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Depuis une heure, mimoun m’observait, assis à l’autre bout de la pièce. Lui,qui d’habitude,si prompt à s’ esclaffer pour un rien,il ne gesticulait plus,il ne prononçait pas un mot. Je me suis alors demandé ce qui avait pu lui arriver subitement car je ne l’avais jamais vu dans cet état. Il avait vite changé.

J’ai dis : « Qu’est-ce qui ne va pas,mon gars ? Tu ne veux plus me causer ? » puis :« J’ai pas la lèpre,tu sais ? ».Mimoun s’est levé, il a fait un pas dans ma direction puis il a lâché : « C’est toi qui me fait peur… tu me flanques la pétoche,j’ai peur de toi,voilà ! » Puis,il a ajouté : « Tout à l’heure,je demanderai qu’on me change de cellule,je ne peux plus dormir ici sachant que tu piautes à un mètre de moi…Il a ajouté : « tu serais capable de.. «

Je ne l’ai pas laissé terminer sa phrase. J’ai répondu : « Tu perds la tête ? Je t’ai rien fais, mon gars. Toi et moi, nous sommes pareils, unis dans le même bac à ordures sauf que toi, tu es plus jeune,et moi plus vieux.. »

Qu’est-ce que je n’avais pas dis ! Mimoun s’est excusé. Il m’a dit : « Pareils ? Non, nous ne sommes pas pareils.. ,Moi, je suis ici parce que j’ai volé un sac à main à une vieille dame qui sortait de la Poste.. Et tu sais quoi ? Le sac contenait pas plus de 10 eux, en petite monnaie…ça m’a valu un gros titre en page 2 dans le journal régional. » Il a répété :.Non,vieillot,nous ne sommes pas pareils.. » Il s’est tu un moment puis il a repris : « Voilà un mois qu’on t’a amené ici,et je ne sais rien de toi…Je comprends maintenant pourquoi tu as tout le temps le nez plongé dans livres,tu ne veux pas qu’on te pose des questions,qu’on découvre ta vraie nature mais ne t’y trompe pas,je sais qui tu es.. »

et?

« Ce matin, dans la cour de la prison,fit-il,quand j’ai appris que tu avais tué quelqu’un,j’ai failli faire dans mon pantalon.. »Puis,levant les bras au ciel,il s’est exclamé : « Je regrette le temps où j’étais seul dans ma cellule,..qu’est-ce que je ne ferais pas pour revenir en arrière. !. »
J’ai sauté du paillasson. J’ai dis,l’air soudain intéressé : « Continue ! « puis : »J’aime bien savoir ce que les gens disent autour de moi.,alors, vas-y, accouche ». Il a repris sa place,là-bas, au bout de la pièce, puis, après quelques hésitations, il a marmonné : « On dit que tu as assassiné une fille juste pour un rencard manqué… »

J’ai hurlé : « Je n’ai tué PERSONNE, tu entends ? » et encore : « tu te goures, toi et les autres,les flics aussi se gourent quand ils me suspectent d’avoir commis un crime. Je n’ai assassiné personne . PERSONNE.. !!!… »

Nadia,je l’avais aimée,je l’aime encore. Comment pouvais-je l’avoir tuée alors que je lui avais promis de l’épouser un jour ?

ihiii une nouvelle histoiiire

et????

La suiiiiiiiiiiiiiiiiteeeeeeeee

je suis dans l'attente 'angoisseé de se qui va se produire , alors ne me laisse pas tomber, merci d'avoir renouveler ton baille locataire

Citation
bent liblad a écrit:
je suis dans l'attente 'angoisseé de se qui va se produire , alors ne me laisse pas tomber, merci d'avoir renouveler ton baille locataire

Salam,

J'ai écris cette histoire pour mes frères et soeurs qui aiment me lirent..Aussi,pour mes Fans qui m'ont

envoyé des MP.

bonjour
elle es emouvente ton histoire
j 'esper que c'es pas vrai
si c'es de l'imagination CHAPEAU BAS

la suiteeeeeeeeee

Salam,

C'est de la fiction,ne voyez-vous pas?

