il y a maintenant plusieurs années, étant bien plus jeune, j'ai fréquenté quelqu'un qui semblait me correspondre. Toutes mes amies sans exceptions avaient rencontré leur copain en commencant dans le hram, et toutes ont finit mariées. Avec la naiveté de la jeunesse, je me suis dit que c'etait le seul moyen d'y parvenir, car jusque là j'avais toujours tout fait correctement et était la seule a étre toujours seule. Le canard boiteux du groupe, en somme. Je ne voulais qu'une chose, me marier, et me suis laissée bercer d'illusions. J'ai commis l'irréparable apres de nombreuses fausses promesses, et, quelques jours après, j'ai ouvert les yeux. Comme ca, d'un coup. Je l'ai quitté sans me retourner. J'avais trahi mes convictions religieuses et rien de bon ne pouvait en découler. Je me suis repentie, ait juré de ne plus jamais recommencer. C'était il y a de nombreuses années, et j'ai tenu ma parole. Je fais mes prieres, et prie Dieu tous les jours de me pardonner, car malgré le temps cela me ronge quotidiennement. J'essaie desormais de rester dans le droit chemin. Mais comment faire quand on est constamment seule, constamment confrontée au "bonheur" des autres ? N'avoir personne a qui raconter ses journées, personne avec qui rien partager ? Je fuis les mariages auxquels je suis invitée car c'est vraiment dur pour moi, j'ai l'impression que tout le monde me regarde et se dit "tiens, voila la vieille fille qui débarque !". J'esquive mes anciennes amies de lycée qui elles sont toutes mamans et qui me disent "alors, et toi, c'est pour quand ?" alors que je suis aussi seule que possible.
Mon job m'aide, alors que beaucoup le trouvent trop prenant, moi perso il m'aide à oublier. Je suis tres performante, et tout le monde pense que j'ai fait passer ma carriere d'abord. Mais pas du tout, je l'ai faite a corps perdu car je n'avais rien d'autre qui me tenait ! Me défoncer au travail est la chose qui me montre que là au moins, je "sers" a quelque chose, que là mon cerveau ne me fera plus sentir ma solitude. C'est mon médoc.
Et là, depuis peu, ma petite soeur va se marier. Avec quelqu'un du bled, mais elle ca ne la gène pas. La honte monumentale que je vais prendre en débarquant à la mairie et en étant a la droite de ma petite soeur. J'en suis deja mal. Je suis tellement heureuse pour elle mais tellement triste de moi...
Comment me sortir de tout ca ? Les hommes avec qui potentionnellement faire connaissance sont soit mariés et font ca derriere leurs femmes, soit ne veulent que s'amuser. Je suis une plaie. Physiquement je ne suis pas vulgaire, et ne vous méprenez pas, je ne renvoie pas l'image d'une fille négative. Sur le net ok, car la je suis anonyme. Mais au quotidien non, simplement car mon travail ne me le permets pas. Je suis souriante, avenante, a l'écoute, mais sais aussi m'affirmer. J'ai une vie sociale, je sors, mais uniquement dans les lieux corrects et jamais la nuit. Pensez vous que je suis une cause perdue ? Dois je me resigner ? Je prie Dieu constamment de m'accorder un mari pieux, mais je pense simplement que je n'y suis pas destinée...
Merci de vos réponses et désolée de la longueur, c'est le coeur qui a parlé.
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Ayanah a écrit:
Salam à tous,
Pour rappel, j'ai donc 31ans, je vis chez mes parents, ait un gros poste à responsabilités, célibataire sans enfants.
Je ne me sens pas très bien ces temps ci, je me demande si je n'ai pas moi même un problème qui fait que mon célibat dure autant, et je me vois contrainte d'abandonner au fur et a mesure du temps l'idée d'avoir des enfants. Pourtant je n'ai pas, je pense, mauvais caractère, et un physique plutôt convenable. Mais j'ai l'impression que dès que j'entreprends quelque chose, c'est destiné a foirer. J'essuie quotidiennement des remarques violentes sur le fait que je sois seule, que ce soit des piques de la part de la famille ou de l'entourage. Ca me tue littéralement le moral.
