Un parfum de scandale flotte au sein de la gendarmerie Royale. Depuis jeudi dernier, le colonel commandant de la gendarmerie de la zone de Rabat est suspendu de ses fonctions après le décès d'une jeune femme ayant succombé à ses blessures dès son arrivée à l'hôpital.
Le drame s'est produit dans la nuit du mardi 31 octobre au mercredi 1er novembre, à Rabat.
D'après les informations dont nous disposons, une jeune femme -dont l'identité n'a pas encore été dévoilée- a été conduite à l'hôpital par une de ses amies. Les premiers éléments de l'enquête révèlent que la jeune femme rouée de coups et couvertes de bleus s'exprimait avec beaucoup de difficultés. Selon le témoignage de son amie, cette dernière s'est empressée de la conduire à l'hôpital pour que lui soient apportés des soins d'urgence. Elle décédera à son arrivée à l'établissement hospitalier.
Très vite, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès. Les premières constatations du médecin ayant examiné la victime indiquent que celle-ci a été mortellement battue et son corps porte de nombreux hématomes.
La police judiciaire de Rabat en charge de l'enquête interroge longuement l'amie de la victime qui leur apprend que la victime avait passé la soirée dans un appartement sis avenue Allal Ben Abdallah, à Rabat, en compagnie d'un gradé de la gendarmerie, en l'occurrence le colonel-commandant de la zone de Rabat. Sur les lieux, la police découvre un appartement maculé de sang, une chemise de service de la gendarmerie Royale ensanglantée, des traces de sang jusqu'aux escaliers de l'immeuble et un couteau au coin d'une marche. Liens Pertinents Afrique du Nord Corruption et Criminalité Justice Maroc
Face à ce rebondissement, le constat est vite dressé et laisse à penser que l'enquête policière ne fait que commencer : en plus du gendarme et de la victime, une troisième personne était sur les lieux. «Le sang découvert dans l'appartement ne peut provenir de la jeune femme décédée. Ce qui signifie qu'une autre personne était là. Elle a été, elle aussi, blessée. Deux hypothèses se dégagent : soit elle aussi est morte et son corps a été transporté quelque part, soit elle est blessée et on l'a transportée quelque part pour la soigner», nous a indiqué une source policière. Une voisine a d'ailleurs affirmé à la police que deux femmes se trouvaient à l'intérieur de cet appartement.
Interrogé, le gardien de l'immeuble qui ne travaille que le jour aurait déclaré aux inspecteurs de police que l'appartement où se serait produit un double drame abritait les soirées bien remplies du colonel dont la voiture a été également retrouvée dans le parking en face de ce même immeuble.
Un parfum de scandale flotte déjà. Dans cette triste affaire où se mêlent et s'entremêlent sexe, alcool et sang, une jeune femme dont le corps n'était plus qu'une plaie est décédée et la PJ de Rabat est à la recherche d'une seconde personne qu'elle espère toujours en vie. L'enquête se poursuit et le procureur du tribunal de première instance de Rabat en suit personnellement l'évolution. Le glas a sonné pour l'impunité.
Il y avait eu récemment l'affaire du caïd surpris avec la femme d'un autre dans un hamam public dans un acte d'abus de pouvoir gravissime à Fès, ce caïd a été protégé et muté à Kénifra dans un cercle qui s'appelle, tenez-vous bien, hamam(...) comme par hasard...!! Rien de plus normal donc ce cas que vous évoquez ici...
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/11/06 13:13 par le citoyen.
Les embrouilles du colonel Abdellah Al Amrany ABUS, RACKET ET CORRUPTION
L’affaire du colonel Abdellah Al Amrany, qui est en cours d’instruction, n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais les accusations qui pèsent déjà sur l’officier de la gendarmerie ripoux sont gravissimes. Il doit répondre de ses actes devant le tribunal militaire. Facettes d’un scandale qui n'est qu'à son commencement.
Par Abdellah CHANKOU
• Le colonel Abdellah Al Amrany mis hors d’état de nuire.
