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Leila mariée de force
N
13 juin 2004 00:46
Y a t'il kelk1 qui a lu ce livre?

Si oui dite moi si il vaut la peine de l'acheter.




Le plus fort d'entre nous deux, c'est nous deux.

i
13 juin 2004 00:48
Ne l achete pas c est de la merde.

Je l ai pas lu.

Et je ne le lirais pas.Encore une attaque contre nous.
s
13 juin 2004 01:10
salam,
je viens de finir de lire ce bouquin.Je suis consciente qu'elle a vécu un histoire tragique ,bien des filles en france subissent le meme sort.
Si certains ne l'ont pas lu,voici,un extrait paru dans le journal :

Un nom d'emprunt pour une «beurette» de banlieue mariée au Maroc à un homme dont elle ne voulait pas. Une histoire tragique et banale. «Presque toutes les filles de mon quartier ont vécu la même chose que moi», affirme cette jeune femme de 27 ans d'une voix posée. D'après les associations, elles seraient plus de 50 000, d'origine maghrébine, turque ou malienne, nées en France et mariées contre leur gré dans le pays de leurs ancêtres. Leila la brave, Leila la rebelle, est la première à oser relater son calvaire dans un livre poignant, Mariée de force (Oh! éditions), qui sort ces jours-ci en librairie.
Leila est née de parents marocains. Ses dix frères, dominateurs, l'ont toujours serrée de près. «J'étais convaincue que mes parents ne pouvaient pas me marier de force, moi, une Française née au pays des droits de l'homme!» raconte-t-elle aujourd'hui. Leila ne se prive plus de dénoncer la sacro-sainte tradition qui permet aux musulmans de considérer les filles comme leurs «esclaves», tout juste bonnes à marier et à faire le ménage. De son enfance, la jeune femme ne retient que les interdits. «De 8 à 12 ans, interdiction de jouer à la balle, de sauter à la corde.» A l'adolescence, interdiction de sortir le soir, ou d'inviter quelqu'un à la maison sans l'autorisation des parents. Les tannées pleuvent derrière la porte de la chambre des parents - la seule qui ferme à clef. Leila se fait pincer sur le balcon en train de fumer? Le paterfamilias la rosse violemment, assisté du frère aîné, qui jette, méprisant: «La clope, c'est pour les putes.» L'honneur de la famille est en jeu! clament les mâles de la maison.

Leila est pourtant tout sauf une allumeuse. Jamais de jupe, jamais de maquillage. A 13 ans, la gamine brutalisée ingurgite tous les médicaments de la pharmacie familiale. A son retour de l'hôpital, son père refusera de lui adresser la parole. Chez les musulmans, le suicide est intolérable. Maghrébine à la maison, française à l'école - son seul espace de liberté - Leila vit en schizophrène, comme la plupart des «beurettes» des cités. «J'étais telle une mouche prise dans une cage de verre», dit-elle.

A 17 ans, la jeune fille sage n'a connu que des baisers volés. Grâce à la complicité d'un copain, Leila se fait la belle, mais, sans argent ni papiers, elle doit rentrer chez elle au bout d'une semaine. Sa mère la traîne derechef chez le médecin, soucieuse de vérifier l'état de son hymen. «Même notre virginité ne nous appartient pas!» grince Leila. Fugueuse, fumeuse, suicidaire, anorexique: à 20 ans, la beurette a sérieusement entaché sa réputation aux yeux de ses parents, qui n'ont qu'une idée en tête: la marier. Et un matin, Leila aperçoit dans l'entrée de l'appartement familial une paire de chaussures. «Des chaussures de ringard, à lacets, noires, avec un genre de grillage, des faux petits trous sur le dessus. Des chaussures «de plouc».» L'homme auquel elles appartiennent se nomme Moussa. Il est marocain. Il a une bonne trentaine d'années, un physique rondouillard. Il ne connaît pas Leila, mais il sait pourquoi il l'épouse: une «Marocaine de France», c'est la nationalité française garantie, la Sécurité sociale... et le RMI. Tous les célibataires du royaume chérifien rêvent de mettre le grappin sur l'une de ces filles sauf-conduits.