Les seules demandes serieuses que j'ai eues venaient uniquement de sans papiers, et accessoirement donc sans travail et a mon ressenti, l'envie de profiter de mon poste plutot que de s'en chercher un eux mêmes. J'en ai eu 2 comme ca, j'ai refusé. Je me suis faite lyncher par derriere ensuite par des oncles et tantes, disant que c'est bien fait pour moi d'etre seule et que je n'ai qu'à le rester à force d'être "difficile". Donc je dois prendre le 1er venu ?
J'ai aussi eu droit au repris de justice, au pere de famille aux enfants illégitimes et non assumés. Et bien d'autres. Je vous passe les détails, mais aucun de NORMAL. A croire que j'ai la poisse ?
Il y a maintenant plusieurs années, étant bien plus jeune, j'ai fréquenté quelqu'un qui semblait me correspondre. Toutes mes amies sans exceptions avaient rencontré leur copain en commencant dans le hram, et toutes ont finit mariées. Avec la naiveté de la jeunesse, je me suis dit que c'etait le seul moyen d'y parvenir, car jusque là j'avais toujours tout fait correctement et était la seule a étre toujours seule. Le canard boiteux du groupe, en somme. Je ne voulais qu'une chose, me marier, et me suis laissée bercer d'illusions. J'ai commis l'irréparable apres de nombreuses fausses promesses, et, quelques jours après, j'ai ouvert les yeux. Comme ca, d'un coup. Je l'ai quitté sans me retourner. J'avais trahi mes convictions religieuses et rien de bon ne pouvait en découler. Je me suis repentie, ait juré de ne plus jamais recommencer. C'était il y a de nombreuses années, et j'ai tenu ma parole. Je fais mes prieres, et prie Dieu tous les jours de me pardonner, car malgré le temps cela me ronge quotidiennement. J'essaie desormais de rester dans le droit chemin. Mais comment faire quand on est constamment seule, constamment confrontée au "bonheur" des autres ? N'avoir personne a qui raconter ses journées, personne avec qui rien partager ? Je fuis les mariages auxquels je suis invitée car c'est vraiment dur pour moi, j'ai l'impression que tout le monde me regarde et se dit "tiens, voila la vieille fille qui débarque !". J'esquive mes anciennes amies de lycée qui elles sont toutes mamans et qui me disent "alors, et toi, c'est pour quand ?" alors que je suis aussi seule que possible.
Mon job m'aide, alors que beaucoup le trouvent trop prenant, moi perso il m'aide à oublier. Je suis tres performante, et tout le monde pense que j'ai fait passer ma carriere d'abord. Mais pas du tout, je l'ai faite a corps perdu car je n'avais rien d'autre qui me tenait ! Me défoncer au travail est la chose qui me montre que là au moins, je "sers" a quelque chose, que là mon cerveau ne me fera plus sentir ma solitude. C'est mon médoc.
Et là, depuis peu, ma petite soeur va se marier. Avec quelqu'un du bled, mais elle ca ne la gène pas. La honte monumentale que je vais prendre en débarquant à la mairie et en étant a la droite de ma petite soeur. J'en suis deja mal. Je suis tellement heureuse pour elle mais tellement triste de moi...
Comment me sortir de tout ca ? Les hommes avec qui potentionnellement faire connaissance sont soit mariés et font ca derriere leurs femmes, soit ne veulent que s'amuser. Je suis une plaie. Physiquement je ne suis pas vulgaire, et ne vous méprenez pas, je ne renvoie pas l'image d'une fille négative. Sur le net ok, car la je suis anonyme. Mais au quotidien non, simplement car mon travail ne me le permets pas. Je suis souriante, avenante, a l'écoute, mais sais aussi m'affirmer. J'ai une vie sociale, je sors, mais uniquement dans les lieux corrects et jamais la nuit. Pensez vous que je suis une cause perdue ? Dois je me resigner ? Je prie Dieu constamment de m'accorder un mari pieux, mais je pense simplement que je n'y suis pas destinée...
Merci de vos réponses et désolée de la longueur, c'est le coeur qui a parlé.