Branle-bas de combat à l’état-major de la gendarmerie à Rabat. Ici, on arbore la mauvaise mine des grands jours. L’agitation bat son plein. Et pour cause… L’éclatement il y a quelques semaines de l’affaire du colonel Abdellah Al Amrany a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Ce scandale aux ramifications multiples, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, est complexe par ses révélations, spectaculaire par la nature des forfaits de l’accusé et compromettant par l’étendue des dégâts. Une chose est néanmoins sûre : le colonel Abdellah Al Amrany à été mis hors d’état de nuire. Relevé fin novembre de ses fonctions de commandant de la région de Casablanca, mis aux arrêts jeudi 9 décembre en raison de l’ampleur prise par le scandale, il est actuellement dans le pavillon militaire de la prison de Salé. Il a tout le loisir de méditer sur son triste sort. C’est le tribunal militaire de Rabat qui est en train d’instruire le procès de l’accusé après que la Cour d’appel de Settat s’est déclarée incompétente. L’affaire, il faut le dire, est une véritable bombe.
Cupidité
Comparaissant sous cinq chefs d’accusation (trafic d’influence, corruption, faux et usage de faux, escroquerie et association de malfaiteurs), Abdellah Al Amrany, qui obtenu le grade de colonel il y a à peine trois mois, a tout tenté pour faire étouffer le scandale. Mais trop c’est trop. Le colonel a beau proposer des arrangements à ses victimes, ce n’était pas possible. L’affaire est trop grave et le mal trop profond pour que le silence ne soit pas rompu. Abdellah Al Amrany est un personnage dont le signe distinctif a pour nom une soif insatiable pour l'argent. Une propension qui finira par le perdre. Il se croyait d'une immunité à toute épreuve. Plus dure a été la chute. Il faut dire que Casablanca, où il s’est comporté en véritable parrain, lui a été fatale, révélant les embrouilles d’affaires sales où il est impliqué.
Sanction
Raconter l’histoire du colonel Abdellah Al Amrany c’est entrer dans un univers de magouilles enchevêtrées, d’abus, d'arrogance et de passe-droits auto-octroyés. Un cocktail qui lui explosera à la figure. Qui est le colonel Abdellah Al Amrany ? Connu au début sous le nom de Najib Abdellah, il change son nom vers la fin des années 80. Issu d’une famille modeste, originaire de Oulad Amrane dans la province d’El Jadida, marié et père de quatre enfants, Al Amrany, 48 ans, a fait une carrière fulgurante au sein de la gendarmerie. Lauréat de l’Académie royale de Meknès en juillet 1972, il est engagé comme officier dans la gendarmerie après avoir fait un passage à l’école d’application de Moulins en France. Certains de ses amis de classe le décrivent comme un élève plutôt moyen. Mais cela ne l'a pas empêché d'accéder rapidement à des postes de commandement dans différentes provinces du Royaume. Il commence comme commandant de compagnie à Kelaât Sraghna. Il ne tarde pas à être muté successivement à Beni-Mellal, Khemisset, Sidi Kacem, Agadir. Et Al Amrany laisse des traces là où il passe. En clair, il use de son pouvoir et en abuse. Les populations, sans défense, souffrent de ses agissements, les sommant de casquer. Mais auprès de qui se plaindre ? À Beni-Mellal et Fkih Ben Salah, par exemple, Abdellah Al Amrany fait fort. Il y anime un vaste réseau de trafic de voitures en provenance d’Italie dont il se charge de falsifier les papiers et plaques d’immatriculation. Un commerce illicite qu’il aurait continué à superviser même après son départ de ces régions.