Pendant quinze jours, Moussa fait le siège du domicile de Leila. «C'est lui et pas un autre, déclare le père à sa fille. Tu verras, tout ira bien.» Mais, bien sûr, tout va mal. Moussa exige que la signature de l'acte de mariage ait lieu au Maroc deux semaines plus tard. «Comment trouver une issue en deux semaines?» se désespère la future mariée, en larmes. Impuissante, Leila se retrouve devant les adouls, les notaires marocains. Les deux familles ont tout négocié: l'argent, les bijoux, les tapis. Ne reste plus qu'à signer l'acte de mariage: «La fille de X se déclare célibataire, vierge, et devient ainsi la propriété du fils de Y, moyennant une dot de...» On tend à la mariée un paquet de billets du montant de sa dot. L'équivalent de 850 euros. «A ce moment-là, se souvient Leila, mon corps était vivant mais, intérieurement, j'étais morte.» Pourquoi n'a-t-elle pas tenté de fuir? «J'avais 21 ans, j'étais mineure pour la loi marocaine, et je n'avais ni papiers ni argent, rappelle Leila. Mon père n'aurait eu qu'à aller au commissariat du coin pour me récupérer.» Et puis, il y a la fameuse éducation. L'étau sournois du chantage affectif. «Pour nous, les «beurettes», la famille est notre sécurité dans un monde qu'on ne nous a pas appris à dominer seules, explique Leila. Faire 20 kilomètres en dehors de la maison, c'est comme parcourir 2 000 kilomètres. Nous avons tout le temps peur.» Même à sa meilleure amie, Leila n'ose pas confier qu'elle a été mariée de force. Elle prétend avoir rencontré son mari en vacances au Maroc. Pas une seconde la jeune femme n'envisage de dénoncer sa famille auprès des psychologues qui l'interrogent lors de ses séjours à l'hôpital. Peur de la honte, toujours.

Leila se tait, mais son corps parle pour elle. A son retour en France, la jeune femme enchaîne les crises de tétanie. Sa famille la croit possédée par le démon et l'amène chez un imam «exorciste». En fait de conseils spirituels, le religieux excelle surtout dans le charlatanisme: sabre appliqué sur le ventre dénudé du «patient», gifles en rafale, coq égorgé. Et pour finir, attouchements sexuels. Les parents paient et Leila encaisse, toujours en silence. Jusqu'au jour de ses noces tant redoutées. «Mon père m'a traînée au mariage comme un mouton à l'abattoir», se souvient-elle. Caftan blanc, diadème et boucles d'oreille en faux brillants, Leila est parée comme la princesse des Mille et Une Nuits que, petite fille, elle rêvait d'être. Le bonheur en moins. Heureusement, Moussa n'est pas «brutal». La nuit de noces se passe mieux qu'elle ne le craignait. Le mariage civil, en France, n'est plus qu'une formalité. «Il suffit que le futur mari ait un visa de touriste de trois mois, et hop, il passe devant le maire avec la fille!» s'offusque la jeune femme. Parfois, les mariés sont des cousins germains, ils portent le même nom, mais personne ne pose de questions!»

A la naissance de son fils, Leila pense malgré tout pouvoir s'habituer à cette union de papier. Elle travaille, comme garde d'enfants. Elle gagne sa vie. Mais, très vite, le quotidien devient intenable. Sa belle-mère s'installe chez elle et son mari vit à ses crochets. Leila décide de pousser Moussa dans ses derniers retranchements afin d'obtenir le divorce. Abreuvé d'insultes, le mari honni finit par craquer. Leila est à sa merci, nue, dans la salle de bains. Il cogne. «C'était l'impudeur totale, l'humiliation, l'horreur de la femme lapidée», se souvient-elle. L'épouse tabassée porte plainte, ce qui vaut à Moussa d'être condamné à un an d'observation pour violences conjugales aggravées. Mais le cauchemar n'est pas terminé. Dénoncée pour adultère par son époux, reparti entre-temps au Maroc, Leila s'enfonce dans la dépression. Elle s'en veut de ne pas avoir eu le courage de s'enfuir avant ses tristes épousailles. Nouvelle tentative de suicide. Nouveau lavage d'estomac. Pendant deux semaines, la jeune maman reste prostrée dans sa chambre, sans manger. Jusqu'au jour où son fils de 18 mois grimpe sur le lit et vient nicher sa tête dans son cou. «A ce moment précis, dit Leila, j'ai fichu la mort par la fenêtre.»