Citation
Ayanah a écrit:
Salam à tous,
Pour rappel, j'ai donc 31ans, je vis chez mes parents, ait un gros poste à responsabilités, célibataire sans enfants.
Je ne me sens pas très bien ces temps ci, je me demande si je n'ai pas moi même un problème qui fait que mon célibat dure autant, et je me vois contrainte d'abandonner au fur et a mesure du temps l'idée d'avoir des enfants. Pourtant je n'ai pas, je pense, mauvais caractère, et un physique plutôt convenable. Mais j'ai l'impression que dès que j'entreprends quelque chose, c'est destiné a foirer. J'essuie quotidiennement des remarques violentes sur le fait que je sois seule, que ce soit des piques de la part de la famille ou de l'entourage. Ca me tue littéralement le moral.
Les seules demandes serieuses que j'ai eues venaient uniquement de sans papiers, et accessoirement donc sans travail et a mon ressenti, l'envie de profiter de mon poste plutot que de s'en chercher un eux mêmes. J'en ai eu 2 comme ca, j'ai refusé. Je me suis faite lyncher par derriere ensuite par des oncles et tantes, disant que c'est bien fait pour moi d'etre seule et que je n'ai qu'à le rester à force d'être "difficile". Donc je dois prendre le 1er venu ?
J'ai aussi eu droit au repris de justice, au pere de famille aux enfants illégitimes et non assumés. Et bien d'autres. Je vous passe les détails, mais aucun de NORMAL. A croire que j'ai la poisse ?
Il y a maintenant plusieurs années, étant bien plus jeune, j'ai fréquenté quelqu'un qui semblait me correspondre. Toutes mes amies sans exceptions avaient rencontré leur copain en commencant dans le hram, et toutes ont finit mariées. Avec la naiveté de la jeunesse, je me suis dit que c'etait le seul moyen d'y parvenir, car jusque là j'avais toujours tout fait correctement et était la seule a étre toujours seule. Le canard boiteux du groupe, en somme. Je ne voulais qu'une chose, me marier, et me suis laissée bercer d'illusions. J'ai commis l'irréparable apres de nombreuses fausses promesses, et, quelques jours après, j'ai ouvert les yeux. Comme ca, d'un coup. Je l'ai quitté sans me retourner. J'avais trahi mes convictions religieuses et rien de bon ne pouvait en découler. Je me suis repentie, ait juré de ne plus jamais recommencer. C'était il y a de nombreuses années, et j'ai tenu ma parole. Je fais mes prieres, et prie Dieu tous les jours de me pardonner, car malgré le temps cela me ronge quotidiennement. J'essaie desormais de rester dans le droit chemin. Mais comment faire quand on est constamment seule, constamment confrontée au "bonheur" des autres ? N'avoir personne a qui raconter ses journées, personne avec qui rien partager ? Je fuis les mariages auxquels je suis invitée car c'est vraiment dur pour moi, j'ai l'impression que tout le monde me regarde et se dit "tiens, voila la vieille fille qui débarque !". J'esquive mes anciennes amies de lycée qui elles sont toutes mamans et qui me disent "alors, et toi, c'est pour quand ?" alors que je suis aussi seule que possible.
Mon job m'aide, alors que beaucoup le trouvent trop prenant, moi perso il m'aide à oublier. Je suis tres performante, et tout le monde pense que j'ai fait passer ma carriere d'abord. Mais pas du tout, je l'ai faite a corps perdu car je n'avais rien d'autre qui me tenait ! Me défoncer au travail est la chose qui me montre que là au moins, je "sers" a quelque chose, que là mon cerveau ne me fera plus sentir ma solitude. C'est mon médoc.
Et là, depuis peu, ma petite soeur va se marier. Avec quelqu'un du bled, mais elle ca ne la gène pas. La honte monumentale que je vais prendre en débarquant à la mairie et en étant a la droite de ma petite soeur. J'en suis deja mal. Je suis tellement heureuse pour elle mais tellement triste de moi...