Caprices
Le colonel éffronté se permet tout, agit partout en terrain conquis, sauf à Agadir. Ici, manque de chance, il tombe sur un chef hiérarchique coriace et rigoureux: le commandant de région Omar Jmila, actuellement chef du bureau études et documentation à l’état-major. Ce dernier ne lui fait pas de cadeau. Il connaît les micmacs de Al Amrany et va jusqu à lui enlever tous ses pouvoirs. Les deux hommes ne s’entendent guère. Et de cette incompatibilité de mœurs, Al Amrany écope en 1989 d'une mutation disciplinaire à l’état-major de la gendarmerie, à Rabat où il occupe un bureau dans le service informatique. Une voie de garage. Abdellah Amrany est malheureux, une âme en peine. Le commandement lui manque terriblement. Pas pour longtemps. Al Amrany a plus d’un tour dans son sac. Il fait intervenir des amitiés solides pour sortir du trou. C'est ainsi qu'il retrouvera le commandement perdu et bénéficiera même d’une promotion. Après avoir été commandant de compagnie, il devient carrément commandant de région. Il est alors affecté à Ouarzazate. Loin de faire amende honorable et de faire honneur à son uniforme, il retourne à ses anciennes habitudes. Dès la prise de ses nouvelles fonctions, il fait des ravages comme ce n’est pas permis aussi bien chez les civils que les militaires. Du racket pur et simple. Se sentant pousser des ailes, ne reculant devant rien, il soumet les commandants de brigade et les commandants de compagnie à une dîme mensuelle. Rien que ça. Autrement dit, il les incite à racketter les citoyens. Le colonel se venge de ses subordonnés qui ne se plient pas à ses caprices. Nombreux sont ceux qui ont fait les frais de ses foudres dont le capitaine Khaïchoubi. Pour avoir refusé d’être le complice de ses basses besognes, ce dernier a été relevé de ses fonctions. Al Amrany fait la pluie et le beau temps et n’agit qu’à sa guise. Tout aussi grave, il n’hésite pas à participer, moyennant corruption, au camouflage de certains crimes ou délits en induisant la justice en erreur. Les abus du colonel contre les civils sont devenus insupportables et surtout flagrants. Il va même jusqu’à exercer son chantage sur les parlementaires de la région. Le procédé est simple : il leur demande de passer à la caisse en réglant de leur poche des factures factices émanant de tel ou tel fournisseur avec qui il est évidemment de mèche. Cette pratique, le colonel Al Amrany y a pris goût, la reconduisant à volonté. Ce qui a conduit les députés, qui ont eu assez d’être trustés, de réagir en rédigeant une plainte circonstanciée sur les dépassements de M. Al Amrany qu’ils déposent à l’état-major de la gendarmerie. Cette démarche ne connaîtra pas de suite. Le colonel Abdellah Al Amrany ne fera l’objet d’aucune mesure disciplinaire. Mieux, il sera bombardé en octobre 1998 commandant de région du Grand Casablanca en remplacement du colonel major Haj Driss Mataïch, rappelé, lui, à l’état-major de la gendarmerie. La mutation-promotion de M. Al Amrany sonne comme une récompense étant donné la réputation soufreteuse de ce responsable. Dans la capitale économique et ses zones périphériques, le colonel ne boude pas son plaisir. Être en poste dans la plus grande ville du Royaume est pour lui une aubaine. Inestimable. D’ailleurs, il ne le cachait pas, se répandant autour de lui dès sa nomination de son désir ardent de se faire le maximum de fric pour bien assurer ses arrières. En effet, juste après son installation, il s’entoure d’une nébuleuse de rabatteurs chargés de repérer les “bonnes affaires“ à Casablanca et ailleurs. Tout à sa voracité sans limites, M. Al Amrany est comme un renifleur d’argent. D’abord, il jette son dévolu sur le foncier des autres. Notamment dans les zones de Bouskoura, de Dar Bouazza, de Lakhyayta et dans la région de Settat. Ces opérations ont besoin, bien entendu, de complicités diverses, notamment au sein de l’administration de la conservation foncière. Qu’à cela ne tienne. Al Amrany abuse de la confiance du directeur de la conservation foncière de Hay Hassani, Mohamed Skiredj et de celle de son homologue de Aïn Chock, M’Barek Sebaghi, qui sont actuellement interrogés dans le cadre de l’enquête.