Mariée trop tôt, la jeune femme ne profitera pas de la récente réforme du mariage au Maroc, qui permet aux femmes de se séparer sans perdre leurs droits. En attendant son divorce en France, Leila suit une psychothérapie. Employée de bureau, elle vit dans son propre studio, mais à deux pas de sa famille. «Sans elle, je me sens encore seule au monde», avoue-t-elle, un peu piteuse. Ses parents ont reconnu leur «erreur». Elle ne leur en veut plus. «Ma mère a été mariée de force à 15 ans. Elle et mon père ont sincèrement cru agir pour mon bien.» Tomber amoureuse? «Dès qu'un homme me fait comprendre que je lui plais, je me braque», répond Leila, en croisant ses bras devant son visage, comme si elle voulait le protéger des coups. Ses malheurs ne l'ont pas détournée de l'islam. «Les mariages forcés sont le fruit d'une interprétation du Coran faite par les hommes, à leur avantage», assure-t-elle. Son livre, elle l'a écrit pour que son fils ne soit jamais tenté de perpétuer une coutume archaïque et barbare. Pour inviter les victimes à parler. Et pour alerter les autorités marocaines et françaises. Elle est là, digne, vivante, fragile. «Par moments, glisse-t-elle, j'ai encore ce tremblement que je connais bien... Le corps qui frissonne.»

s
13 juin 2004 01:30
Même si je ne remets pas en cause la validité du témoignage deleila,je pense qu’elle exagère dans le fait de dire qu’une fille sur 2 est mariée de force en France
A l’entendre ,on dirait encore une fois que la banlieue est infestée de sauvages talibans qui ne pensent qu'à opprimer les femmes.
on ne parle des magrébins que pour ce type d'histoire bref on fait passer nos pères pour des tyrans
une bonne généralisation face a un média très complaisant et incitateur, voilà comment on fait monter les tensions communautaires
Apres le foulard,voilà le mariage forcé..et apres,çà sera quoi ?
pourquoi dés lors qu'une question touche les musulmans, on a droit à des jugements, des préjugés, à des débats passionnels ? Arrivera t-on dans ce pays à considérer les musulmans comme des gens normaux et non pas d'horribles monstres ?

Comme l'a écrit Victor Hugo : 'les plus petits esprits ont les plus gros préjugés'. A méditer.

e
13 juin 2004 04:24
SALAM,

ET OUI MA CHERE SLAOUIA, ENCORE UN PSYCHODRAME ORCHESTRE DE MAIN DE MAITRE PAR NOS AMIS LES ISLAMOPHOBES!!

ENCORE ET TOUJOURS LES MEMES!!

COMDAB!

L ISLAM EST DECIDEMENT UNE RELIGION DE CRUELS ARRIERES, SAUVAGES, PERVERS ET TYRANNIQUES! OUH LES VILAINS!!

BIEN SYMPATHIQUEMENT.

AZIZ.

PS: J AIMERAIS BIEN SAVOIR QUI A CONSEILLE A CETTE LEÏLA DE VENIR NOUS RACONTER SON TEMOIGNAGE, OH OUI J AIMERAIS BIEN LES CONNAITRE...MEME SI J AI MA PETITE IDEE!!
i
13 juin 2004 10:22
Son nom de famille c est pas Méliane,par hasard?
R
13 juin 2004 10:48
Non Meliane c'est le nom de famille de la porte parole du mouvement Ni putes ni soumises qui a pour prenom loubna d'ailleurs

enfin je crois



Message edité (13-06-04 10:48)
Rizou.<< Dieu eprouve celui auquel Il veut du bien... >>
s
13 juin 2004 10:59
elle a été interviewée sur France 3,elle était accompagnée de Loubna Méliane,membre de "ni putes,ni soumises" qui disait "se reconnaitre " dans son histoire

S
13 juin 2004 11:43
Je ne peux pas déconseiller la lecture des livres, car on y apprend plein de choses. Car comment peut-on critiquer en toute logique un bouquin si l'on n'a pas pris soin de le décortiquer.
Mais Marek Halter, est un sioniste, il est l'ami personnel de Sharon. Il donne l'impression qu'il aime les palestiniens mais c'est un mensonge. Il a une haine envers les musulmans sans pareil. Il distille son venin de manière insidieuse. Tous ses écrits tournent autour des juifs et des musulmans. Son but est bien entendu de faire passer les juifs pour les victimes éternelles et les musulmans pour des sauvages assoiffés de sang.
C'est pour cela lorsque l'on lit ses livres on se rend compte le réel leit-motiv de ce bonhomme !
Il parle de paix , il parle et dit "mes frères" en parlant des arabes. Il me fait penser à Enrico Macias, qui utilise les mêmes tactiques, mais il ne trompe plus personne sur son vrai but.



