Maroc: Le foncier et la lenteur administrative gênent l'investissement
>... >Le développement économique et social du Maroc reste >indiscutablement associé à l'accroissement des >investissements tant pour permettre la relance du >marché de l'emploi que pour stimuler la création des >richesses. Toutefois, l'investissement nécessite un >contexte favorable.
>Il exige également un environnement financier et fiscal >incitatif, des ressources humaines qualifiées et à >moindre coût ainsi qu'une justice permettant de gérer >rapidement et équitablement tout contentieux à même de >surgir entre les opérateurs et les différents >intervenants.
> >C'est dans ce cadre d'ailleurs que peuvent s'inscrire >les différentes mesures et décisions prises par les >pouvoirs publics, et ce à plusieurs niveaux, pour >mettre en oeuvre les conditions d'une véritable relance >de l'économie nationale, notamment en matière de >facilités fiscales, de la formation professionnelle et >de la création des tribunaux de commerce, l'adoption >d'un code de travail accepté par tous les partenaires >ou encore le travail effectué en matière de >promulgation de textes législatifs pouvant répondre aux >exigences de l'économie moderne.
>Malgré les efforts déployés, plusieurs anomalies >restent à relever. Ces dysfonctionnements mettent >parfois en cause le patronat qui tarde à s'impliquer >réellement dans ce processus, dans d'autres cas, c'est >l'administration qui constitue l'obstacle majeure pour >le développement économique et social du pays en >empêchant l'investissement d'aller de l'avant.
>Malgré le dispositif d'incitation proposé par la charte >d'investissement, les questions liées au foncier et aux >procédures administratives demeurent à l'origine du >désistement d'un bon nombre d'investisseurs étrangers.
>Ces deux contraintes ne sont pas les seuls problèmes >évoqués par les opérateurs économiques. L'accent est >également mis sur d'autres facteurs qui constituent des >contraintes majeures. Il s'agit, en particulier, du >niveau des impôts, la difficulté de faire valoir les >droits légaux, le coût du financement et la concurrence >déloyale de l'informel. Autrement dit, l'identification >des contraintes par les investisseurs nationaux et >étrangers n'est pas identique.
>Il est, donc, nécessaire d'engager une réflexion >stratégique sur la promotion des investissements avec >une interrogation nodale: "Comment allouer au mieux les >ressources que le Maroc consacre à la promotion de >l'investissement que ce soit à travers l'investissement >public en infrastructures, les budgets de promotion du >Maroc à l'étranger ou les mesures incitatives à >l'investissement en prenant en considération les >différents secteurs d'activité et les spécificités des >différentes régions?".
>Seul un tel diagnostic devrait permettre une plus >grande visibilité et une rationalisation de >l'investissement grâce à un ciblage des secteurs et des >investisseurs.
>A cela s'ajoute évidemment la question de l'utilisation >appropriée pour la production, la rétribution de >l'activité et les effets négatifs ou positifs pour la >production de richesses nationales du fait que les >capitaux viennent de l'extérieur.
>Autant de questions fondamentales qu'il faudra aborder >pour mieux cerner les enjeux économiques mais aussi >sociologiques du dossier des investissements.
>Cela s'impose d'autant plus qu'on connaît les avantages >compatibles, les forces et faiblesses de l'économie >marocaine. >En termes de sécurité, de respect de la loi, d'éthique, >d'infrastructures, de simplification des démarches >administratives le Maroc doit parcourir un long >chemin.
>Depuis une décennie, l'évolution est remarquable. Cela >dit, les temps où il fallait faire le parcours du >combattant, notamment auprès des banques, des marchés >de capitaux pour financier les projets ou des >administration sont révolus.
>Les donnes ont évolué, les banques regorgent d'argent >et l'Administration fait tout pour aider et assister >les investisseurs.