Comment me sortir de tout ca ? Les hommes avec qui potentionnellement faire connaissance sont soit mariés et font ca derriere leurs femmes, soit ne veulent que s'amuser. Je suis une plaie. Physiquement je ne suis pas vulgaire, et ne vous méprenez pas, je ne renvoie pas l'image d'une fille négative. Sur le net ok, car la je suis anonyme. Mais au quotidien non, simplement car mon travail ne me le permets pas. Je suis souriante, avenante, a l'écoute, mais sais aussi m'affirmer. J'ai une vie sociale, je sors, mais uniquement dans les lieux corrects et jamais la nuit. Pensez vous que je suis une cause perdue ? Dois je me resigner ? Je prie Dieu constamment de m'accorder un mari pieux, mais je pense simplement que je n'y suis pas destinée...
Merci de vos réponses et désolée de la longueur, c'est le coeur qui a parlé.
Citation
Ayanah a écrit:
Salam à tous et merci du temps que vous m'avez accordé pour vos réponses. Elles me sont ultraaa reconfortantes, vous n'imaginez même pas, c'est du miel ! Je vais effectivement encore plus me tourner vers Dieu dans l'espoir qu'il m'exauce si c'est un bien pour moi.
Et quant aux prétendants deja rencontrés, ce n'est pas en étant dans des endroits "mauvais" que je les ais eus, au contraire : le sans papiers profiteur et le repris de justice, c'etait par de la famille ! Hé oui...
Je devrai essayer de débrancher mon cerveau car il tourne tout le temps, alors pour la travail c'est génial mais en dehors quelle horreur. M'en remettre a Dieu ne m'en sera que plus apaisant je pense.
Au niveau de la tentation qui pourrait me guetter non, definitivement non, je n'y cederai pas. Chaque jour qui passe je m'en veux de m'en être approchée et c'est dejà un poids immense à porter. L'une des conditions du repentir est de ne pas reproduire la faute, et j'y mets tout mon coeur. Je ne veux plus d'efforts vains ni trahir ce que je suis. Je dois effectivement me sortir cette ancienne histoire de la tête pour avancer, j'espere que le temps m'apaisera encore plus qu'il ne le fait actuellement.
Et je ne suis pas trop exigeante, rassurez vous...jeune de quartier ou pas, cela m'est completement égal tant qu'il a des valeurs qui sont communes aux miennes. Je ne juge ps à l'origine de quelqu'un, bien au contraire. Je souhaite juste quelqu'un de stable, mature, respectueux. Et il n'y a pas de lieux-type pour ca !
Ma condition sociale ne peut impressionner que les personnes qui ne s'arretent qu'a ca, les autres sauront que tout ca c'est juste a force d'avoir trimé. Rien n'est gratuit et j'ai rudement travaillé pour ca. La persévérance, en quelque sorte...
Je vous remercie d'avoir été si attentionnés avec moi, même si on est entre "inconnus" vous m'avez énormément soulagée avec vos messages d'espoir, bien au dela des mots !
Citation
Ayanah a écrit:
Salam à tous et merci du temps que vous m'avez accordé pour vos réponses. Elles me sont ultraaa reconfortantes, vous n'imaginez même pas, c'est du miel ! Je vais effectivement encore plus me tourner vers Dieu dans l'espoir qu'il m'exauce si c'est un bien pour moi.
Et quant aux prétendants deja rencontrés, ce n'est pas en étant dans des endroits "mauvais" que je les ais eus, au contraire : le sans papiers profiteur et le repris de justice, c'etait par de la famille ! Hé oui...
Je devrai essayer de débrancher mon cerveau car il tourne tout le temps, alors pour la travail c'est génial mais en dehors quelle horreur. M'en remettre a Dieu ne m'en sera que plus apaisant je pense.
Au niveau de la tentation qui pourrait me guetter non, definitivement non, je n'y cederai pas. Chaque jour qui passe je m'en veux de m'en être approchée et c'est dejà un poids immense à porter. L'une des conditions du repentir est de ne pas reproduire la faute, et j'y mets tout mon coeur. Je ne veux plus d'efforts vains ni trahir ce que je suis. Je dois effectivement me sortir cette ancienne histoire de la tête pour avancer, j'espere que le temps m'apaisera encore plus qu'il ne le fait actuellement.