Message edité (13-06-04 12:02)
---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
T
13 juin 2004 11:54
Faut pas acheter ou lire ce livre, ca donne de l'importance à des moins que rien.
Juste en lisant le titre on voit que ca sent les clichés à plein pots!

Jabatrai alors le bras dune terible colère,dune vengeance furieuse et efrayante sur les hordes impie qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu.Et tu connaitra pourquoi mon nom est lEternel quand sur toi sabatra la vengeance du Tout Puissant
s
13 juin 2004 11:57
J'ai lu certains livres de marek halter, j'ai constaté la mm chose, et en effet on ne doit pas interdire aux gens de lire telle ou telle chose, c'est ainsi qu'on forge l'esprit critique.... Encore faut-il avoir l'intelligence de discerner entre les différentes nuances ... C'est svt insidieux ...

Par contre un écrivain que je recommande est Barbara Wood qui a écrit un livre émouvant et pertinent sur l'histoire de l'égypte, on sent une solidarité et une vraie compréhension de la société égyptienne ...

Il existe de rares écrivains occidentaux qui aient été considérés comme des amis des arabes ... enfin c'est un long sujet ... grinning smiley

Oua allah aalam...
R
13 juin 2004 11:59
Vous avez vu son passage sur france3? vous avez ecoutez son temoignage?

Franchement je l'ecoutais parler j'avais envie de rentrer dans la télé pour lui arracher sa perruque et lui tirer des claques!!!

Elle nous a vraiment fais passé pour des sauvages sans scrupules et le pire c'est qu'elle generalisait bien "chez tout les musulmans c'est comme ça" ou "au Maroc c'est comme si"...

eye popping smiley

Rizou.<< Dieu eprouve celui auquel Il veut du bien... >>
S
13 juin 2004 12:07
je conseille la lecture de l'excellent livre de Vincent Geisser :"la nouvelle Islamophobie".
Il faut le lire d'urgence !
Il explique très bien en 120 pages, ce qui se passe actuellement et pourquoi il y a cette islamophobie qui monte. On attrappe mal au ventre tellement cela fait peur. Son analyse est sans faille, il aborde le sujet sans tabous, il parles des "arabes" et des "musulmans" qui jouent le jeu de l'Islamophobie pour se faire accepter ou pour avoir une place quitte à poignarder leurs propres familles et leurs propres frères et soeurs.
Il cite plusieurs exemple, dont le mouvement "ni pute ni soumise", , malik Boutih ,...

---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
i
13 juin 2004 12:23
Quand dans ma réponse plus haut j ai conseillé de ne pas l acheter et de

ne pas le lire,c est bien evidemment pour ne pas enrichir ces crapules dont

le seul but est de se remplir leurs sales poches.


Il n y a pas d objectif culturel dans ce torchon;juste une volonté de nous

rabaisser encore une fois.


Bien dit salahdine sur ce Marek halter,qui arbore une barbe plus grande

que celle de ben laden,ce mec est dangereux,sourire mielleux sens de la

repartie,reconnaissance litteraire,introdui dans différends milieux il distille

son poison,et ce livre et la plus recente injection au niveau

empoisonnement,et dejection a niveau litteraire.winking smiley
S
13 juin 2004 12:27
Salut Ihdih,

Lorsque j'ai conseillé la lecture des torchons de ce genre, c'est pour pouvoir les critiquer et démolir leur logique stupide.
Cela ne veut pas dire qu'il faille l'acheter, on peut trouver des bouquins dans toutes les bibliothèques municipales.

