Oui, à condition qu'elle soit encadrée par le respect d'autrui, et que soit absente la volonté délibérée de désinformer. Cela implique donc l'absence de blasphèmes, d'injures, de moqueries, d'appel à la haine, d'incitation au meurtre et d'invitation à la désinformation de la part de pseudo-spécialistes.
La liberté d'expression est le fait de s'exprimer intelligemment pour débattre de certains sujets qui mériteraient d'être discutés et analysés, et ne doit donc pas être confondue avec ce qui l'oppose : haine de l'autre, mensonges délibérés, incitation au meurtre, provocations et autres futilités hypocrites.
Rappelons que d'un point de vue islamique, le Qur'an relate les dialogues entre Allah et le diable, ainsi qu'entre les idolâtres, les juifs, les chrétiens et le Prophète Muhammad ('alayhî salat wa salam) sur des questions importantes de la vie courante, ce qui fonde la licéité de la liberté d'expression pour débattre des sujets importants, sans jamais cautionner toutefois le blasphème et le manque de respect, et que, ensuite, Allah interdit également aux musulmans de se moquer de leurs idoles, bien qu'elles soient fausses (inventées) ou innocentes de ce que les gens en font d'elles (certaines créatures réelles, tels que les Prophètes par exemple, furent divinisés et prisent comme idoles, contre leur volonté, et en trahissant leur message même).
"Figure emblématique du journal satirique Charlie Hebdo, Siné avait ironisé, dans une chronique publiée le 2 juillet, sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy avant son mariage avec la fille Darty. Des propos teintés d'antisémitisme pour le directeur Philippe Val, qui a décidé de le licencier."
"Les Juifs étaient caricaturés dans les années 30 en Allemagne et en France. On sait ou cela a fini : la patrie des Droits de l'Homme et le pays de Goethe les ont envoyés au four."