J'ai rien tué,moi! J'écris des histoires,voilà tout.

bravo le locatire... La suiteeeee!!!!!!

Le train a roulé toute la nuit. Durant le trajet,j ’ai beaucoup lu,beaucoup réfléchi. J’ai pensé à Nadia. Elle et moi,nous fimes connaissance sur le Net et c’est ainsi que,pendant un an,chaque soir,à la même heure,nous nous retrouvions devant le petit écran, nous bavardions,nous nous donnions l’un à l’autre,sans retenue,totalement. A la fin, je savais tout d’elle : sa jeunesse passée à Héricout,un village perdu de la Haute-Saône,son adolescence puis sa rencontre avec un jeune homme du village qui l’avait engrossée,et qui n’avait pas reconnu l’enfant, son mariage avec un cousin éloigné qu’elle n’avait jamais aimé ,un alcoolique qui la battait,et qui passait son temps à jouer aux courses,engloutissant chaque jour,un peu plus, l’argent du couple, sa fuite du domicile conjugal suivie de son divorce,et enfin de sa nouvelle vie dans la grande ville où,disait-elle,elle avait trouvé du travail ...
..
A 8h,j’ai pris mon sac et je suis allé acheter le plan de la ville chez le marchand de journaux.Je n’eus aucune peine à trouver l’adresse. La rue n’était pas loin,il me suffisait de traverser la place publique,et de tourner au premier rond point et de là,je verrai l’immeuble apparaître. Je me résolus de marcher vite pour faire dégourdir mes jambes. J’étais pressé...

« Tu crois que je vais gober ça,vieillot?" fit mimoun à mon intention avant d’ajouter : « A te regarder de près,tu n’as rien d’un amoureux, et tu ressembles plus à un tueur à un assassin qu’à un pauvre bougre rongé par l’amour » puis : « d’ailleurs,tes yeux parlent pour toi.. »

Je n’ai pas bronché. A quoi bon ? Son idée était faite. Pour lui, comme pour les autres,j’avais assassiné une fille,et si j’étais en prison, rien de normal à ce que je sois condamné lourdement
pour un crime abominable, et par la même, croupir dans une cellule jusqu’à la fin de mes jours.

Je me suis exclamé : « Cette histoire, Mimoun, je ne l’ai pas voulue,elle s’est imposée à moi
je n’ai pas tué Nadia ». J’ai ajouté : « C’est la vérité »,et enfin : « Maintenant que tu sais tout cela de moi, tu peux demander à changer de cellule,je n’ai que faire de toi,ici.. »

Pendant un long moment,le silence s’installa. J’ai vu Mimoun se lever, traverser la pièce et venir me dire: « Ok, vieillot, supposons que tu dis vrai.. , qu ’ est-ce qui t’a pris de t’amouracher subitement de cette Nadia ? Je ne te comprends pas". puis encore : « Tu rencontres une fille sur le Net , elle te déballe sa vie , tu en es séduit,tu lui parles de mariage sans qu’elle ne le te demande,et tu vas même jusqu’à traverser la moitié de la France pour aller la voir sans t’annoncer...elle était belle,c’est ça ? »

J’ai hôché de la tête,et j’ai dis « oui », ce qui parut gêner Mimoun car il m’a dit : « Moi,les jolies filles,quand je les croise dans la rue,elles ne prêtent jamais attention à moi,elles n’ont pas le temps de le faire,et puis,qu’est-ce qu’elles feraient d’un mec comme moi ? ma silhouette,on ne peux pas dire,on dirait une antenne radio,..mes jambes me retiennent difficilement sur le sol mais je reste agile des mains et des doigts. »

J’ai souri. Mimoun s’est soudain rappelé à moi. Il m’a dit « C’est pas fini,vieillot..,tu t’es pris
comment pour étrangler cette fille ? « .