Et je ne suis pas trop exigeante, rassurez vous...jeune de quartier ou pas, cela m'est completement égal tant qu'il a des valeurs qui sont communes aux miennes. Je ne juge ps à l'origine de quelqu'un, bien au contraire. Je souhaite juste quelqu'un de stable, mature, respectueux. Et il n'y a pas de lieux-type pour ca !
Ma condition sociale ne peut impressionner que les personnes qui ne s'arretent qu'a ca, les autres sauront que tout ca c'est juste a force d'avoir trimé. Rien n'est gratuit et j'ai rudement travaillé pour ca. La persévérance, en quelque sorte...
Je vous remercie d'avoir été si attentionnés avec moi, même si on est entre "inconnus" vous m'avez énormément soulagée avec vos messages d'espoir, bien au dela des mots !
Citation
Ayanah a écrit:
Salam à tous,
Pour rappel, j'ai donc 31ans, je vis chez mes parents, ait un gros poste à responsabilités, célibataire sans enfants.
Je ne me sens pas très bien ces temps ci, je me demande si je n'ai pas moi même un problème qui fait que mon célibat dure autant, et je me vois contrainte d'abandonner au fur et a mesure du temps l'idée d'avoir des enfants. Pourtant je n'ai pas, je pense, mauvais caractère, et un physique plutôt convenable. Mais j'ai l'impression que dès que j'entreprends quelque chose, c'est destiné a foirer. J'essuie quotidiennement des remarques violentes sur le fait que je sois seule, que ce soit des piques de la part de la famille ou de l'entourage. Ca me tue littéralement le moral.
Les seules demandes serieuses que j'ai eues venaient uniquement de sans papiers, et accessoirement donc sans travail et a mon ressenti, l'envie de profiter de mon poste plutot que de s'en chercher un eux mêmes. J'en ai eu 2 comme ca, j'ai refusé. Je me suis faite lyncher par derriere ensuite par des oncles et tantes, disant que c'est bien fait pour moi d'etre seule et que je n'ai qu'à le rester à force d'être "difficile". Donc je dois prendre le 1er venu ?
J'ai aussi eu droit au repris de justice, au pere de famille aux enfants illégitimes et non assumés. Et bien d'autres. Je vous passe les détails, mais aucun de NORMAL. A croire que j'ai la poisse ?
Il y a maintenant plusieurs années, étant bien plus jeune, j'ai fréquenté quelqu'un qui semblait me correspondre. Toutes mes amies sans exceptions avaient rencontré leur copain en commencant dans le hram, et toutes ont finit mariées. Avec la naiveté de la jeunesse, je me suis dit que c'etait le seul moyen d'y parvenir, car jusque là j'avais toujours tout fait correctement et était la seule a étre toujours seule. Le canard boiteux du groupe, en somme. Je ne voulais qu'une chose, me marier, et me suis laissée bercer d'illusions. J'ai commis l'irréparable apres de nombreuses fausses promesses, et, quelques jours après, j'ai ouvert les yeux. Comme ca, d'un coup. Je l'ai quitté sans me retourner. J'avais trahi mes convictions religieuses et rien de bon ne pouvait en découler. Je me suis repentie, ait juré de ne plus jamais recommencer. C'était il y a de nombreuses années, et j'ai tenu ma parole. Je fais mes prieres, et prie Dieu tous les jours de me pardonner, car malgré le temps cela me ronge quotidiennement. J'essaie desormais de rester dans le droit chemin. Mais comment faire quand on est constamment seule, constamment confrontée au "bonheur" des autres ? N'avoir personne a qui raconter ses journées, personne avec qui rien partager ? Je fuis les mariages auxquels je suis invitée car c'est vraiment dur pour moi, j'ai l'impression que tout le monde me regarde et se dit "tiens, voila la vieille fille qui débarque !". J'esquive mes anciennes amies de lycée qui elles sont toutes mamans et qui me disent "alors, et toi, c'est pour quand ?" alors que je suis aussi seule que possible.
