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Maroc : Les médecins du secteur public en grève de trois semaines
20 novembre 2024 14:21
L'actrice Sanaa Akroud va nous faire une nouvelle sortie médiatique pour "les mater" eux aussi smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/11/24 14:22 par Berkshire.
« Je suis évidemment fier de traiter directement avec mon peuple et de régler ses problèmes simples … …. Mais est-ce que les citoyens me demanderaient d’intervenir si l’Administration faisait son devoir ? » Le roi Mohammed VI
20 novembre 2024 15:45

Le problème est plus grand que cette actrice ou cet acteur. Ne restons pas bloqués là-dessus. Le problème ici est que tout le monde au Maroc a des demandes et le Maroc n'est pas un pays riche pour pouvoir satisfaire tout le monde. Nous ne sommes pas les Émirats Arabes Unis ou le Qatar. Cela ne donne pas à nos décideurs le droit de trouver la pauvreté comme excuse. Nous savons tous que si tout le monde fait son travail, les choses iront mieux qu'elles ne le sont actuellement. De plus, gardez à l'esprit qu'en 2024, la dette nationale du Maroc devrait atteindre environ 135,44 milliards de dollars, soit une augmentation de 25,12 % par rapport à 2024.
SOURCE : STATISTA
[www.statista.com]
Cette escalade reflète les défis fiscaux en cours, y compris un déficit budgétaire de 40,5 milliards de MAD (3,9 milliards de dollars) d'ici octobre 2024, contre 37,2 milliards de MAD (3,6 milliards de dollars) au cours de la même période de l'année précédente.


En d'autres termes, nous avons un énorme problème.
21 novembre 2024 09:18
Mais c'est le parti majoritaire du gouvernement qui a PROMIS d'augmenter les salaires, pendant sa campagne électorale et en début du mandat de cette majorité. Donc les revendications salariales ne sont en réalité que des rappels pour tenir les promesses. D'autre part toutes les revendications du moment ne sont pas toutes financières, certaines sont structurelles ou organisationnelles, ou tout simplement pour exiger l'application des accords conclus pendant les négociations !!! D'autres revendications sont liées à des décisions déjà budgétées et promises (les promesses encore et encore), certaines ont été ordonnées par le roi et approuvées par l'exécutif, par exemple les revendications des anciens blessés et prisonniers de guerre contre le polisario: ce n'est pas un problème de budget mais d'organisation et d'implémentation, un problème de compétences ...
Par ailleurs, bien que le Maroc ne soit pas riche comme les pays du golfe, il a suffisamment de ressources et de revenus pour satisfaire les revendications, qui restent relativement modérées et appropriées, et éradiquer l'extrême pauvreté et les problèmes qui en résultent. Mais il "suffit" pour cela il faut par contre de boucher les "trous" pour stopper les grosses fuites illégales (les 50 milliards de corruption par exemple, ou les bénéfices monstres et illégaux des hydrocarbures). Face à cette incapacité, on préfère cette fuite en avant des endettements qui devient un vrai problème comme tu dis, c'est une véritable bombe à retardement avec l'autre bombe, celle des caisses de retraite qui ont été dévalisées (encore et toujours ce fléau de fassad yalateef).
D'autres pays avec similaires ou plus faibles y sont arrivés, pourquoi pas nous ?

Citation
Benoona a écrit:
Le problème est plus grand que cette actrice ou cet acteur. Ne restons pas bloqués là-dessus. Le problème ici est que tout le monde au Maroc a des demandes et le Maroc n'est pas un pays riche pour pouvoir satisfaire tout le monde. Nous ne sommes pas les Émirats Arabes Unis ou le Qatar. Cela ne donne pas à nos décideurs le droit de trouver la pauvreté comme excuse. Nous savons tous que si tout le monde fait son travail, les choses iront mieux qu'elles ne le sont actuellement. De plus, gardez à l'esprit qu'en 2024, la dette nationale du Maroc devrait atteindre environ 135,44 milliards de dollars, soit une augmentation de 25,12 % par rapport à 2024.
SOURCE : STATISTA
[www.statista.com]
Cette escalade reflète les défis fiscaux en cours, y compris un déficit budgétaire de 40,5 milliards de MAD (3,9 milliards de dollars) d'ici octobre 2024, contre 37,2 milliards de MAD (3,6 milliards de dollars) au cours de la même période de l'année précédente.


En d'autres termes, nous avons un énorme problème.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/11/24 09:19 par Berkshire.
 
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