salam


LA SUITE LA SUITE LA SUITE

Citation
Le locataire a écrit:
« Tu crois que je vais gober ça,vieillot?" fit mimoun à mon intention avant d’ajouter : « A te regarder de près,tu n’as rien d’un amoureux, et tu ressembles plus à un tueur à un assassin qu’à un pauvre bougre rongé par l’amour » puis : « d’ailleurs,tes yeux parlent pour toi.. »

Je n’ai pas bronché. A quoi bon ? Son idée était faite. Pour lui, comme pour les autres,j’avais assassiné une fille,et si j’étais en prison, rien de normal à ce que je sois condamné lourdement
pour un crime abominable, et par la même, croupir dans une cellule jusqu’à la fin de mes jours.

Je me suis exclamé : « Cette histoire, Mimoun, je ne l’ai pas voulue,elle s’est imposée à moi
je n’ai pas tué Nadia ». J’ai ajouté : « C’est la vérité »,et enfin : « Maintenant que tu sais tout cela de moi, tu peux demander à changer de cellule,je n’ai que faire de toi,ici.. »

Pendant un long moment,le silence s’installa. J’ai vu Mimoun se lever, traverser la pièce et venir me dire: « Ok, vieillot, supposons que tu dis vrai.. , qu ’ est-ce qui t’a pris de t’amouracher subitement de cette Nadia ? Je ne te comprends pas". puis encore : « Tu rencontres une fille sur le Net , elle te déballe sa vie , tu en es séduit,tu lui parles de mariage sans qu’elle ne le te demande,et tu vas même jusqu’à traverser la moitié de la France pour aller la voir sans t’annoncer...elle était belle,c’est ça ? »

J’ai hôché de la tête,et j’ai dis « oui », ce qui parut gêner Mimoun car il m’a dit : « Moi,les jolies filles,quand je les croise dans la rue,elles ne prêtent jamais attention à moi,elles n’ont pas le temps de le faire,et puis,qu’est-ce qu’elles feraient d’un mec comme moi ? ma silhouette,on ne peux pas dire,on dirait une antenne radio,..mes jambes me retiennent difficilement sur le sol mais je reste agile des mains et des doigts. »

J’ai souri. Mimoun s’est soudain rappelé à moi. Il m’a dit « C’est pas fini,vieillot..,tu t’es pris
comment pour étrangler cette fille ? « .

bon jour
oui la suite stp merci

J'ai bondi du lit et j’ai attrapé Mimoun par le col de la chemise, puis je l’ai secoué. J’ai dis : « Ne répète jamais ça.. , plus JAMAIS !!! Tu comprends ? » Je l’ai poussé violemment . Sa tête est allée heurter le mur. Il s’est relevé puis il a ajusté sa chemise, et il a dit : « Vas-y ! Frappe-moi encore ! Q’est-ce que tu attends pour le faire ? » . Il a ajouté : « c’est bien ce que je pensais, tu es dangereux… » puis : « tu as le geste rapide, et les yeux d’un tueur, pas étonnant donc que toutes les polices te recherchaient ». J’ai répondu : « Tu l’as cherché, je n’ai tué personne, combien de fois dois-je te le répéter ? » puis : « Je t’emmerde ! ».
Mimoun est allé rejoindre sa place habituelle. Il a réfléchi un moment puis, il a dit : » Pour moi, c’est décidé, je ne dormirai pas cette nuit ici.. » et encore : « Je dirai aux gardiens que tu
as voulu me battre,on me changera de cellule,et je n’aurai pas à te regarder dormir jusqu’au lever du jour pour enfin fermer l’oeil ». J’ai hurlé : « Bon vent ! " . J’ai pensé « Encore un qui croit tenir le monde, il se trompe,ils se trompent tous…,moi aussi ,je me suis trompé sur tout ,et si, aujourd’hui, je suis en prison, c’est que,quelque part, je l’avais méritée »..