Mon job m'aide, alors que beaucoup le trouvent trop prenant, moi perso il m'aide à oublier. Je suis tres performante, et tout le monde pense que j'ai fait passer ma carriere d'abord. Mais pas du tout, je l'ai faite a corps perdu car je n'avais rien d'autre qui me tenait ! Me défoncer au travail est la chose qui me montre que là au moins, je "sers" a quelque chose, que là mon cerveau ne me fera plus sentir ma solitude. C'est mon médoc.
Et là, depuis peu, ma petite soeur va se marier. Avec quelqu'un du bled, mais elle ca ne la gène pas. La honte monumentale que je vais prendre en débarquant à la mairie et en étant a la droite de ma petite soeur. J'en suis deja mal. Je suis tellement heureuse pour elle mais tellement triste de moi...
Comment me sortir de tout ca ? Les hommes avec qui potentionnellement faire connaissance sont soit mariés et font ca derriere leurs femmes, soit ne veulent que s'amuser. Je suis une plaie. Physiquement je ne suis pas vulgaire, et ne vous méprenez pas, je ne renvoie pas l'image d'une fille négative. Sur le net ok, car la je suis anonyme. Mais au quotidien non, simplement car mon travail ne me le permets pas. Je suis souriante, avenante, a l'écoute, mais sais aussi m'affirmer. J'ai une vie sociale, je sors, mais uniquement dans les lieux corrects et jamais la nuit. Pensez vous que je suis une cause perdue ? Dois je me resigner ? Je prie Dieu constamment de m'accorder un mari pieux, mais je pense simplement que je n'y suis pas destinée...
Merci de vos réponses et désolée de la longueur, c'est le coeur qui a parlé.
Citation
Ayanah a écrit:
Salam à tous,
Pour rappel, j'ai donc 31ans, je vis chez mes parents, ait un gros poste à responsabilités, célibataire sans enfants.
Je ne me sens pas très bien ces temps ci, je me demande si je n'ai pas moi même un problème qui fait que mon célibat dure autant, et je me vois contrainte d'abandonner au fur et a mesure du temps l'idée d'avoir des enfants. Pourtant je n'ai pas, je pense, mauvais caractère, et un physique plutôt convenable. Mais j'ai l'impression que dès que j'entreprends quelque chose, c'est destiné a foirer. J'essuie quotidiennement des remarques violentes sur le fait que je sois seule, que ce soit des piques de la part de la famille ou de l'entourage. Ca me tue littéralement le moral.
Les seules demandes serieuses que j'ai eues venaient uniquement de sans papiers, et accessoirement donc sans travail et a mon ressenti, l'envie de profiter de mon poste plutot que de s'en chercher un eux mêmes. J'en ai eu 2 comme ca, j'ai refusé. Je me suis faite lyncher par derriere ensuite par des oncles et tantes, disant que c'est bien fait pour moi d'etre seule et que je n'ai qu'à le rester à force d'être "difficile". Donc je dois prendre le 1er venu ?
J'ai aussi eu droit au repris de justice, au pere de famille aux enfants illégitimes et non assumés. Et bien d'autres. Je vous passe les détails, mais aucun de NORMAL. A croire que j'ai la poisse ?
Il y a maintenant plusieurs années, étant bien plus jeune, j'ai fréquenté quelqu'un qui semblait me correspondre. Toutes mes amies sans exceptions avaient rencontré leur copain en commencant dans le hram, et toutes ont finit mariées. Avec la naiveté de la jeunesse, je me suis dit que c'etait le seul moyen d'y parvenir, car jusque là j'avais toujours tout fait correctement et était la seule a étre toujours seule. Le canard boiteux du groupe, en somme. Je ne voulais qu'une chose, me marier, et me suis laissée bercer d'illusions. J'ai commis l'irréparable apres de nombreuses fausses promesses, et, quelques jours après, j'ai ouvert les yeux. Comme ca, d'un coup. Je l'ai quitté sans me retourner. J'avais trahi mes convictions religieuses et rien de bon ne pouvait en découler. Je me suis repentie, ait juré de ne plus jamais recommencer. C'était il y a de nombreuses années, et j'ai tenu ma parole. Je fais mes prieres, et prie Dieu tous les jours de me pardonner, car malgré le temps cela me ronge quotidiennement. J'essaie desormais de rester dans le droit chemin. Mais comment faire quand on est constamment seule, constamment confrontée au "bonheur" des autres ? N'avoir personne a qui raconter ses journées, personne avec qui rien partager ? Je fuis les mariages auxquels je suis invitée car c'est vraiment dur pour moi, j'ai l'impression que tout le monde me regarde et se dit "tiens, voila la vieille fille qui débarque !". J'esquive mes anciennes amies de lycée qui elles sont toutes mamans et qui me disent "alors, et toi, c'est pour quand ?" alors que je suis aussi seule que possible.