Magouilles
Ils sont entendus sur les facilités obtenues par le colonel quant aux opérations d’immatriculation, de bornage et d’enregistrement des propriétés illégalement réquisitionnées à l’insu de leurs vrais propriétaires. Les expropriations, qui ont porté en milieu rural sur plus de 700 hectares rien qu’à Casablanca et à Settat, ont fait près de 130 victimes. Certains élus de communes de la métropole ont également trempé dans ses magouilles à grande échelle pour avoir légalisé de faux documents. Lors de son premier interrogatoire par l’inspection de la gendarmerie, l’accusé a avoué être en possession seulement d’un lopin de terre de 15.000 M2 et d’une grande maison à El Jadida qu’il a hérités de son père. Mais l’enquête révélera une galaxie de propriétés non seulement dans la périphérie casablancaise (Dar Bouazza, Lakhyayta, Bouskoura) mais également en milieu urbain. Des villas abandonnées, des immeubles et des fonds de commerce.
Galaxie
Les enquêteurs sont en train de recenser tous ses biens indûment acquis, à Casablanca et ailleurs. Ses comptes bancaires au Maroc sont bien garnis. On parle de la coquette somme de 800 millions de Dirhams. L’argent des autres. La rapine de Abdellah Al Amrany ne s’arrête pas là. Ne cherchant même pas à donner une façade légale à ses pratiques, agissant parfois à visage découvert et en toute impunité, se permettant tous les arrangements avec la loi, il rançonne ses subordonnés auxquels il impose un système de taxation et de prébendes. Gare à celui qui ne joue pas le jeu. Trois commandants de brigade sont mutés loin de Casablanca en guise de vengeance et beaucoup de gendarmes ont souffert de ses agissements. Les avancements des responsables sous ses ordres ? Ils n’échappent pas non plus au chantage. C’est au mieux versant. Le colonel choisit aussi ses proies parmi les hommes d’affaires et autres commerçants de Casablanca et de Mohammedia auxquels il soutire de l’argent par mille et un subterfuges. À tel notable, il demande de lui offrir une belle voiture, à tel autre de lui acheter une villa… Tel était le colonel Abdellah Al Amrany. Un homme arrogant, imbu de sa personne. On bouillait de rage devant ses sévices, mais personne n’osait contrarier ses projets. On est proprement ahuri devant l’impunité dont il a longtemps bénéficié. Heureusement qu'il y a une fin à tout.
Ajouter à tout cela un autre scandale '' spécial '', cette fois-ci :
-- Des gendarmes de Rabat ( témara ?) sont parvenus à adresser des plaintes via internet directement au Roi M6. le général H.B.S. épinglé par le Roi et sommé de lui présenter les 4 gendarmes qui sont parvenus à communiquer avec SA MAJESTE en personne !!
Maroc: Le colonel commandant de la gendarmerie de Rabat suspendu de ses fonctions Auteur: demha [MP] Date: le 08 novembre 2006 à 20h48
Ajouter à tout cela un autre scandale '' spécial '', cette fois-ci :
-- Des gendarmes de Rabat ( témara ?) sont parvenus à adresser des plaintes via internet directement au Roi M6. le général H.B.S. épinglé par le Roi et sommé de lui présenter les 4 gendarmes qui sont parvenus à communiquer avec SA MAJESTE en personne !! Source : nichane.ma
"...Jadida, marié et père de quatre enfants, Al Amrany, 48 ans, a fait une carrière fulgurante au sein de la gendarmerie. Lauréat de l’Académie royale de Meknès en juillet 1972, il est engagé comme officier dans la gendarmerie après ...."
Voilà un colonel de 48ans diplomé de l'académie à 14 ans; quel exploit. Est ce une coquille ou il est vraiment précoce ce type? mystère
...le colonel tyran et corrompu , sera jugé par des juges tyrans et corrompus...le juge qui instruira cette affaire , doit corrompre ses superieures hiérarchiques pour avoir le dossier. c'est la régle.
Tabet était commissaire de police à casa. Avec des complicités, plus son autorité, il a mis sur pied la première débauche avec caméra... chantage... ça a bouleversé le système et ça a récolté une condamnation à mort.... VOIR :