J’ai levé les yeux et j’ai vu que Mimoun sanglotait. J’ai senti un gros pincement envahir mon cœur. J’ai failli pleurer à mon tour mais je me suis ressaisi de justesse . Je me suis approché. .J’ai dis : « Excuse-moi« puis : « Je suis désolé « et enfin « Reste , s’il te plaît ! »

la suite stp (

Des bruits de pas me parvinrent de l’appartement. J’ai tendu l’oreille, et j’ai sonné. Une voix féminine s’éleva de l’intérieur, et je supposai que c’était Nadia. Mes yeux s’illuminèrent. Puis, une autre voix, masculine, celle-là, s’exclama " j’arrive !". J’ai sursauté. Mon visage se crispa. Une légère inquiétude s’empara de moi. La voix de l’homme se rapprocha. J’ai reculé.

La porte s’ouvrit lentement, laissant découvrir un jeune homme, la trentaine entamée, les yeux tirés, les cheveux ébouriffés . Il bailla. " Nadia "fis-je avec difficulté. J’ai soufflé un instant puis j’ai dis : " Je suis un ami de Nadia.. " puis : " elle est là ? " .

L’homme parut surpris de ma question. Ses yeux allèrent à mon sac. J’ai dis : " Je viens lui rendre visite " et : " Je viens de loin " et encore : " Puis-je lui parler ? ".

Il a baillé une deuxième fois puis une troisième fois. Il a murmuré : " Nadia ? Qui c’est celle là ? " puis : " Je connais pas ".
La porte se referma brutalement devant moi. J’ai eu aussitôt très mal au ventre, et on aurait dit
crû que mon estomac allait se déchirer. Un conte de fées venait de prendre fin. J’ai pris mon sac et je me suis dirigé vers l’ascenseur qui attendait. J’ai soudain entendu la voix féminine répéter par deux fois : " le 17, vite ! ".

Le 17 ? C’était le numéro des flics, je le connaissais par cœur. J’ai pris l’ascenseur qui m’emmena au premier étage, et là, l’escalier puis la sortie de secours. J’étais à l’extérieur. J’ai traversé en courant une première rue puis une seconde. Une aubaine ! Un autobus était à l’arrêt, les voyageurs montaient, j’en fis de même. Au rond point, je vis une voiture de police déboucher à toute allure et filer à toute vitesse dans la rue qui menait à l’immeuble que je venais de quitter quelques minutes auparavant. J’ai pensé à Nadia. Je me suis rappelé tout à coup son numéro de téléphone. J’ai appelé. A l’autre bout du fil, une voix singulière répétait sans discontinuer " Le numéro de téléphone que vous avez composé n’est pas attribué ".

Dans l’autobus, je me suis surpris à trembler des jambes. J’ai croisé les doigts. J’ai alors réalisé que j’étais le dernier des cons. Nadia, je ne l’avais jamais vue , jamais rencontrée,et tout ce que je savais d’elle jusqu’ici,c’est ce qu’elle avait bien voulu me raconter,elle,et c’était sur le Net.. Une pensée lugubre me vint à l’esprit. Et si la vérité était toute ailleurs ? Et si Nadia n’avait jamais existé ? Car, derrière un écran, n’importe qui peut raconter n’importe quoi, on le sait.. J’ai brusquement pâli. J’ai fais signe au conducteur de s’arrêter, et c’est ce qu’il fit un peu plus loin. Je suis descendu. J’avais besoin de respirer, de voir plus clair,ma tête explosait,j’ai cru un instant devenir fou. D’abord Nadia, elle ou une autre qu’importe puis ensuite les flics, tout ça n’était pas rond, pas clair, et je n’avais pas la moindre explication. Une autre pensée surgit ,diabolique ,celle-là. Et si j’étais tombé dans un piège bien ficelé, un traquenard tendu à l’avance et qui allait se refermer inexorablement sur moi ? J’étais inquiet.

Waw l'imagintation pourquoi t'écrit pas des livres???

continueeeeeeeeee

superbement ficelé !!j'attents la suite avec impatience !
vrai que le net,rien de sur !!!