Mon job m'aide, alors que beaucoup le trouvent trop prenant, moi perso il m'aide à oublier. Je suis tres performante, et tout le monde pense que j'ai fait passer ma carriere d'abord. Mais pas du tout, je l'ai faite a corps perdu car je n'avais rien d'autre qui me tenait ! Me défoncer au travail est la chose qui me montre que là au moins, je "sers" a quelque chose, que là mon cerveau ne me fera plus sentir ma solitude. C'est mon médoc.
Et là, depuis peu, ma petite soeur va se marier. Avec quelqu'un du bled, mais elle ca ne la gène pas. La honte monumentale que je vais prendre en débarquant à la mairie et en étant a la droite de ma petite soeur. J'en suis deja mal. Je suis tellement heureuse pour elle mais tellement triste de moi...
Comment me sortir de tout ca ? Les hommes avec qui potentionnellement faire connaissance sont soit mariés et font ca derriere leurs femmes, soit ne veulent que s'amuser. Je suis une plaie. Physiquement je ne suis pas vulgaire, et ne vous méprenez pas, je ne renvoie pas l'image d'une fille négative. Sur le net ok, car la je suis anonyme. Mais au quotidien non, simplement car mon travail ne me le permets pas. Je suis souriante, avenante, a l'écoute, mais sais aussi m'affirmer. J'ai une vie sociale, je sors, mais uniquement dans les lieux corrects et jamais la nuit. Pensez vous que je suis une cause perdue ? Dois je me resigner ? Je prie Dieu constamment de m'accorder un mari pieux, mais je pense simplement que je n'y suis pas destinée...
Merci de vos réponses et désolée de la longueur, c'est le coeur qui a parlé.
Citation
Ayanah a écrit:
Petite parenthèse à ceux qui ont salué la rédaction du texte, je vous en remercie et suis contente qu'il ne vous ait pas été affligeant à lire.
J'ai écrit ici à coeur ouvert sans penser une seule seconde trouver le réconfort et les messages emplis d'empathie que vous avez chacun pris le temps de laisser, et, individuellement, j'en remercie chacun d'entre vous, qui a delaissé ce qu'il faisait pour laisser son message. L'humanité n'est donc definitivement pas vouée à la perdition !
Précision pour Aleema qui me dit que je colle des etiquettes aux gens venus me demander. Rassure-toi, je ne condamne ni ne juge jamais personne sans preuves de ce que j'avance, et c'est ce qui m'a déjà perdue, le fait de justement laisser la chance à chacun. Lorsque je dis que les personnes venues ne me correspondaient pas, c'est vrai. Chacun à son schéma de vie et le mien n'était pas forcément d'être "l'assistance sociale" d'un homme ne respectant volontairement pas les lois, ni d'être "l'épouse officielle" d'un homme qui en a une officieuse, et encore moins d'être "la vache à lait" de quelqu'un qui ne souhaite que rester sous la couette à dormir. Il y a de tout à l'heure actuelle et tu as raison, comme les autres ici, de dire qu'il ne faut pas se prendre la tête avec ses bêtises.
J'ai retenu tous vos messages, et une mention spéciale a celui de @J'aime bien manger, qui me dit que c'est un travail à faire sur moi. Tu as tout résumé. Merci pour vos messages, le temps accordé n'a pas de prix et c'est dans ces moments là qu'on s'en rends compte