---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
S
13 juin 2004 12:36
Les types de notre communauté qui essayent de se faire accepter en reniant soit leur origine soit leur propre identité, nous font beaucoup de mal.
Ce comportement n'est pas récent, le grand poète Al-Moutanabbi, qui a vécu au temps des abbassides disait :

Wa dholmo dawy al-qorbaa achaddo marararatin
Min sawbi assouhami al-mouhannadi

traduction approximative :
le mal lorsqu'il vient de nos proches, fait souffrir tel un flèche avec une tête ferrée.

Il disaiait un autre ver, qui peut s'apliquer exactement à Marek Halter et son sourire narquois :

Idaa raaytata nouyouba al-laythi baarizatan
Fla tahsabanna ann al-layatha yabtasimou

traduction :

si tu vois les crocs d'un lion ssortir, ne crois pas que le lion te sourit.



Message edité (13-06-04 12:40)
---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
s
13 juin 2004 13:00
excellent salaheddine, merci pour ces vers ... et je partage ton avis sur le sujet ...


Oua allah aalam...

P.S: la plupart des livres que j'ai lu c'est grâce aux biblio municipales, je n'achète en général que les livres qui m'amusent ou me plaisent ...
S
13 juin 2004 13:11
De rien Sadhia,
j'adore la poèsie et surtout celle qui a du sens.
J'adore la poèsie d'Al-jahiliya. j'apprécie beaucoup les poètes de la période Aabbsiyne et ceux de la fin de la période Al-andalous.

Al-Moutanabiy est très fort dans la poésie qui résume un état de fait. Il a un pouvoir impressionnant pour résumer le comportement humain d'une manière précise, concise que cela sonne tel un proverbe, il n'y a rien à redire.
Je pense à cet autre ver :

La tahsibou raqsaha baynakoum taraban
Inna at-tayra tarqossou madhbouhan bil-alami

Traduction :
Ne croyez pas sa danse parmi vous comme divertissement
Car l'oiseau peut danser en se tordant de mal lorsqu'il vient d'être égorgé.

---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
s
13 juin 2004 14:41
Encore, encore ... c'est vraiment beau !

je ne connais pas très bien la poésie d'al jahilyia même si au collège et lycée à casa j'avais étuudié qq 'uns mais c'est tellement loin, et on nous obligeait plutot à les apprendre ... je me rappelle d'un poète qui aimait faire des poèmes sur le vin (alkhamra) mais je ne me rappelle plus de son nom, ça ne me revient pas pr le moment ... et je me rappelle aussi des "mouallakat" ...

Merci

Oua allah aalam...
S
13 juin 2004 15:12
Tu veux parler de Abou Nouass.
Tu as cité les mou3allaqat, c'est ce que j'apprécie le plus.
Je connais un certain nombre par coeur.
J'ai étudié la littérrature arabe et j'ai fait des études économiques plus tard (un troisième cycle en france)

Al-mo3allaqat étaient un ensemble de poésie accrochées sur le mur d'Al-kaaba, de par leur nom : mou3allaqa : accrochée. Il y a avait un festival où les poètes rivalisaient de prouesse , au souk 3okadh, on élisait le meilleur poème qui devait alors être réécrit avec de l'or.

Une de plus belle à mon sens est celle de Omro Al-Qayss, lorsqu'il décrivait son cheval (difficilement traduisible) :

Qifa nabky min dhikra habibin wa mazily
biciqta il-lwa bayna ad-dakhouly fahawmily
Wa qad aghtadi wa at-tayrou fy wokanatiha
bimounjaridi qaydi al-alwabidi haykali
mikarrin mifarrin mouqbilin moudbirin m3aa
kajoulmoudi sakhrin hattahou assaylo min 3aly
daririn kakhoudroufi al-walidi amarrahou
tataabou3a kaffayhi bikhaytine mouwassali

le mot khodrouf parle d'un jouet que les enfants utisent encore maintenant , et cela est franchement étonnant , il s'agit un fil lié et qui traverse dans deux trou une friandise, et lorsque l'enfant l'actionne, cela donne une sorte de mouvement rapide tel un ventilateur;

Joulmoud : rocher


Abou nouass disait, en parlant du vin :

da3 3anka lawmy fa-inna al-lawma ighra-ou
wa daawyiny bil-lathy hiya adda-ou



Message edité (13-06-04 15:18)
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